09/05/2025
Le groupe Geismar, spécialiste mondial du matériel ferroviaire, entame une nouvelle phase de son histoire avec sa reprise par un consortium mené par Sandton Capital Partners, Verdoso et MegaRock. L’entreprise, désormais renommée Geismar Rail Industry Technologies & Services (GRITS), bénéficie d’un plan de relance ambitieux soutenu par un investissement initial de 20 millions d’euros.
Cette alliance stratégique réunit des partenaires aux expertises complémentaires :
Sandton Capital Partners, investisseur nord-américain spécialisé dans les situations spéciales ;
Verdoso, acteur expérimenté dans l’accompagnement d’entreprises en transformation ;
et MegaRock, partenaire historique implanté en Chine, qui renforcera la dynamique export du groupe.
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Le projet industriel vise à consolider la position de Geismar sur le marché français et à accélérer son développement international. Il s’inscrit dans une volonté forte de pérenniser l’emploi (641 postes maintenus sur 730) et de préserver le savoir-faire qui fait la réputation centenaire de l’entreprise. Tous les contrats clients sont repris, garantissant une continuité d’activité sans rupture.
L’entrée au capital de TSO (groupe NGE) et de NOVIUM, ainsi que l’arrivée de Patrick Jeantet au conseil de surveillance, viennent renforcer l’intégration de Geismar dans l’écosystème ferroviaire français.
« Cette décision marque un tournant pour Geismar », souligne Nicolas Yatzimirsky, président du groupe, qui reste à la tête de l’entreprise aux côtés de Rudy Hayat. « Nous avons désormais les moyens de nos ambitions pour devenir un champion français du ferroviaire à portée mondiale. »
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09/05/2025
SNCF Réseau a lancé un important chantier de renouvellement de voie sur la ligne ferroviaire Boulogne-sur-Mer – Calais. D’un montant de 49 millions d’euros, financé à 100 % par SNCF Réseau, ce projet vise à moderniser 18 kilomètres de voie d’ici le 5 juillet.
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Pour relever ce défi dans des délais resserrés, les travaux s’appuient sur une usine roulante de 750 mètres de long, capable de remplacer jusqu’à 800 mètres de voie chaque nuit, soit près de trois fois plus qu’avec des moyens classiques.
Ce dispositif innovant permet de maintenir la circulation des trains de jour : le chantier est donc concentré de nuit, du lundi soir au samedi matin, sur une plage horaire de 20h55 à 5h25, pour un total de 75 nuits de travaux.
Jusqu’à 500 personnes sont mobilisées sur ce chantier d’envergure, qui intègre également une dimension sociale forte avec 5 600 heures dédiées à l’insertion par l’activité économique, soit l’équivalent de sept emplois à temps plein pendant six mois.
SNCF Réseau a fait le choix d’une approche responsable en matière de gestion des matériaux. Les rails usagés seront recyclés à l’usine Saarstahl de Saint-Saulve pour être transformés en nouveaux rails à faible empreinte carbone. Cette démarche permet d’éviter jusqu’à 200 000 tonnes de CO₂ par an, soit 10 % des émissions totales de l’entreprise.
De son côté, le ballast extrait sera criblé, lavé, trié et recomposé selon une granulométrie spécifique. Jusqu’à 60 % de ce matériau pourra être réutilisé, avec une résistance équivalente à celle d’un ballast neuf, tout en divisant par deux les émissions liées au transport et à l’extraction de matériaux neufs.
« Ce chantier incarne pleinement notre ambition : moderniser le réseau tout en limitant notre impact environnemental et en soutenant l’emploi local », souligne Marie-Céline Masson, directrice territoriale SNCF Réseau Hauts-de-France.
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07/05/2025
Face aux défis croissants de la gestion des réseaux d’eau, un nouvel outil normatif vient faciliter la coopération entre acteurs du territoire : StaR-Eau, le Standard des Réseaux d’Eau, conçu par le groupe de travail « Standards SIG » de l’Astee et validé en décembre 2024 par la commission des standards du CNIG (Conseil national de l'information géographique).
Chaque fois qu’un service de l’eau est transféré — par exemple d’une commune à une intercommunalité ou une métropole — les équipes de terrain constatent le même problème : elles ne parlent pas la même langue. D’un gestionnaire à l’autre, les objets, équipements et données liés aux réseaux ne sont pas désignés de la même façon, rendant complexe le partage d’informations, la mise en commun des patrimoines et leur suivi dans un SIG (Système d’Information Géographique).
Pour remédier à cette hétérogénéité, StaR-Eau propose un référentiel commun, sur le même principe que StaR Elec pour les réseaux électriques ou StaR-DT pour la cartographie des réseaux en lien avec les déclarations de travaux (DT-DICT).
StaR-Eau fournit aux gestionnaires une structure de données claire et normalisée pour modéliser leurs réseaux d’eau potable, d’assainissement et d’eaux pluviales. Il repose sur :
des modèles conceptuels de données spécifiques à chaque type de réseau,
des dictionnaires de données partagés pour uniformiser les dénominations,
et des scripts prêts à l’emploi pour générer ces modèles dans des bases de données géographiques.
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Grâce à une documentation complète et accessible, StaR-Eau peut être rapidement intégré dans les outils SIG existants. Il permet une meilleure interopérabilité entre acteurs publics, exploitants et prestataires, et facilite les démarches de mutualisation et de transfert de compétences.
La première version du standard, validée fin 2024, ne constitue qu’une étape. Les travaux se poursuivent pour élargir les cas d’usage et renforcer la compatibilité avec d'autres géostandards nationaux.
Deux évolutions majeures sont notamment à l’étude :
La prise en compte des casses sur les réseaux d’eau potable, afin de mieux suivre les incidents et d’en tirer des indicateurs de performance.
L’intégration des inspections caméra sur les réseaux d’assainissement, pour enrichir les données patrimoniales et améliorer la maintenance préventive.
Par ailleurs, un atelier est prévu pour identifier les variables du modèle les plus pertinentes pour la génération automatique des indicateurs Sispea (Système d’information sur les services publics d’eau et d’assainissement), outil de référence pour l’évaluation des services.
Le développement de StaR-Eau a été financé et accompagné par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), dans le cadre de son engagement pour une meilleure gestion des ressources en eau et des infrastructures associées.
📘 Pour en savoir plus : [Documentation StaR-Eau]
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07/05/2025
Face à l’augmentation continue des prix de l’énergie, les collectivités territoriales accélèrent leur transition vers un éclairage public plus sobre et plus intelligent. Cette évolution s’inscrit pleinement dans les enjeux de la transition énergétique et du développement des smart cities, où la maîtrise des consommations devient stratégique.
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La première étape de cette transformation repose sur le déploiement massif de luminaires LED gradables. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire de connecter tout un réseau pour réaliser d’importantes économies.
Installer des LED pouvant être atténuées en cœur de nuit permet déjà de réduire la facture énergétique de plus de 60 % par rapport à des lampes à décharge traditionnelles. Mieux encore : lorsqu’elles sont couplées à des détecteurs de présence, ces économies peuvent atteindre jusqu’à 70 %.
Ce mouvement est désormais soutenu par les principaux fabricants, qui ne proposent quasiment plus que des modèles gradables. Les anciens systèmes ON/OFF sont progressivement abandonnés au profit de solutions capables d’adapter le flux lumineux selon les besoins réels.
Un changement technologique discret mais fondamental, qui rappelle que l’intelligence ne rime pas toujours avec connectivité : une gestion locale et maîtrisée peut être tout aussi performante.
Cependant, les luminaires gradables, même équipés de capteurs de mouvement, ont leurs limites. Ils ne sont pas pilotables à distance. Chaque adaptation – changement d’horaire saisonnier, événement local ou intervention exceptionnelle – nécessite une présence physique sur site, avec une configuration manuelle via Bluetooth.
C’est là que les solutions de smart city prennent tout leur sens. Certaines entreprises annoncent jusqu’à 80 % d’économies en combinant LED, gradation, détection de présence et télégestion. Mais la télégestion ne se limite pas à la performance énergétique : elle contribue aussi à réduire les émissions de carbone. Fini les déplacements pour diagnostiquer une panne ou ajuster les horaires d’éclairage : tout se pilote à distance, en temps réel.
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Toutefois, la mise en œuvre de la télégestion doit être pensée en fonction du contexte. Taille du territoire, densité du parc lumineux, ressources humaines et financières : autant de critères qui conditionnent le retour sur investissement. Son coût d’installation et de maintenance implique une approche pragmatique, au cas par cas.
Bonne nouvelle : il est souvent possible d’intégrer des solutions connectées à des luminaires LED déjà en place, grâce à des boîtiers compatibles. Mais attention à l’interopérabilité. Certains systèmes restent fermés et peuvent poser des problèmes d’intégration dans un parc hétérogène.
Autre voie prometteuse : l’éclairage solaire, qui permet de viser jusqu’à 100 % d’économies d’énergie. Mais là encore, une réflexion sur les usages s’impose : extinction programmée, gradation, lutte contre les nuisances lumineuses, optimisation des batteries… Ces leviers permettent d’allier performance et sobriété énergétique. Certaines entreprises vont plus loin. Chez Fonroche Lighting, les luminaires solaires sont dotés d’une puce LORA combinant radiofréquences et carte SIM. Résultat : un pilotage à distance de l’ensemble du parc, incluant surveillance des équipements, planification des horaires, gradation, extinctions ou interventions d’urgence. Une preuve que la technologie solaire peut elle aussi s’inscrire dans une stratégie de gestion intelligente et durable de l’éclairage.
Quelle que soit la solution retenue – LED gradable, télégestion ou solaire connecté – une chose est sûre : l’intelligence technologique n’a de valeur que si elle est guidée par une intelligence humaine. Sans stratégie claire, aucune innovation, aussi avancée soit-elle, ne garantit des économies durables.
07/05/2025
Dans un contexte où les besoins d’aménagement et d’entretien des infrastructures publiques ne cessent de croître, la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) Auvergne-Rhône-Alpes propose un outil pratique à destination des collectivités locales de la région : un recensement actualisé des aides mobilisables pour leurs projets de travaux.
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Ce document recense les principaux dispositifs de financement accessibles aux communes, intercommunalités et autres structures publiques, pour accompagner la réalisation de leurs projets d’infrastructures, qu’il s’agisse de voirie, d’assainissement, de réseaux ou de gestion de l’eau.
Ce travail de synthèse vise à faciliter l’identification des aides existantes et à en clarifier les conditions d’accès. Les collectivités peuvent y retrouver :
Les types de projets éligibles ;
Les modalités de demande de subvention ;
Les taux d’aides accordés selon les financeurs ;
Ainsi que les contacts utiles pour chaque dispositif.
Parmi les principaux financeurs recensés figurent :
L’État, via les services des Préfectures (DETR, DSIL, etc.) ;
Le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes ;
Les Conseils départementaux, chacun avec ses propres dispositifs d’aide ;
Les Agences de l’eau, notamment pour les projets liés à la ressource en eau et à l’assainissement.
À travers cette initiative, la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes entend soutenir les maîtres d’ouvrage publics dans la concrétisation de leurs projets, en renforçant leur capacité à mobiliser les financements disponibles. Cela s’inscrit dans une volonté partagée de soutenir l’investissement public local, facteur clé de relance économique, de cohésion territoriale et de transition écologique.
👉 Cliquez-ici pour consulter ce recensement Des mises à jour seront effectuées régulièrement pour tenir compte de l’évolution des dispositifs.
06/05/2025
Depuis avril 2025, Limoges Métropole a engagé un vaste chantier, confié au groupe ENGIE Solutions, pour développer et étendre deux réseaux de chaleur dans le sud et le centre de la ville. Étendu sur plus de trois ans, ce projet structurant se distingue par son envergure ainsi que par ses retombées positives sur le plan environnemental et social.
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Le projet prévoit la réalisation de deux réseaux souterrains totalisant environ 40 kilomètres de canalisations : 15 km dans le secteur sud et 25 km en centre-ville. Ces infrastructures permettront d’acheminer la chaleur jusqu’à près de 15 000 logements, établissements publics et entreprises.
Pour assurer l’alimentation de ces réseaux, deux nouvelles chaufferies seront construites, l’une à La Ribière, l’autre au Puy Imbert. Le dispositif sera également renforcé par la valorisation de la chaleur issue de l’Unité de Valorisation Énergétique (UVE) et de la station d’épuration de Limoges Métropole. De nombreuses sous-stations seront également créées pour distribuer la chaleur au plus près des besoins.
Les travaux, lancés au printemps 2025, s’échelonneront sur plus de trois ans. Le réseau Limoges Sud sera achevé d’ici environ 18 mois, tandis que les interventions en centre-ville s’étendront jusqu’en 2028. La première phase du chantier, qui court jusqu’à fin 2026, est planifiée par trimestres, en coordination étroite avec les autres projets d’aménagement du territoire communautaire.
Ce projet s’inscrit pleinement dans les objectifs de décarbonation et de développement des énergies renouvelables portés par Limoges Métropole. À l’horizon 2032, les deux réseaux permettront d’atteindre un taux de 97 % d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) et d’éviter chaque année l’émission de 25 800 tonnes de CO₂.
Cliquez-ici pour en savoir plus et les calendriers prévisionnels des chantiers.
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06/05/2025
La nouvelle mini-pelle électrique Yanmar SV17e est opérationnelle sur les chantiers français depuis fin mars 2025. Elle répond pleinement aux attentes : des émissions fortement réduites sans compromis sur l’efficacité. La machine dévoile déjà un fort potentiel.
À peine sortie d’usine et déjà en action : Atout Négoces BTP, partenaire de Yanmar depuis 2011, est devenu en mars 2025 le premier concessionnaire en Europe à intégrer la nouvelle SV17e à son stock. Un passage éclair sur le parc du revendeur, puisque les deux premiers exemplaires livrés sont déjà mobilisés sur des chantiers.
Quoi de plus logique pour un engin Made in France que de faire ses débuts sur le sol français ? L’une des deux pelles compactes électriques, produites sur le site Yanmar de Saint-Dizier, s’est rapidement illustrée sur un chantier au cœur de Paris. Vexin Location, client historique d’Atout Négoces BTP, attendait impatiemment la SV17e pour réaliser des travaux dans une cave, un environnement contraint nécessitant des équipements spécifiques.
Thibaud Jorel, président de Vexin Location, explique :
« Le chantier étant en souterrain, nous souhaitions absolument éviter toute émission de gaz, à la fois pour le confort et la santé des opérateurs. L’électrique s’est imposé comme la seule solution viable. »
Les émissions ne se limitent pas aux gaz d’échappement : les nuisances sonores comptent aussi parmi les enjeux majeurs. Dans des espaces fermés, comme cette cave sur l’île de la Cité, le bruit peut vite devenir un facteur de pénibilité.
« Nous travaillons régulièrement en intérieur. Alors oui, les gaz sont un vrai sujet. Mais le faible niveau sonore de la SV17e par rapport aux modèles thermiques, c’est aussi un vrai plus pour le confort », souligne M. Jorel.
Vianney Ganoote, directeur d’Atout Négoces BTP, partage cet enthousiasme :
« Ces machines répondent à des besoins bien identifiés. Je pense à la démolition en espace confiné ou aux interventions urbaines, où pollution et bruit doivent être réduits au minimum. »
Avec ses performances déjà validées sur le terrain, la SV17e est appelée à intervenir sur d'autres chantiers.
« Nous avons un projet en astreinte de nuit sur un réseau d’eau », précise M. Ganoote.
« Si une fuite survient en pleine ville, il faut intervenir rapidement. Le faible niveau sonore de la SV17e est un réel atout dans ces conditions. »
Son principal avantage : le silence. Cela permet d’intervenir dans des environnements sensibles (parcs, golfs, centres urbains, ou sites intérieurs), tout en améliorant le confort de l’opérateur en réduisant la fatigue auditive.
Et cela, sans compromis sur la performance :
Vitesse de déplacement : de 2,2 à 4,2 km/h
Force d’excavation : 9,9 kN (bras court), 8,9 kN (bras long), jusqu’à 16 kN avec un godet européen
Force de traction : 12,8 kN en première vitesse, 8,1 kN en seconde
Débit hydraulique : 51,2 l/min sous 210 bars de pression
Le tout commandé par un levier intégré à la lame, permettant un changement de vitesse rapide et intuitif.
Avec ce concentré de performance, durabilité et respect de l’environnement, Yanmar affirme son ambition à long terme dans le cadre du Yanmar Green Challenge 2050.
Même si le marché de l’électrique n’a pas encore atteint sa pleine maturité, Vianney Ganoote ne doute pas de son avenir :
« Le matériel est plus cher, certes, mais nous misons sur un amortissement à long terme. Les systèmes électriques sont plus fiables et nécessitent moins d’entretien que les moteurs thermiques, ce qui compensera le coût d’achat. »
Et demain ?
« Ce serait formidable de pouvoir proposer toute la gamme Yanmar en version électrique. Avec la chargeuse sur pneus (V8e) et le carrier (C08e) en complément de la mini-pelle, nous pourrions répondre à la majorité des besoins de nos clients », anticipe-t-il.
« Il ne nous manque plus que les projets adaptés pour passer commande. »
06/05/2025
Les accidents graves liés aux travaux sur les installations d’éclairage public, notamment à proximité de fils nus sous tension, sont en nette recrudescence. Ces incidents, qui surviennent souvent dans un contexte de travaux en hauteur, entraînent des risques d’électrisation, voire d’électrocution.
Face à ce constat préoccupant, l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) et le SERCE (Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique) ont décidé d’agir.
Dans la continuité d’un premier guide consacré aux interventions à proximité des réseaux télécoms, les deux organismes publient un nouvel outil dédié aux opérations d’éclairage public. L’objectif est clair : prévenir les accidents en diffusant les bonnes pratiques et en rappelant les règles de sécurité spécifiques à ces interventions.
Le guide s’adresse à deux catégories d’acteurs :
Les donneurs d’ordre (collectivités, syndicats d’énergie…), en leur qualité d’exploitants des réseaux et des installations ;
Les entreprises intervenantes, en charge de la réalisation, de la maintenance ou de la rénovation des installations d’éclairage public.
Ce document rappelle les principes fondamentaux de sécurité électrique, souvent mal connus ou insuffisamment appliqués. Il souligne l’importance de ne pas sous-estimer les dangers liés à ces travaux, qui sont parfois considérés à tort comme routiniers.
L’élaboration du guide s’est appuyée sur une large concertation. Les adhérents du SERCE ont partagé leurs retours d’expérience et leurs exemples concrets, contribuant à enrichir le contenu de manière pragmatique. La collaboration avec Enedis, la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), l’OPPBTP et les entreprises du secteur a permis de croiser les expertises pour produire un document à la fois synthétique, opérationnel et adapté aux réalités du terrain.
Avec ce guide, l’OPPBTP et le SERCE entendent renforcer la culture de la prévention et contribuer à réduire les risques d’accident sur les chantiers d’éclairage public. Un outil essentiel pour mieux protéger les professionnels et sécuriser durablement les interventions en milieu électrique.
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05/05/2025
Le Conseil d’administration de Teréga SAS annonce la nomination de Carolle Foissaud en tant que Présidente de Teréga SAS, Présidente et Directrice Générale de Teréga SA et Présidente de Teréga Solutions SAS succédant ainsi à Dominique Mockly à compter du 28 mai 2025.
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Dominique Mockly, qui occupe ces fonctions et dirige l’entreprise depuis juillet 2016, a conduit avec succès sa transformation en acteur industriel engagé dans la transition énergétique.
Nommée en février 2024 au poste d’Adjointe au Directeur Général en charge de la coordination exécutive du Groupe, Carolle Foissaud prendra donc la tête de Teréga avec pour priorité la mise en œuvre du plan stratégique GAÏA 2035, destiné à faire de Teréga un hub énergétique régional décarboné dirigé vers les énergies du futur. Cette nomination marque une nouvelle étape dans la trajectoire de transformation du groupe, engagée depuis 2016 par Dominique Mockly.
Le Conseil d’administration de Teréga SAS en la personne de Gianluca Poi, son Président, remercie chaleureusement Dominique Mockly pour sa vision stratégique qui lui a permis d’inscrire l’action de Teréga dans la durée au service de la transition énergétique de la France avec le souci de l’intérêt général. Ses 9 années à la direction de l’entreprise constituent une étape clé dans l’évolution du groupe. Il salue également la nomination de Carolle Foissaud à la tête de Teréga, fruit d’un processus de succession anticipé, rigoureux et aligné avec les priorités stratégiques de l’entreprise. Son profil allie une large expérience industrielle, une connaissance approfondie des enjeux énergétiques et une vision ambitieuse de la transformation. Elle saura porter avec exigence et conviction le plan GAÏA 2035.
Cliquez-ici pour lire la suite du communiqué
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05/05/2025
Dans une logique éco-responsable, HAURATON a à cœur de proposer des produits de qualité, innovants et respectueux de l’environnement. Le caniveau RECYFIX PRO est une gamme complète en polypropylène/polyamide destinée aux applications professionnelles et privées, jusqu’à la classe de charge C250 et de largeur 100, 150 et 200 mm.
Innovant et design, il est entièrement conçu en polypropylène, une matière d’une grande qualité, recyclable à l’infini. Son corps est ainsi recyclé et recyclable. Ce matériau offre une excellente résistance aux sollicitations quotidiennes du trafic. Il est idéal pour les zones commerciales, publiques et industrielles, les commerces, les parcs, les places publiques ou encore les jardins.
Ce système de drainage performant a des cornières renforcées intégrées et sa légèreté le rend manuportable pour une pose simple et rapide. Les raccordements sont possibles grâce aux préformations présentes sur le caniveau. Stable, robuste et incassable, il résiste également aux aléas climatiques, au gel, aux sels de déverglaçage ainsi qu’aux UV. RECYFIX PRO est durable puisque le matériau est résistant à la corrosion ce qui rend le produit fiable et pérenne. Prêt à l’emploi, le caniveau est livré avec ses grilles en polyamide fibré montées et clavetées pour une manutention aisée et de faibles coûts de transport.
Le caniveau RECYFIX PRO est dorénavant associé aux grilles FIBRETEC pour un produit 100% recyclable. Elles sont conçues en polyamide fibré, matière recyclable, et se montrent très stables et résistantes : UV, aléas climatiques et corrosion. Elles assurent également la légèreté et la maniabilité de l’ensemble du caniveau grâce aux propriétés du matériau. Le transport et la pose sont ainsi facilités.
Innovante, la grille FIBRETEC existe désormais en grandes largeurs pour une gamme complète. Elle est en effet disponible pour les trois largeurs de RECYFIX PRO, 100, 150 et 200 mm, et convient pour les classes de charge B125 et C250. Cette grille fonctionnelle permet également à l’hydraulique d’être optimisée.
Avec son design innovant, la grille FIBRETEC en polyamide s’intègre dans son environnement afin de créer une harmonie parfaite. Accordez-la avec le paysage urbain en choisissant parmi ses 4 coloris : fougère, sable, pierre et noire. Stable et robuste, sa haute résistance à la corrosion lui permet d’être particulièrement adaptée aux environnements à fortes exigences esthétiques, tels que les centres-villes ou les places commerciales par exemple. Avec une grille en polyamide fibré, la durée de vie des caniveaux RECYFIX PRO est ainsi optimisée pour en assurer la longévité.
En associant RECYFIX PRO aux grilles FIBRETEC, nous poursuivons notre engagement en faveur du développement durable. Ce produit entièrement recyclable est durable, écologique et économique pour répondre aux besoins de vos chantiers
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05/05/2025
Communiqué du SER : En renonçant aujourd’hui à publier la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour la renvoyer aux calendes grecques, le Premier ministre envoie un signal désastreux à l’ensemble des entreprises du secteur de la transition énergétique.
A l’occasion du débat ce jour à l'Assemblée nationale sur la souveraineté énergétique de la France, François BAYROU a annoncé le report de la publication du décret sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Le Premier ministre veut en effet confier à un groupe de travail le soin de mener des auditions et des études complémentaires, afin de proposer ensuite une version « améliorée et corrigée » du texte, qui interviendrait après l’examen de la proposition de loi du sénateur GREMILLET à l’Assemblée nationale.
La PPE « sera publiée d’ici la fin de l’été afin d’apporter la visibilité nécessaire aux différentes filières industrielles de l’énergie », indique le Premier ministre. Ces annonces, qui répondent directement aux menaces de censure exprimées par le Rassemblement national, viennent en réalité plonger l’ensemble des filières renouvelables dans une profonde incertitude, avec des conséquences très directes comme l’impossibilité par exemple de lancer le prochain appel d’offres 10 sur l’éolien en mer, mettant ainsi en risque l’ensemble de la filière et son tissu industriel.
Cette situation est profondément incompréhensible alors que la publication de la PPE à court terme est une prérogative du Gouvernement qui ne remet pas en cause la possibilité pour le Parlement de légiférer sur les orientations énergétiques de plus long terme. Plusieurs parlementaires, comme Jean-Luc FUGIT (EPR), Anna Pic (Socialistes et apparentés) ou Julie LAERNOES (Ecologiste et Social) ont d’ailleurs appelé eux-mêmes à une publication immédiate de la PPE à l’occasion du débat de ce jour.
« L’avenir de la politique énergétique de la France ne peut pas être sacrifié à des fins politiciennes. Ce nouveau report de la publication de la PPE vise en réalité à permettre aux opposants aux énergies renouvelables de rouvrir un texte qui avait fait l’objet de très nombreux débats et concertations, et aurait permis de poursuivre sans à-coup la transition énergétique. Loin de la vision très anxiogène que le Premier ministre a livré aujourd’hui des énergies renouvelables, le ministre Marc Ferracci a rappelé que la politique énergétique de la France devait marcher sur ses deux jambes, et il a défendu la cohérence de la PPE. Le SER veut croire en cette vision rationnelle et continuera sans relâche à défendre la pertinence des ENR électriques et non électriques pour les ménages, les territoires et les entreprises » déclare Jules NYSSEN, Président du SER.
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03/05/2025
Detect Academy, l’organisme de formation interne du groupe Detect Réseaux, vient de franchir une étape majeure dans la reconnaissance des métiers de la détection de réseaux. Il devient le premier centre en France à faire valider officiellement le Titre Professionnel "Opérateur·rice Détection de Réseaux", une certification désormais reconnue par l’État.
Jusqu’ici, cette profession reposait largement sur l’expérience de terrain. La validation de ce titre représente donc un tournant historique pour le secteur, en offrant un parcours diplômant et structuré aux futur·e·s professionnel·le·s. Dans un métier où la précision, la sécurité et la maîtrise technique sont déterminantes, cette reconnaissance constitue un gage de qualité et de montée en compétences pour toute la filière.
La première session, clôturée le 25 mars 2025, a vu trois candidats sur quatre obtenir leur certification, soit un taux de réussite de 75 %. Un bilan très positif pour cette promotion pilote, qui ouvre la voie à une structuration durable et ambitieuse de la formation aux métiers de la détection.
Fidèle à sa culture d’innovation, Detect Réseaux a également mis en place un dispositif de coliving pour les stagiaires. Un logement partagé leur a été proposé durant toute la durée de la formation, créant un environnement propice à l’apprentissage collectif, au partage d’expériences et au renforcement de l’esprit d’équipe.
Par cette initiative, le groupe réaffirme son positionnement de pionnier : proposer des formations au plus près des besoins du terrain, tout en anticipant les évolutions réglementaires et techniques de la profession.
Les inscriptions pour les prochaines sessions sont d’ores et déjà ouvertes.
➡️ En savoir plus : www.detect-reseaux.fr