08/02/2024
SNCF Réseau Occitanie et SNCF Gares & Connexions ont dévoilé le 5 février 2024 un programme d'investissements ambitieux, en partenariat avec l'État et la région.
Avec 80 chantiers majeurs prévus cette année, la SNCF intensifie ses efforts pour améliorer la performance du réseau, favoriser le développement ferroviaire et contribuer à la transition écologique en Occitanie.
Les projets comprennent des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, la mise à quatre voies de Toulouse à Saint-Jory, la création d'un terminus partiel à Castelnau-d'Estrétefonds, la modernisation de la caténaire, et d'autres initiatives. La Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan fait également l'objet d'études pour les phases 1 et 2, prévoyant une mise en service en 2034.
Le budget alloué à la régénération et au développement du réseau atteindra 555 millions d'euros, avec SNCF Gares & Connexions augmentant son budget à 62 millions d'euros pour les gares.
Des opérations majeures, telles que la régénération de plus de 150 km de voies, la modernisation de tunnels, de ponts ferroviaires, et d'autres interventions, sont programmées d'avril à octobre sur différentes sections.
Pour l'intermodalité et l'accessibilité, des travaux de renouvellement des rails, traverses et ballast, ainsi que des aménagements d'accessibilité des gares sont prévus. La SNCF soutiendra également l'implantation de commerces et services dans 19 gares pour dynamiser les communes rurales.
Les retombées économiques des chantiers en cours sont significatives, notamment avec les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, représentant 600 millions d'euros de contrats. Environ 60 % des achats sont effectués auprès d'entreprises d'Occitanie, favorisant ainsi l'économie régionale. Pour renforcer l'implication des prestataires locaux, des rencontres fournisseurs seront organisées fin avril, incluant une session dédiée au plan rail. La SNCF s'engage également dans la transition écologique en intégrant l'écoconception systématique de ses projets et en favorisant le réemploi des matériaux. Une étude récente sur l'arc languedocien a évalué la résilience de l'infrastructure aux risques naturels, et un plan d'actions spécifique doit maintenant être élaboré.