Clermont accueille Cycl’Eau

Les 5 et 6 novembre 2025, le Polydome de Clermont-Ferrand accueillera une nouvelle édition du salon Cycl’Eau, événement de référence pour les acteurs de la gestion de l’eau. Organisé en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Clermont Auvergne Métropole et Vichy Communauté, ce rendez-vous rassemblera l’ensemble des acteurs publics, institutionnels et privés de la filière.

Sponsor d'Intertas.info

Pendant deux jours, près de 60 exposants présenteront leurs solutions et innovations à travers un programme de conférences, tables rondes et ateliers thématiques.

Les échanges porteront sur la gestion des eaux pluviales, les PGSSE, la protection de la ressource, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) ou encore la planification territoriale de l’eau.

Le salon s’articulera autour de plusieurs espaces dédiés :

• les villages d’experts de l’innovation (Aquanova, Soltena) ;
• les villages partenaires (Agence de l’eau Loire-Bretagne, Clermont Auvergne Métropole, GRAIE) ;
• l’espace Pédag’eau, en collaboration avec l’Office international de l’eau (OIEau), dédié à la sensibilisation et au partage des bonnes pratiques.

La région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une diversité climatique marquée, désormais impactée par des épisodes de chaleur plus fréquents et intenses. Si les volumes annuels de précipitations restent stables, leur répartition devient plus irrégulière, concentrée sur des périodes plus courtes, avec des épisodes pluvieux plus violents. Ces évolutions modifient profondément le cycle de l’eau et interrogent sa disponibilité future.

Sponsor d'Intertas.info

Bien que globalement bien dotée en eau, la région voit ses déséquilibres territoriaux se renforcer :

• déficit hydrique accru des sols,
• évapotranspiration plus importante,
• étiages estivaux plus sévères.

Les projections climatiques annoncent une hausse continue des températures et une réduction du manteau neigeux, accentuant la pression sur la ressource et la dégradation potentielle de la qualité des eaux.

Selon les Agences de l’eau, les affluents du Rhône (Saône, Loue, Ognon...) pourraient voir leur débit diminuer de 20 à 50 % d’ici 2050, et jusqu’à 75 % pour l’Isère ou la Durance.

Cette situation renforce la nécessité d’une surveillance rigoureuse des eaux superficielles et souterraines afin d’adapter les politiques de gestion à long terme.
La préservation, la qualité et le partage équitable de la ressource doivent devenir des priorités partagées.

Face à ces enjeux, la mobilisation collective s’impose pour économiser, protéger et mieux répartir l’eau, ressource essentielle à la résilience et au développement durable des territoires.

Sponsor d'Intertas.info, qui nous permet de vous informer