17/10/2025
Alors que la gestion de l’eau se complexifie en raison des activités humaines et du dérèglement climatique, une étude de la Banque des Territoires, basée sur l’analyse de la commande publique entre 2019 et 2024, révèle des investissements fragmentés et globalement stables des collectivités locales.
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Pour mieux comprendre la dynamique d’investissement des collectivités dans le secteur de l’eau, la Banque des Territoires publie une vaste étude reposant sur l’analyse de l’ensemble des consultations publiques de 2019 à 2024. Cette étude, qui porte sur tous les investissements liés au cycle de l’eau, met en lumière les grandes tendances du secteur.
« Nous sommes fiers de partager les résultats de notre étude, qui éclairent la dynamique du secteur de l’eau, où la Banque des Territoires est devenue un acteur clé grâce à son programme Aquagir. Face à l’ampleur des défis liés à la gestion de la ressource en eau, notre ambition est de jouer un rôle de levier sur ces investissements publics et d’observer une tendance à la hausse dans les prochaines éditions de l’étude. » — Solène Le Fur, directrice du programme Aquagir de la Banque des Territoires
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Stabilité du niveau d’investissement entre 2019 et 2024 : Les investissements publics dans le secteur de l’eau se sont maintenus à environ 5,3 milliards d’euros par an pour les marchés publics, alors même que le déficit d’investissement annuel est évalué à 13 milliards d’euros par le Cercle Français de l’eau. Si les consultations liées au petit cycle de l’eau (eau potable et assainissement) restent majoritaires — représentant environ 80 % du montant global des consultations sur la période —, l’étude révèle que le secteur demeure très fragmenté : 85 % des marchés publics sont inférieurs à 500 000 €.
Polarisation géographique des consultations : Les consultations du petit cycle proviennent principalement de territoires où les communes ont largement transféré leurs compétences eau et assainissement aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), aux syndicats mixtes ou aux grandes régies urbaines, principalement dans les départements disposant d’une forte capacité d’investissement (bassins de population, syndicats mixtes et intercommunalités importants).
Les consultations du grand cycle, en revanche, se concentrent dans les zones les plus exposées aux risques de sécheresse, d’inondations ou de recul du trait de côte, en particulier les territoires littoraux (y compris outre-mer) et les vallées fluviales (Gironde, Hérault, Nord, Pas-de-Calais, Loiret, etc.).
Hausse des marchés publics de prestations d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre : Cette tendance traduit le besoin croissant d’accompagnement des collectivités pour initier leurs projets, qui se concrétiseront dans les années à venir, selon l’effet d’entraînement observé entre « montée en connaissance » et passage à l’action.
Cette hypothèse de « gestation des projets » liés à l’eau est confirmée par l’Observatoire de la transformation écologique de la Banque des Territoires, qui constate une hausse des intentions d’investissement sur l’eau chez les collectivités locales interrogées.
Ce besoin d’accompagnement trouve une réponse dans des dispositifs comme le programme Aquagir de la Banque des Territoires, qui soutient les collectivités dans leurs projets de préservation de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Depuis 2023, la part des Aquaprêts dans le financement des infrastructures de gestion de l’eau par les collectivités locales a nettement progressé, représentant désormais entre 20 % et 25 % des investissements annuels recensés selon l’étude.
Le nouveau dispositif d’animation des collectivités locales du programme aquagir Pour accroître encore son impact, le programme aquagir lancera dès la fin d’année 2025 un dispositif d’animation des collectivités adhérentes au programme, qui viendra compléter les ressources déjà à disposition sur la plateforme aquagir.fr (kits de sensibilisation sur les enjeux de l’eau, les responsabilités des élus, les coûts et financement, les idées reçues) et aquarepère. |
Méthodologie de l’étude
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Consulter l’intégralité de l’étude de la Banque des Territoires
17/10/2025
Indispensable à la sécurité et au confort des usagers, l’éclairage public participe également à la convivialité et à l’attractivité des espaces urbains. Mais pour les collectivités, il représente un poste de dépense conséquent. Face à cet enjeu, de nombreux gestionnaires s’engagent désormais dans une démarche d’optimisation énergétique fondée sur l’innovation technologique.
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Le pilotage intelligent de la puissance lumineuse, associé au remplacement des sources par des équipements plus performants, permet aujourd’hui de diviser la facture d’électricité par deux, voire par trois. Ces gains s’obtiennent sans altérer la qualité de l’éclairage ni recourir à l’extinction nocturne.
La LED, un choix incontournable
La conversion des luminaires traditionnels vers la technologie LED reste le moyen le plus efficace pour réduire la consommation et limiter la pollution lumineuse. En 2025, les LED devraient représenter près de la moitié du parc d’éclairage public français — une évolution majeure vers un modèle plus économe et respectueux de l’environnement.
Autre levier de transformation, le Marché Global de Performance Énergétique (MGPE), soutenu par le Fonds vert et les Certificats d’économie d’énergie (CEE). Ce dispositif intègre la conception, la rénovation, l’exploitation et la maintenance des installations, tout en engageant l’entreprise sur des objectifs de performance mesurables. Il offre également un accompagnement précieux aux collectivités dans la recherche de financements.
L’installation d’un système de télégestion peut générer jusqu’à 20 % d’économies supplémentaires. Ce dispositif permet de suivre à distance la consommation et l’état des luminaires, d’adapter les horaires d’allumage selon la météo, et de moduler l’intensité lumineuse selon les besoins locaux — sans perturber la vie des riverains ni compromettre la vidéoprotection.
« Multipliez quelques minutes d’allumage économisées chaque jour par des milliers de points lumineux, et ces ajustements deviennent de réelles économies. »
La télégestion offre aussi la possibilité de créer des scénarios d’éclairage dynamiques, adaptés aux événements locaux ou à la mise en valeur du patrimoine.
De plus en plus intégré aux réseaux urbains, l’éclairage public devient une véritable infrastructure connectée. Grâce à des capteurs embarqués, chaque luminaire peut contribuer à la régulation du trafic, à la surveillance de la qualité de l’air ou encore au pilotage de l’arrosage automatique des espaces verts. Certains modèles intègrent même des bornes Wi-Fi ou de recharge pour véhicules électriques, faisant de l’éclairage public un pilier essentiel de la ville durable et intelligente.
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16/10/2025
La Fédération France Sans Tranchée Technologies (FSTT) donne rendez-vous à tous les acteurs des réseaux le jeudi 20 novembre 2025, au Centre de Congrès Prouvé de Nancy, pour sa 29ᵉ Journée Technique “sans tranchée”.
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Chaque année, la FSTT part à la rencontre des acteurs de terrain à l’occasion de ses Journées Techniques régionales. Ces événements, organisés en partenariat avec les collectivités locales, les Agences de l’eau, ainsi que les AITF et ATTF régionales, rassemblent l’ensemble des professionnels impliqués dans la gestion, la maintenance et le développement des réseaux — maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises et fournisseurs des secteurs eau, assainissement, électricité, gaz, fibre optique, télécommunications, et bien d’autres encore.
Véritable vitrine nationale des techniques sans tranchée, cette journée allie conférences thématiques, retours d’expérience terrain, et exposition d’entreprises spécialisées présentant leurs savoir-faire, équipements et innovations. Les participants y découvrent les dernières avancées technologiques et les solutions concrètes permettant d’intervenir sur les réseaux tout en limitant les nuisances, réduisant les coûts et préservant les infrastructures existantes.
L’objectif : faire connaître les innovations, diffuser les bonnes pratiques et favoriser les échanges autour des solutions qui permettent d’intervenir efficacement sur les réseaux, avec un impact réduit sur l’environnement et la vie urbaine.
Mais au-delà de la technique, ces rencontres sont avant tout un espace de dialogue et de partage d’expérience. Les donneurs d’ordre et les entreprises échangent directement sur leurs besoins, leurs contraintes et leurs retours de terrain. Cette approche pragmatique et collaborative permet d’adapter les pratiques aux réalités locales, de renforcer la compréhension mutuelle et de consolider le lien entre innovation, performance et service public.
Avec ces Journées Techniques régionales, la FSTT confirme son ancrage dans les territoires et son rôle de passerelle entre les acteurs du sans tranchée, au service de réseaux plus durables et plus résilients.
Une démarche de proximité, reconnue et attendue, qui année après année contribue à diffuser la culture du “sans tranchée” et à faire progresser ces techniques partout en France.
Cliquez-ici pour consulter le programme et les exposants de la 29ᵉ Journée “sans tranchée” à Nancy
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15/10/2025
Renouveler une conduite d’eau potable en franchissant une rivière n’est pas un projet courant. C’est pourtant le défi qu’a relevé le Syndicat d’eau potable de Francoulès, avec l’appui technique du SYDED du Lot. Objectif : sécuriser l’alimentation en eau d’Arcambal (46), dont la canalisation principale, vieillissante, menaçait la continuité du service.
Une canalisation à bout de souffle
En service depuis plusieurs décennies, l’ancienne conduite montrait des signes inquiétants de fatigue : fuites à répétition, corrosion, risque de rupture…
« Il devenait urgent d’intervenir », souligne Jérôme Dietsch, président du Syndicat d’eau de Francoulès. Le projet, conduit par le SYDED en tant que maître d’œuvre, a permis le renouvellement de 500 mètres de réseau, dont 170 mètres immergés dans le Lot. Une opération aussi technique que symbolique pour la sécurisation du réseau d’eau potable du territoire.
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Un franchissement hors du commun
Peu de chantiers d’eau potable présentent de telles contraintes. Traverser le Lot nécessitait une logistique millimétrée et une coordination exemplaire entre acteurs publics et entreprises spécialisées.
La société Capraro, experte en réseaux d’eau, a assuré la conduite des travaux. Pour la partie subaquatique, elle a fait appel aux plongeurs d’Altisub, rompus aux interventions techniques sous-marines. Ces derniers ont procédé à l’installation et au lestage de la conduite au fond de la rivière, avant sa mise en pression et sa mise en service.
Changement de cap en pleine opération
Initialement, le franchissement devait être réalisé par forage dirigé. Mais le chantier a réservé son lot d’imprévus : « La tête de forage est restée bloquée. Nous avons dû revoir notre méthode et opter pour une conduite lestée », expliquent Jérôme Dietsch et Romuald Molinié, vice-président du SYDED chargé de l’eau potable, aux côtés de Valentin Marcilly (SYDED) et Philippe Vayssié, conducteur de travaux chez Capraro. Ce changement de technique, validé rapidement, a permis de maintenir le calendrier tout en garantissant la fiabilité et la sécurité de l’ouvrage.
Sécurité maximale sur le chantier
Travailler en milieu aquatique impose des règles strictes. Pour protéger les équipes et les usagers, le service de navigation de la DDT a instauré une interdiction temporaire de navigation sur le secteur pendant les opérations les plus sensibles. Une mesure indispensable pour assurer la sécurité d’un chantier mené dans un environnement aussi atypique que contraint.
Un investissement pour l’avenir
Entièrement financé par le Syndicat d’eau potable de Francoulès, le projet garantit désormais une alimentation en eau pérenne et sécurisée pour la commune d’Arcambal, alimentée depuis les ressources de la Bouriane et de Fontpolémie (Cabrerets).
Ce chantier, alliant technicité, réactivité et coopération interservices, illustre le savoir-faire des collectivités rurales et de leurs partenaires pour relever les défis d’un réseau d’eau toujours plus résilient.
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15/10/2025
Pour célébrer son centenaire, le Groupe Rampa a choisi une approche singulière et profondément humaine : raconter son histoire à travers un ouvrage collectif et vivant, à la croisée du témoignage, de la mémoire et de la transmission.
Plutôt qu’un simple livre commémoratif, le Groupe a imaginé une fresque humaine et entrepreneuriale, nourrie des voix de celles et ceux qui ont contribué à écrire cette aventure. Collaborateurs, anciens, partenaires, membres de la famille… tous ont apporté leur regard, leurs souvenirs, leurs émotions. De cette mosaïque de récits est né un ouvrage d’une rare authenticité.
L’histoire du Groupe Rampa débute en 1925, lorsque Giovanni Rampa, pionnier venu s’installer au Pouzin, pose les premières pierres d’une entreprise familiale bâtie sur le travail, la confiance et l’engagement. Quatre générations plus tard, la même passion anime toujours la société, aujourd’hui dirigée par ses descendants, et engagée dans les grands défis techniques et environnementaux du XXIᵉ siècle.
Ce livre-anniversaire se distingue par son approche participative et intergénérationnelle. Chaque page témoigne de la solidité et de l’humanité du Groupe, mais aussi de sa capacité à se réinventer sans jamais renier ses racines. Il met en lumière un siècle de transmission, d’innovation et de fidélité à des valeurs fondatrices : la proximité, la solidarité et le sens du collectif.
Pensé comme un objet culturel tourné vers l’avenir, l’ouvrage illustre la volonté de Rampa de conjuguer mémoire et modernité, héritage et audace. À travers ce projet original, le Groupe ne se contente pas de regarder en arrière : il affirme sa place « dans la marche du siècle », fidèle à son histoire et résolument tourné vers demain.
Depuis 2022, Bruno, Matthieu, Pierre, Thibault & Paul représentent la 4ème génération
Vendredi 12 septembre, au Pouzin, l’entreprise a soufflé ses cent bougies lors d’une soirée marquante, symbole d’une réussite affirmée et d’une humilité restée intacte chez ses dirigeants.
René Coiro, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes et Président de l’entreprise COIRO, a diffusé le message suivant :
Nous étions pas moins de 1 200 vendredi soir, au Pouzin, en Ardèche, pour célébrer le centenaire du Groupe RAMPA ! Un moment fort, à l’image de cette entreprise qui incarne pleinement les valeurs de notre profession : dynamisme, solidarité et transmission.
Au-delà de ses métiers – eau et travaux publics, énergie, préfabrication, immobilier – le Groupe RAMPA a bâti sa réussite sur une transmission familiale exemplaire.
Aujourd’hui, la quatrième génération prend la relève, preuve de la solidité et de la pérennité d’une histoire écrite dans la durée.
Je pense tout particulièrement à Pierre Rampa, qui a présidé la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes et Les Canalisateurs du Sud-Est, avant de prendre aujourd’hui la tête de Les Canalisateurs au niveau national ; ainsi qu’à Paul Rampa, digne successeur, fortement impliqué au sein de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes et de Les Canalisateurs du Sud-Est.
Avec ses 700 collaborateurs et ses 140 millions d’euros de chiffre d’affaires, le Groupe RAMPA est bien plus qu’une entreprise performante : c’est un modèle, une source d’inspiration pour tout un secteur.
Je suis fier et heureux de pouvoir compter une telle entreprise parmi les acteurs majeurs de notre tissu économique local.
Longue vie au Groupe RAMPA, et que son histoire en inspire bien d’autres !
15/10/2025
Du 18 au 20 novembre prochains, le Parc des Expositions de Paris – Porte de Versailles accueillera le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL), rendez-vous incontournable des élus et acteurs publics. Parmi les exposants, Detect Réseaux, leader français de la détection et du géoréférencement des réseaux enterrés, viendra présenter ses savoir-faire et ses innovations au stand E90 (Pavillon 3).
Depuis plusieurs années, l’entreprise s’impose comme un acteur clé de la sécurisation des chantiers publics et de la prévention des endommagements de réseaux. Ses équipes accompagnent les collectivités locales et les entreprises de travaux publics dans la connaissance précise de leurs sous-sols, un enjeu devenu central à l’heure de la transition des territoires et du développement des infrastructures urbaines.
Sur place, Detect Réseaux mettra en lumière ses principales expertises :
Au-delà de la présentation de ses services, la présence de Detect Réseaux au SMCL traduit une volonté claire : soutenir durablement les territoires dans leurs projets d’aménagement, en alliant précision technique, sécurité et performance opérationnelle.
Les visiteurs du salon pourront rencontrer les équipes de l’entreprise tout au long de l’événement, du 18 au 20 novembre, sur le stand E90 (Pavillon 3), pour échanger autour des solutions concrètes qui contribuent chaque jour à rendre les chantiers plus sûrs et les territoires plus durables.
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15/10/2025
DAF Trucks élargit sa gamme de véhicules avec un châssis 10x4 conçu pour les configurations poids lourds, en particulier dans le secteur de la construction. Pour supporter une charge utile élevée (PTC technique de 52 tonnes) et garantir une excellente maniabilité, ce nouveau châssis FAF à cinq essieux est doté d'un train triple composé d'un double train tandem moteur et d'un essieu fou directeur relevable.
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DAF propose déjà une large gamme de châssis 4x2, 6x2, 6x4, 8x2 et 8x4. Avec l'ajout du châssis FAF 10x4 construit en usine pour les applications de construction lourde, son offre s'enrichit encore.
L'impressionnant châssis à cinq essieux est équipé de deux essieux avant de 8 ou 9 tonnes à suspension à ressort à lames et d'un train triple de 34 tonnes à suspension pneumatique. Ce train triple se compose d'un double train tandem moteur (disponible avec réduction simple ou de moyeu) et d'un essieu fou directeur relevable à commande hydraulique. Cette configuration combine une capacité de charge utile élevée et une maniabilité exceptionnelle.
Les essieux avant doubles et leurs charges sur essieu correspondantes permettent l'installation de grues de manutention lourdes directement derrière la cabine. L'essieu fou directeur du train triple est conçu pour une charge statique de 26 tonnes, ce qui est essentiel pour des tâches telles que le placement et le chargement de conteneurs lourds, où le poids total peut temporairement reposer presque entièrement sur le dernier essieu.
Le châssis FAF peut être équipé de transmissions dotées des moteurs PACCAR MX-11 et MX-13 efficaces et de la transmission automatisée TraXon. La puissance de sortie est comprise entre 300 cv (220 kW) et 530 cv (390 kW).
Le nouveau camion à 5 essieux est disponible en versions XD et XF. La conception bien pensée des deux cabines est parfaitement adaptée à l'utilisation prévue du châssis FAF. Le tableau de bord incliné, les lignes de ceinture de vitres ultra-basses et la vitre latérale en option offrent une excellente visibilité directe autour de la cabine. Les caméras numériques du système de vision numérique DAF, le DAF Corner View et la caméra de recul offrent une visibilité indirecte inégalée des zones à l'avant, à côté et à l'arrière du camion.
Le nouveau châssis FAF 10x4 est désormais disponible à la commande auprès du réseau DAF de plus de 1 100 distributeurs officiels.
14/10/2025
Implantée dans la région lyonnaise, Ageron Bissuel ,acteur majeur des réseaux aériens et souterrains, poursuit son développement en franchissant une nouvelle étape avec l’acquisition de L’Outsider by RISA, une machine synonyme de puissance, sécurité et innovation.
Cet investissement traduit la volonté d’Ageron Bissuel de conjuguer performance, sécurité et innovation pour répondre aux défis techniques de demain. L’entreprise exprime sa reconnaissance envers RISA pour la qualité de la collaboration et la confiance mutuelle qui ont accompagné la concrétisation de ce projet.
L’Outsider, le couteau suisse du forage et du levage : Conçu comme un outil tout-en-un, L’Outsider se distingue par sa polyvalence exceptionnelle. Véritable couteau suisse du forage et du levage, il permet de forer avec une grande précision, de lever en toute sécurité et de protéger les équipes grâce à une commande 100 % radio.
Cette combinaison unique d’innovation, de performance et de sécurité ouvre de nouvelles perspectives pour les clients et partenaires d’Ageron Bissuel.
Une machine compacte, puissante et polyvalente : Pensée pour les chantiers les plus exigeants, L’Outsider se révèle particulièrement efficace sur les terrains difficiles, notamment pour les travaux de levage et d’implantation de poteaux électriques.
Ses principales caractéristiques techniques en témoignent : une charge utile de 12 tonnes en convoi exceptionnel permettant le transport des poteaux par la route, un moteur Cummins Inc. de 148 CV alliant performance et sobriété, et un système de portage innovant permettant au drone de se connecter et se déconnecter de son porteur tout en conservant les poteaux chargés, garantissant ainsi une mise en œuvre rapide sur site.
En option, la machine peut être équipée d’un réservoir d’eau, d’un enrouleur hydraulique (140 bar) et d’une benne à béton de 1 m³, utilisables aussi bien sur route qu’en tout-terrain.
Une fabrication française labellisée
Comme l’ensemble des machines RISA, L’Outsider est conçu et fabriqué en France, dans l’usine de Caussade (Tarn-et-Garonne). Il bénéficie du label Origine France Garantie, gage de qualité, de traçabilité et de savoir-faire industriel national.
Ageron Bissuel salue le travail de ses équipes pour la réussite de cette mise en route, ainsi que l’engagement de Jean-Benoit De Los Santos et Lucas Sanchez, de chez RISA, dont l’expertise a été déterminante dans la formation et la prise en main de cet engin d’exception.
Vers de nouvelles perspectives
Avec L’Outsider by RISA, Ageron Bissuel confirme sa dynamique d’investissement et son engagement dans une transition technologique au service des chantiers modernes. Compact, robuste et intelligent, cet outil incarne pleinement la vision de l’entreprise : innover pour bâtir durablement.
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14/10/2025
Dans le cadre de la modernisation de son réseau électrique et de la transition énergétique de l’agglomération, La Rochelle franchit une nouvelle étape. RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a lancé la déconstruction de la ligne aérienne à 90 000 volts reliant les postes électriques de Beaulieu et de La Pallice, dans le nord de la ville, désormais remplacée par une liaison souterraine en service depuis mars 2025.
Longue de 8,2 kilomètres, cette double ligne aérienne a alimenté pendant plus de cinquante ans La Rochelle, l’ouest de son agglomération, le grand port maritime et l’Île de Ré. Exposée aux conditions salines du littoral, elle présentait des signes avancés de corrosion, nécessitant une intervention urgente.
Pour garantir une alimentation électrique fiable et sécurisée, RTE a opté pour une reconstruction en souterrain, solution à la fois plus discrète et plus résistante aux aléas climatiques. La continuité du service a été assurée dès le début des travaux, avant même le démarrage de la dépose de l’infrastructure aérienne.
Le chantier de déconstruction se déroule en deux phases. La première, engagée depuis octobre 2025, concerne le retrait des câbles aériens, réalisé grâce à des nacelles et des équipements spécialisés. La seconde, prévue pour janvier 2026, verra le démontage des 26 pylônes qui jalonnent le tracé, signant la disparition définitive de cette ligne emblématique du paysage rochelais.
Au-delà de la simple modernisation du réseau, cette opération illustre la stratégie de RTE : adapter ses infrastructures aux exigences de durabilité, de sécurité et d’intégration paysagère, tout en accompagnant la trajectoire de La Rochelle vers la neutralité carbone et une ville plus verte.
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14/10/2025
Le partenariat stratégique entre le Maroc et le Nigéria franchit une nouvelle étape majeure. Les deux pays ont officialisé la création d’une société conjointe chargée de piloter et de coordonner la réalisation du gazoduc Nigéria–Maroc, un chantier titanesque estimé à près de 25 milliards de dollars. Présenté comme l’un des projets énergétiques les plus ambitieux d’Afrique de l’Ouest, il doit permettre d’accélérer la mise en œuvre des travaux et de renforcer la mobilisation des financements internationaux, rapporte le quotidien nigérian The Guardian.
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Un cap décisif dans la structuration du projet : Pour Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), la création de cette société marque « une avancée déterminante dans la structuration financière et technique du projet », offrant « une visibilité accrue sur son déploiement ».
La gouvernance du gazoduc reposera sur une société mère chapeautant plusieurs filiales régionales responsables de tronçons spécifiques. Ce modèle de gestion a reçu l’aval de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), renforçant la légitimité institutionnelle et régionale du projet.
Long de près de 6.000 kilomètres, le futur gazoduc traversera treize pays de la façade atlantique de l’Afrique de l’Ouest, reliant le Nigéria au Maroc avec une capacité de transport estimée entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Environ 400 millions d’habitants devraient bénéficier directement de cette nouvelle infrastructure, qui alimentera à la fois les marchés locaux et régionaux.
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Les pays enclavés comme le Niger, le Burkina Faso ou le Mali seront également connectés au réseau. À son extrémité nord, le gazoduc se branchera sur le gazoduc Maghreb–Europe, ouvrant un accès direct au marché européen pour le gaz nigérian. Les études techniques, finalisées à la mi-2025, ont d’ores et déjà permis de confirmer le tracé définitif de l’infrastructure.
Le projet attire un nombre croissant de partenaires. En juillet dernier, le Togo a officiellement rejoint l’initiative, aux côtés de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), de l’ONHYM et de la Société togolaise de gaz (SOTOGAZ).
Plusieurs bailleurs de fonds de premier plan soutiennent déjà le projet : la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement, le Fonds de l’OPEP pour le développement international, ainsi que les Émirats arabes unis, récemment mentionnés par la ministre marocaine de la Transition énergétique, Leila Benali.
Une ambition énergétique pour tout un continent : La société nouvellement créée aura pour mission de coordonner les financements et de préparer la décision finale d’investissement attendue avant la fin de 2025.
Considéré comme une véritable colonne vertébrale énergétique pour l’Afrique, le gazoduc Nigéria–Maroc vise à sécuriser l’approvisionnement énergétique régional, à stimuler le développement industriel et à favoriser l’intégration économique du continent, tout en ouvrant un nouveau corridor stratégique vers l’Europe.
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13/10/2025
SNCF Réseau a attribué deux accords-cadres majeurs pour accélérer la régénération du réseau ferroviaire. Le groupement TSO – Colas Rail – Scheuchzer pilotera, dès 2026, le renouvellement de la voie et du ballast, tandis que Colas Rail – Sferis prendra en charge le remplacement des rails les plus anciens à partir de 2029. Ces contrats, d’un montant annuel moyen de 105 M€, s’inscrivent dans la stratégie nationale qui prévoit 1,5 Md€ d’investissements supplémentaires par an dès 2028 pour moderniser et adapter le rail aux défis climatiques.
Communiqué de presse
SNCF Réseau attribue 2 contrats majeurs dans le cadre de la stratégie nationale de renforcement de l’effort industriel pour la régénération du réseau ferroviaire
Le 9 juillet dernier, à l’issue de la conférence “Ambition France Transports” destinée à poser les bases d’un nouveau modèle de financement des infrastructures de transport en France, le ministre chargé des Transports a acté parmi les priorités dégagées par la conférence, celle accordée à la régénération et à la modernisation du réseau ferroviaire national ainsi que la nécessité d’une augmentation pérenne de 1,5 milliard d’euros par an des investissements sur le réseau structurant à compter de 2028. Fruit du travail conjoint de 150 experts et élus, cette annonce marque l’aboutissement d’un consensus fort et historique en faveur du système ferroviaire français.
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En stabilisant l’état de l’infrastructure ferroviaire et en évitant la dégradation de performance qu’aurait entraîné l’absence de hausse des investissements, le renforcement pérenne de l’effort financier dans le réseau ferroviaire national ainsi acté permettra de poursuivre le développement des trafics sur le réseau et l’ouverture du marché, au bénéfice de l’offre de transport de marchandises et de voyageurs. Cette montée en puissance constitue aussi un socle indispensable à l’adaptation du réseau ferroviaire national au changement climatique.
Afin d’atteindre ces ambitions, SNCF Réseau a bâti une stratégie industrielle qui inclut à la fois la réalisation de grands programmes de régénération et modernisation et de nombreuses opérations de consistance plus modeste mais incontournables dans tous les territoires. Cette stratégie, qui repose notamment sur des liens forts tissés avec l’ensemble des acteurs de la filière industrielle du réseau ferroviaire, amène aujourd’hui le gestionnaire d’infrastructure à attribuer deux contrats majeurs de renouvellement de composants à des groupements d’industriels :
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Ces contrats représentent un montant annuel d’investissements moyen de 105 millions d’euros.
Matthieu Chabanel, P.-D.G. de SNCF Réseau, a déclaré : « Pour être efficace, la montée en puissance de la régénération et de la modernisation du réseau ferroviaire doit être anticipée, planifiée, et s’appuyer sur une organisation industrielle robuste à l’échelle de la filière du réseau. En signant des contrats structurants de renouvellement de composants avec plusieurs partenaires, nous sécurisons cette montée en puissance et, au-delà, le développement en France d’un mode de transport à la fois performant et respectueux de l’environnement. »
13/10/2025
NGE a été récompensé au concours « Tech for Construction » en remportant le prix du chantier numérique pour son projet de chantier connecté de Nice Saint-Roch, une distinction qui salue les meilleures initiatives en matière de transition numérique dans le secteur de la construction.
Cette récompense met en lumière le travail des équipes NGE sur la réhabilitation du centre de maintenance ferroviaire de Nice Saint-Roch (06), un chantier emblématique de l’intégration du digital et de la data au service de la performance.
Parmi les outils déployés :
Ce projet, mené sans interruption d’activité, illustre l’engagement de NGE en faveur d’une construction plus intelligente, plus efficace et plus durable.
La rénovation s’inscrit également dans une démarche environnementale ambitieuse, visant les labels HQE, Bâtiments Durables Méditerranéens et E+C- (E2C1).
Une distinction qui confirme le rôle moteur de NGE dans la digitalisation du BTP et l’innovation au service des chantiers de demain.
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