03/12/2025
Réunis mardi 3 décembre à Argelès-sur-Mer (66), les partenaires du projet de Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) ont tenu un Comité de pilotage à l’invitation d’Antoine Parra, président de la Communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (CC ACVI). Une étape clé pour faire avancer un projet ambitieux, appelé à devenir une référence en matière de gestion durable de l’eau.
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Face à la raréfaction de la ressource en eau, le projet REUT constitue une réponse concrète pour sécuriser l’irrigation des exploitations agricoles, y compris en période de sécheresse. Les agriculteurs, étroitement associés depuis les premières études, sont au cœur de la démarche. « Sans eux, il n’y a pas de projet », rappelle Antoine Parra. En contrepartie de l’utilisation de l’eau recyclée, ils s’engagent sur des volumes et un tarif permettant d’assurer l’équilibre économique du dispositif.
Un accord a été conclu en novembre fixant le tarif de l’eau à 0,20 € par m³. Un prix volontairement modéré pour soutenir la filière agricole. « Ce tarif ne couvre pas l’intégralité des coûts, mais nous avons fait un choix politique fort : accompagner durablement notre agriculture et préserver notre territoire », explique Antoine Parra.
Avec un budget estimé à 13 millions d’euros, dont 2 millions déjà attribués au titre du fonds hydraulique, le projet bénéficie d’un fort soutien institutionnel. Les services de l’État suivent le dossier de près, et les équipes de la Régie des Eaux de la CC ACVI sont saluées pour la qualité de leur travail. « Il n’existe pas d’équivalent sur le bassin Rhône-Méditerranée-Corse », confirme Matthieu Blanchard de l’Agence de l’Eau. Une reconnaissance qui souligne le caractère exemplaire du projet.
Cap sur le printemps 2026
L’objectif est clair : livrer l’eau aux exploitations agricoles dès le printemps 2026. Si le calendrier est contraint, l’ensemble des partenaires affiche une confiance partagée. « Le projet est sur la bonne voie, avec des points de vigilance identifiés mais maîtrisables », souligne Christine Portero-Espert. Elle encourage la collectivité à poursuivre et intensifier le dialogue avec les agriculteurs et les financeurs.
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Pour accompagner la mise en œuvre du projet :
Le projet de REUT en bref
Premier lauréat sur le plan national du plan hydraulique mis en place par l’État, le projet vise à traiter 1,3M de m3 d’eau en sortie de la station d’épuration d’Argelès-sur-Mer.
Classée catégorie B, l’eau de REUT sera propre à l’irrigation en goutte à goutte pour l’arboriculture et la viticulture. Elle permettra d’irriguer 600 hectares de terres agricoles entre Argelès-sur-Mer et Montesquieu-des-Albères. Autant de ressources qui ne seront pas prélevées dans les réserves naturelles.
Pour cela, la STEP sera équipée d’un module de traitement complémentaire et un réseau de canalisation sera créé afin d’acheminer l’eau vers les parcelles de 7 agriculteurs et du réseau de l’ASA du Canal des Albères.
Des bornes d’irrigation connectées permettront enfin aux exploitants de prélever l’eau de REUT pour compléter leurs besoins journaliers.
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01/12/2025
Une trancheuse MARAIS, équipée de la solution de géoréférencement automatisé pour trancheuse GCTrackr, a récemment traversé l’Atlantique pour être déployée au cœur des contrées les plus reculées de la belle province canadienne.
Cette mission grandeur nature illustre la volonté constante des équipes en charge du projet d’innover et de repousser les limites du géoréférencement des réseaux, en éprouvant la solution dans des environnements extrêmes, là où les infrastructures de communication traditionnelles sont inexistantes.
Un objectif clair : géoréférencer sans réseau GSM
L’objectif de cette expérimentation était à la fois simple et ambitieux : démontrer que GCTrackr est en mesure d’assurer un géoréférencement en temps réel, y compris dans des environnements totalement dépourvus de couverture GSM.
Un véritable enjeu pour les chantiers situés en zones isolées, forestières, montagneuses ou rurales, où la transmission des données constitue encore un frein majeur à la digitalisation des travaux. Ce type de contrainte technique limite souvent la fiabilité des relevés et ralentit l’exploitation des données.
Une technologie satellite pour des performances inchangées

Pour relever ce défi, la trancheuse MARAIS a été équipée de la connectivité satellitaire fournie par Starlink, garantissant un accès Internet haut débit même en l’absence totale de réseau mobile. Cette technologie a permis à la machine de :
Grâce à cette infrastructure satellitaire, GCTrackr a conservé l’intégralité de ses performances opérationnelles, comme sur un chantier bénéficiant d’une couverture GSM classique.
Des résultats à la hauteur des attentes
Les résultats observés sont probants : le réseau nouvellement posé a été géoréférencé en temps réel, et le plan de récolement (as-built) a été généré instantanément, avec un haut niveau de précision.
Cette automatisation apporte de nombreux bénéfices aux équipes terrain ainsi qu’aux maîtres d’ouvrage :
GCTrackr : la performance, partout, tout le temps
Cette expérimentation démontre une évidence : la solution GCTrackr garantit un haut niveau de performance, même dans les environnements les plus contraints.
Une nouvelle étape est ainsi franchie dans l’automatisation, la fiabilité et la modernisation du géoréférencement des réseaux, ouvrant la voie à des déploiements à grande échelle, sans dépendance aux infrastructures de télécommunication traditionnelles.
27/11/2025
Le groupe NGE démarre la deuxième phase des travaux de réhabilitation du canal de la Haute-Crau pour le compte de la Communauté d’Agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM). Cette opération structurante vise à sécuriser et à pérenniser l’approvisionnement en eau agricole, une ressource essentielle à la production et à l’économie locale du territoire de la Crau.
Après avoir mené avec succès une première phase de modernisation entre 2022 et 2024, ayant permis de sécuriser la partie amont de l’ouvrage, NGE engage aujourd’hui ce nouveau chantier majeur de sécurisation hydraulique au niveau du Mas d’Artaud. En remportant ce second marché, l’entreprise confirme son savoir-faire dans la réhabilitation d’ouvrages complexes, notamment dans des environnements à fortes contraintes techniques et environnementales.
Face aux dégradations importantes constatées sur l’aqueduc aérien du chemin de Falet, long de 660 mètres, et au risque d’effondrement identifié, NGE réalise la démolition de l’ouvrage existant et sa substitution par une canalisation enterrée moderne. Cette nouvelle infrastructure, plus résistante et mieux adaptée aux enjeux climatiques, permettra de garantir la continuité du service hydraulique sur le long terme.
Pour mener à bien cette opération complexe, NGE mobilise les expertises complémentaires de ses filiales : Guintoli, mandataire en charge de la démolition et des terrassements ; EHTP pour les réseaux et les travaux hydrauliques ; Bérengier Dépollution pour les opérations de désamiantage, ainsi que le partenaire externe Masoni.
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Cette organisation permet d’assurer une démolition maîtrisée, la pose de la canalisation enterrée et la gestion des nombreuses contraintes techniques et environnementales propres au site, tout en garantissant la sécurité des équipes et des riverains.
Au-delà de sa dimension technique, le chantier s’inscrit dans une démarche sociale forte. Dans le cadre de sa politique d’insertion, NGE applique la clause sociale du marché en consacrant 450 heures à l’insertion professionnelle, contribuant ainsi à l’accès à l’emploi sur le territoire.
Cette seconde phase de travaux illustre une nouvelle fois l’expertise reconnue de NGE dans la réhabilitation et la sécurisation d’infrastructures hydrauliques stratégiques, au service des territoires et de leurs enjeux économiques et environnementaux.
« Nous sommes fiers de participer à la deuxième phase de cette opération emblématique. Ce projet illustre l’expertise de NGE dans la réhabilitation d’ouvrages hydrauliques complexes et essentiels à la vie économique d’un territoire. Mobiliser nos expertises pour des projets de cette ampleur traduit notre volonté de protéger la ressource en eau et de contribuer à la transition écologique », déclare Grégoire Becker, directeur régional NGE.
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26/11/2025
Une passation historique se profile pour le réseau de chauffage urbain parisien, le plus vaste de France et l’un des plus importants d’Europe. S’étendant sur plus de 500 km de canalisations souterraines, il alimente environ un quart des bâtiments de la capitale – copropriétés, entreprises, hôpitaux, monuments – ainsi que les réseaux de seize communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.
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Mardi 25 novembre, la mairie de Paris a annoncé son intention de confier la gestion de ce réseau à Dalkia, filiale d’EDF, à compter de 2027. Cette décision marque un tournant majeur et constitue une lourde défaite pour Engie, dont la filiale, la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), exploite ces infrastructures depuis 1927.
L’attribution définitive dépend désormais du Conseil de Paris, qui se réunira entre le 16 et le 19 décembre pour valider ou non le choix de la municipalité. Dalkia, pour sa part, a déclaré : « Ce serait un grand honneur d’être choisi pour ce projet majeur », restant prudente avant la décision officielle.
Le contrat proposé à Dalkia serait exceptionnel : il s’étendrait sur 25 ans, avec un chiffre d’affaires total estimé à 15 milliards d’euros. Pour renforcer sa candidature, la filiale d’EDF s’est associée à Eiffage et à la RATP, formant un consortium combinant expertise énergétique, infrastructures et mobilité.
Si la passation se confirme, elle pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le chauffage urbain parisien, avec des perspectives de modernisation et de transition énergétique pour l’un des réseaux stratégiques de la capitale.
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26/11/2025
Les équipes de SERPOLLET Agence HTB Grands Travaux (Groupe Serfim), intégrées au sein du groupement FASSET, ont lancé avec succès la phase de déroulage des câbles du projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne par le Golfe de Gascogne, porté par INELFE – co-entreprise de RTE et de son homologue espagnol Red Eléctrica. Cette étape clé, démarrée en temps et en heure, constitue une avancée majeure pour ce chantier d’envergure transfrontalière.
Reconnu pour son expertise dans la conduite d’opérations complexes, SERPOLLET garantit qualité et sécurité pour ce projet ambitieux. Les équipes doivent relever des défis logistiques et techniques considérables, notamment le déchargement et le déroulage de tourets imposants, mesurant jusqu’à 6 mètres de long, 4,5 mètres de diamètre et pesant 70 tonnes, sur des longueurs pouvant atteindre 2 kilomètres.
Cette phase, qui se poursuivra jusqu’au début de l’année 2027, illustre l’engagement et le savoir-faire des équipes dans la réalisation de projets d’envergure tels que le Golfe de Gascogne, soutenu par la Commission Européenne et la Banque Européenne d’Investissement.
Tous les acteurs impliqués ont été salués pour ce démarrage réussi, marquant une nouvelle étape importante dans le développement des infrastructures électriques transfrontalières.
L’interconnexion France–Espagne constitue un projet énergétique majeur pour l’Europe : elle permettra de renforcer la sécurité d’approvisionnement, d’intégrer davantage d’énergies renouvelables et de consolider le marché électrique européen. Grâce à ses 400 km de câbles sous-marins en courant continu haute tension (HVDC), avec une capacité de transport de 2 000 MW, elle relie durablement les deux réseaux nationaux et réduit les pertes d’énergie sur longue distance.
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Au-delà de la technique, ce projet représente un levier pour la transition énergétique : optimiser les échanges d’électricité renouvelable, réduire le recours aux centrales fossiles et améliorer la résilience des réseaux face aux aléas climatiques.
Le chantier mobilise des moyens industriels et environnementaux impressionnants : navires câbliers spécialisés, forage dirigé pour protéger le littoral et enfouissement des câbles pour limiter l’impact sur la faune et les activités maritimes. Le projet bénéficie du soutien de la Commission européenne et de la Banque européenne d’investissement, confirmant son importance stratégique pour l’Europe.
Le groupement FASSET, composé du Groupe FAYAT (Razel-Bec, Fayat TP, Fayat Power), de SERPOLLET, ETPM et de SEMI France, mobilise ses expertises pour garantir la réussite de cette infrastructure d’envergure européenne, symbole concret de l’Europe de l’énergie et de la transition vers un système électrique plus fiable, durable et solidaire.
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25/11/2025
Le Canal Seine-Nord Europe franchit une étape décisive avec le lancement des consultations en vue de l’attribution des cinq marchés de travaux principaux de Terrassements, Ouvrages d’Art et Rétablissements de Communication (TOARC)pour les secteurs 2, 3 et 4.
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Cinq marchés TOARC pour 89 kilomètres de canal
Suite à l’obtention de l’autorisation environnementale pour les secteurs compris entre Passel et Aubencheul-au-Bac, délivrée par l’État le 9 août 2024, la Société du Canal Seine-Nord Europe (SCSNE) poursuit le déploiement de nombreuses consultations relatives aux marchés de travaux, notamment les marchés principaux.
Après avoir lancé l’ensemble des consultations concernant les écluses du Canal Seine-Nord Europe (Oisy-le-Verger, Noyon, Catigny, Allaines, ainsi que l’écluse de jonction avec le canal du Nord et celle de Marquion), ce sont désormais les marchés principaux dits TOARC — Terrassements, Ouvrages d’Art et Rétablissements de Communication — qui mobilisent les entreprises.
Le marché TOARC du secteur 1 est, quant à lui, en phase d’analyse des offres finales et sera notifié au cours du premier trimestre 2026.
Une procédure marché guidée par la politique Achats de la SCSNE
Adoptée le 1 er octobre 2020 par le Conseil de surveillance de la SCSNE, la Politique Achats de la SCSNE invite les entreprises candidates à devenir les partenaires de la transformation durable des territoires, et suivre ainsi les objectifs de sécurité, d’emploi et de développement des territoires, d’environnement et d’innovation. La procédure pour ces marchés TOARC déclinera cette politique à travers plusieurs mesures essentielles, parmi lesquelles :
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Les mesures de prévention pour garantir la sécurité sur les chantiers : cette préoccupation majeure pour le maitre d’ouvrage est traduite dans les pièces du marché notamment par l’intégration d’une clause d’interprétariat, l’obligation pour tous les compagnons amenés à travailler sur les chantiers du Canal de passer le Passeport prévention Canal, ou encore des pénalités pour manquement aux obligations de sécurité,
Lire la suite du communiqué et pour plus d’informations :

21/11/2025
Souvent ignorés ou considérés comme de simples éléments du mobilier urbain, les grilles et avaloirs jouent pourtant un rôle fondamental dans la gestion des eaux pluviales. En assurant la collecte et l’évacuation des eaux de pluie, ils contribuent activement à la prévention des inondations et à la protection de notre environnement urbain.
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Installés sur nos routes et trottoirs, ces dispositifs discrets remplissent une fonction vitale, notamment lors des intempéries. Leur présence stratégique sur la voirie permet de canaliser efficacement les eaux de ruissellement vers les réseaux d’assainissement, évitant ainsi l’accumulation d’eau sur la chaussée, les débordements et les dégâts potentiels aux infrastructures.
Parmi ces dispositifs, l’avaloir de chaussée se distingue par sa conception multifonctionnelle. Il assure notamment :
La collecte des eaux pluviales, en les redirigeant vers le collecteur principal du réseau d’assainissement ;
La décantation des sables et débris, pour éviter l’encrassement prématuré des canalisations ;
Le blocage des remontées d’odeurs, grâce à une architecture qui limite les nuisances olfactives en provenance du réseau souterrain.
Pour garantir leur performance, les grilles et avaloirs font l’objet de campagnes de nettoyage régulières. Deux opérations d’entretien sont planifiées chaque année : une première entre novembre et décembre, et une seconde entre mai et juin. En cas d’événements météorologiques exceptionnels, des interventions ponctuelles peuvent également être déclenchées pour assurer la continuité du service et la sécurité des usagers.
Balisage du chantier
Avant toute opération, les équipes mettent en place un balisage conforme pour sécuriser la zone et limiter l’impact sur la circulation. Ce balisage est déplacé au fur et à mesure de l’avancement.
Pompage des déchets
Les plus gros déchets sont d’abord retirés manuellement. Ensuite, un camion hydrocureur aspire les résidus plus fins et les liquides présents dans le dispositif.
Nettoyage à haute pression
Enfin, un rinçage à haute pression permet de décrasser l’intérieur de l’avaloir ainsi que le regard d’accès. La plaque est ensuite refermée après vérification de son bon état.
Si ces interventions passent souvent inaperçues, elles sont pourtant indispensables au bon fonctionnement du réseau d’assainissement et à la sécurité des usagers. Grâce à elles, les infrastructures urbaines restent opérationnelles, même en cas de fortes intempéries.
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19/11/2025
Selon RTE, la nouvelle ligne électrique des Boucles de la Seine soutiendra la transition énergétique en Normandie. Le chantier de cette future liaison à haute tension, estimé à 500 millions d’euros, a débuté en septembre 2025 avec la construction d’un poste à Sandouville. D’ici 2029, cette infrastructure reliera Le Havre à Rougemontiers, dans l’Eure, en traversant treize communes.
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La future ligne permettra de multiplier par cinq la capacité électrique des zones industrielles du Havre et de Port-Jérôme et pourra alimenter jusqu’à trois millions de foyers. Elle s’adresse à la fois aux entreprises locales souhaitant réduire leur empreinte carbone en remplaçant les énergies fossiles par de l’électricité verte, et aux particuliers, pour des usages futurs tels que les véhicules électriques ou les pompes à chaleur.
Le projet répond également à une demande croissante de raccordements. Plus d’une dizaine de contrats sont déjà signés, notamment avec la future usine de production d’hydrogène près de Port-Jérôme, la plus grande d’Europe, qui nécessitera une consommation électrique importante.
Un troisième objectif consiste à transporter l’énergie produite par les futurs parcs éoliens en mer, prévus d’ici 2030 au large de Dieppe - Le Tréport, Courseulles et Centre Manche. La nouvelle liaison pourra acheminer cette électricité vers la terre ferme et la redistribuer localement.
Pour réduire son impact environnemental, le tracé sera enterré sur la portion située dans la réserve de l’estuaire entre Le Havre et Port-Jérôme. En revanche, sur la partie euroise, la puissance transportée est trop importante pour que le souterrain soit techniquement compatible.
Le chantier de la « Transition énergétique des Boucles de la Seine », qui s’étendra jusqu’en 2029, représente un investissement stratégique pour l’alimentation électrique de la Normandie et le soutien à la transition énergétique sur le territoire.
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18/11/2025
Pour accompagner l’arrivée des ferries électriques et hybrides, un important chantier est en cours entre Ranville et le port de Ouistreham (Calvados). L’objectif : acheminer une forte puissance électrique depuis le poste source de Ranville, situé à dix kilomètres, afin d’alimenter de futures bornes de recharge pour les navires.
Dès 2030, les ports européens devront fournir une alimentation suffisante aux porte-conteneurs et aux navires à passagers durant leurs escales. Cette obligation pousse les ports à accélérer leur électrification pour réduire les émissions à quai. À Ouistreham, le futur dispositif reposera sur une liaison haute puissance connectée au réseau alimenté notamment par la centrale de Flamanville.
Démarré en septembre 2025 par la société Elitel Réseaux, le chantier représente un investissement d’un million d’euros, dont 393 000 € financés par Enedis. Les travaux, qui doivent s’achever en mai 2026, longent l’Orne et le canal avant de rejoindre les quais des ferries. Le passage sous le canal de Caen à la mer constitue la principale difficulté.
Sur la majorité du tracé, une trancheuse permet de poser le câble à grande vitesse : jusqu’à un kilomètre par jour, réduisant fortement la gêne pour la circulation. Pour franchir le canal, un forage guidé de 450 mètres est réalisé à 19 mètres de profondeur par la société Huré, avec un suivi millimétrique pour contourner les obstacles. Une fois le passage élargi, un tube sera installé pour accueillir les câbles.
Ce projet prépare le port de Ouistreham à la transition énergétique maritime, en rendant possible l’alimentation électrique à quai des ferries et futurs navires propres.
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18/11/2025
À Clermont-Ferrand, le microtunnelier Monique a été officiellement baptisé lors d’une cérémonie qui a rassemblé élus et acteurs du chantier. Pendant les trois prochaines semaines, cet engin sera chargé du fonçage d’une conduite PRV de 1,2 mètre de diamètre sur une distance de 145 mètres, renforçant le réseau d’assainissement de la métropole.
Ce nouveau tir s’inscrit dans la continuité des travaux réalisés par le microtunnelier Chantal, qui avait déjà permis la pose de conduites PRV de 1,4 mètre de diamètre sur des longueurs de 216 et 324 mètres, contribuant à la construction d’un nouveau collecteur d’assainissement en direction de la station d’épuration des 3 rivières.
Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du nouveau schéma directeur d’assainissement de Clermont Auvergne Métropole, tout en préparant le terrain pour le projet InspiRe – Clermont Métropole, visant à moderniser et sécuriser le réseau d’assainissement du territoire.
Le baptême du microtunnelier a eu lieu en présence de plusieurs personnalités : Monique Constantin, Adjointe Administrative et marraine de l’engin, Christophe Vial, vice-président de la métropole, et Robin Adam, Directeur Activité SADE.
La station d’épuration des 3 rivières, vers laquelle le collecteur dirige les eaux usées, joue un rôle central dans le traitement des eaux de la métropole. Elle prend en charge non seulement les eaux usées mais aussi, en partie, les eaux pluviales dans les réseaux unitaires, pour restituer à la rivière Artière une eau conforme aux normes européennes.
Moderne et performante, la station a une capacité de 425 000 équivalents habitants et fonctionne en cinq étapes d’épuration, avec une attention particulière portée à l’élimination des mauvaises odeurs afin de limiter les désagréments pour les riverains.
Ce chantier illustre la volonté de Clermont Auvergne Métropole de concilier modernisation des infrastructures et qualité de vie, tout en anticipant les besoins futurs du territoire.
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17/11/2025
Dans le cadre du chantier de sécurisation de l’usine de traitement de la Comté, qui fournit la majeure partie de la Guyane en eau potable, Altero mène une opération de renforcement du réseau sans précédent au niveau mondial.
L’entreprise intervient dans des conditions géographiques et logistiques particulièrement exigeantes, au sein d’un projet conduit en conception–réalisation :
Pour répondre aux fortes contraintes du cahier des charges, Altero a choisi la conduite souple Rädlinger Primus Line, offrant des avantages déterminants :
Cette première mondiale illustre la capacité d’Altero à concevoir et déployer des solutions innovantes pour la pose de réseaux sous pression dans des environnements parmi les plus complexes.
L’opération marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des infrastructures hydrauliques en Guyane.
Altero remercie son client, la CACL Guyane, pour la confiance accordée, ainsi que BRL Ingénierie et GTI pour la supervision et l’accompagnement du projet. Source : ALTERO - Global Solutions Rehabilitation
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16/11/2025
Mégalis Bretagne a confié à Orange Concessions le déploiement et l’exploitation de la fibre optique sur cinq îles emblématiques du littoral breton. Le projet « Enez Fibre » — « enez » signifiant « île » en breton — marque une étape
majeure du programme Bretagne Très Haut Débit, avec le raccordement progressif d’Ouessant, Molène, Sein, Houat et Hoëdic.
Menée par Orange Concessions avec le soutien de sa filiale THD Bretagne, l’initiative vise à offrir à chaque Breton, sur le continent comme sur les îles, un accès équitable au très haut débit d’ici 2026.
À l’issue des travaux, habitants et acteurs économiques bénéficieront de services identiques à ceux du continent, renforçant attractivité, dynamisme économique et inclusion numérique. Télétravail, continuité des services publics, tourisme et développement économique : les usages numériques sont essentiels pour garantir l’équité entre territoires.
Orange Concessions, sélectionnée via un appel à manifestation d’intérêt, assurera la construction et l’exploitation du réseau pendant dix ans, avec l’appui de THD Bretagne pour une gestion homogène et une commercialisation ouverte à tous les opérateurs.
Le déploiement prendra en compte les contraintes insulaires — conditions météorologiques, espaces protégés, logistique maritime et saisonnalité touristique — afin de garantir une infrastructure fiable, durable et facilement maintenable.
Pour en savoir plus consultez le communiqué d'Orange Concessions
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