30/08/2025
Le virage électrique s’accélère dans le secteur du BTP. Longtemps réservés aux véhicules lourds de transport, les certificats d’économies d’énergie (CEE) s’ouvrent désormais aux engins agricoles et de chantier électriques, routiers comme non routiers.
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Un arrêté publié au Journal officiel le 3 août dernier est venu modifier le programme E-Trans, porté par l’Ademe dans le cadre du dispositif national des CEE. Jusqu’ici, ce soutien financier concernait uniquement l’achat, la location longue durée ou le rétrofit de poids lourds, autobus, autocars et navettes urbaines électriques.
Désormais, les pelles, chargeuses, tracteurs ou encore compacteurs électriques entrent dans le champ d’application du programme. Cette extension marque une étape importante pour des secteurs encore très dépendants des carburants fossiles.
Le dispositif est valable jusqu’en 2028, offrant ainsi une visibilité précieuse aux acteurs du BTP et du monde agricole. Les entreprises pourront valoriser leurs investissements en matériels électriques en mobilisant les CEE, ces « droits à subvention » générés par les économies d’énergie réalisées.
Pour l’Ademe, l’enjeu est clair : décarboner progressivement les activités les plus consommatrices d’énergie, sans freiner leur compétitivité. Les engins électriques, encore plus coûteux à l’achat que leurs équivalents thermiques, pourront ainsi trouver plus facilement leur place sur les chantiers.
L’ouverture des CEE aux engins de chantier constitue un signal fort pour la filière », estime un acteur du secteur. « C’est une étape attendue pour accompagner la montée en puissance de solutions électriques adaptées au BTP. »
Avec cette mesure, la transition énergétique gagne un nouveau terrain : celui des chantiers et des exploitations, où l’électrification pourrait rapidement changer le visage des pratiques professionnelles.
Cliquez-ici pour consulter l'arrêté publié au Journal officiel
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