19/05/2025
L’entretien des pneus constitue une étape incontournable dans la gestion efficace d’une flotte automobile, qu’il s’agisse de véhicules en circulation régulière ou immobilisés pour une longue durée. Trop souvent négligés lors des arrêts prolongés, les pneumatiques requièrent pourtant une attention particulière afin de garantir la sécurité, la performance et la longévité des véhicules.
Un contrôle visuel régulier s’impose, quel que soit le niveau d’utilisation du véhicule. Il s’agit notamment de repérer toute trace anormale d’usure ou de détérioration, et de retirer les corps étrangers qui peuvent s’être logés dans la bande de roulement : vis, boulons, pierres, etc.
Les pneus doivent toujours être gonflés à leur pression optimale, à vérifier lorsque les pneus sont froids.
Si la pression est inférieure de 10 à 20 % à la recommandation constructeur, une inspection visuelle est nécessaire avant regonflage.
En cas de sous-gonflage supérieur à 20 %, le pneu doit être démonté pour inspection interne, afin d’écarter tout risque de dommage structurel.
Après remise en pression, une surveillance accrue est de mise pour détecter d’éventuelles pertes anormales, indicatrices d’une perforation complète, d’un défaut de valve ou d’un problème sur la jante. L’installation de valves haute pression peut être un complément judicieux pour améliorer la fiabilité.
Il est essentiel que les pneus ne reposent ni dans des flaques d’eau, ni sur des surfaces contaminées par des produits chimiques ou pétroliers (huiles, carburants, solvants, etc.), ces derniers étant susceptibles de provoquer des détériorations irréversibles. En présence de contaminant, nettoyez les pneumatiques avec un détergent doux et rincez abondamment à l’eau claire. Le stockage doit ensuite se faire dans un lieu sec et propre, à l’écart de toute substance nocive.
Veillez à ce que les pneus reposent sur une surface plane et stable. Évitez les irrégularités du sol telles que nids-de-poule ou structures métalliques, qui peuvent provoquer des déformations localisées de la bande de roulement. De la même manière, les flancs des pneus ne doivent jamais être en appui contre des bordures, trottoirs ou autres surfaces rigides, sous peine de déformation anormale ou de dégradation.
Avant de remettre un véhicule en circulation après une période d’arrêt, inspectez minutieusement l’état des pneumatiques. Recherchez tout signe de dommage : coupures, hernies, sous-gonflage ou perte de pression. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel du pneumatique, qui pourra poser un diagnostic précis et effectuer les réparations ou remplacements nécessaires.
En résumé, quelques gestes simples permettent de maintenir vos pneus en parfait état, de prolonger leur durée de vie et de garantir la sécurité de vos équipes. Une bonne gestion préventive, même en période d’immobilisation, c’est aussi l’assurance de remettre vos véhicules en service sans retard ni mauvaise surprise.
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19/05/2025
Du 19 mai au 20 juin 2025, l’Observatoire régional DT-DICT de Normandie (FRTP Normandie) mobilise l’ensemble des acteurs du secteur pour une troisième édition placée sous le signe de la sécurité et de la prévention sur les chantiers.
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Pour la troisième année consécutive, ce sont cinq semaines d’actions sur le terrain qui s’ouvrent, réunissant l’ensemble des acteurs concernés : maîtres d’ouvrage, exploitants de réseaux, entreprises de travaux, collectivités territoriales, bureaux d’études et autres acteurs impliqués dans la prévention des risques liés aux travaux à proximité des réseaux.
L’objectif de cette initiative est clair : prévenir les risques liés aux interventions à proximité des réseaux en favorisant une meilleure compréhension des obligations réglementaires, des bonnes pratiques de chantier et des enjeux partagés par tous les intervenants.
Pour cela, le programme mise sur :
des visites de chantiers pédagogiques, où la théorie rencontre la pratique ;
des temps d’échange sur site, propices à un dialogue direct entre les différents acteurs ;
une sensibilisation collective aux enjeux de sécurité, de coordination et de prévention.
Chaque acteur, à son niveau, peut contribuer à renforcer la sécurité sur les chantiers :
en garantissant la sécurité des personnes (opérateurs, riverains, usagers) ;
en limitant les dommages aux réseaux (électriques, gaz, eau, télécoms...) ;
en favorisant une meilleure coordination dès la phase de préparation des travaux.
Cette mobilisation régionale est aussi l’occasion de renforcer les synergies entre les acteurs de terrain, de valoriser les bonnes pratiques, et de rappeler l’importance des responsabilités partagées en matière de prévention des endommagements.
Il est encore temps de rejoindre la dynamique et de prendre part à l’un des événements organisés dans toute la Normandie.
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19/05/2025
Détect Réseaux poursuit son expansion à l’échelle nationale avec l’ouverture d’une nouvelle agence à Caen, marquant une étape supplémentaire dans sa stratégie de croissance et de maillage territorial. Cette nouvelle implantation dans le département du Calvadospermet au réseau de renforcer son ancrage local et d’apporter une réponse de proximité aux besoins en détection et en géoréférencement des réseaux enterrés.
L’arrivée d’un nouveau franchisé, Jérémy Javoy, concrétise cette dynamique. Fort d’une solide expérience dans le domaine, il rejoint le réseau avec un engagement et un professionnalisme qui s’inscrivent pleinement dans les valeurs portées par Détect Réseaux : qualité, sécurité et exigence technique. Il pourra désormais s’appuyer sur la force d’un groupe structuré et sur un réseau d’agences fédérées autour du partage de compétences et d’expériences.
Cette ouverture illustre la volonté de Détect Réseaux d’accompagner ses clients au plus près des territoires, en leur garantissant la même qualité de service sur l’ensemble du territoire national. Grâce à cette nouvelle antenne, les acteurs locaux — entreprises de travauxpublics, collectivités, maîtres d’œuvre, exploitants et aménageurs — pourront bénéficier de solutions fiables etréactives pour localiser avecprécision les réseaux souterrains, tout en respectant les normes réglementaires en vigueur.
A propos de Détect Réseaux
Fondé en 2009 par Philippe Aymard, Détect Réseaux est un groupe national spécialisé dans la détection non destructive des réseaux enterrés. L’entreprise intervient auprès d’une large diversité de clients : BTP, construction, immobilier, collectivités locales et grande distribution. Elle mobilise des technologies avancées telles que le géoradar et l’induction électromagnétique pour garantir la précision de ses relevés.
Grâce à un réseau d’agences franchisées couvrant l’ensemble du territoire français, Détect Réseaux propose une offre experte et réactive, adaptée aux enjeux actuels de sécurité et de fiabilité des travaux à proximité des réseaux souterrains.
Avec cette nouvelle agence à Caen, Détect Réseaux confirme son ambition : être le partenaire de référence en détection de réseaux, partout en France.
18/05/2025
Jean-Jacques Rincent, PDG des Laboratoires Rincent, publie un nouvel ouvrage qui s’inscrit dans la continuité de sa publication de septembre 2024, en accès libre, consacrée aux forces de tension internes des tirants.
Traduction en Français : Ce nouvel ouvrage constitue un résumé de l’expérience acquise à partir de l’analyse de plus de 24 000 courbes d’essais obtenues lors de l’analyse de 3 000 ancrages au sol. Il apporte un retour d’expérience concret sur la complexité des essais non destructifs : les équipements de test, les règles permettant d’obtenir des résultats d’acquisition interprétables. Les exemples proviennent d’essais réalisés au Brésil au cours des cinq dernières années, ainsi que de la méthodologie de test adoptée pour cette expérimentation.
Ces essais sont généralement réalisés sur des ancrages au sol constitués de torons ou de barres d’armature ayant plusieurs décennies. Les informations sur leur longueur et leur force de tension initiale sont souvent inexistantes après 40 ans. C’est pourquoi ces essais par analyse vibratoire fournissent les réponses et les informations nécessaires au diagnostic de stabilité et de maintenance.
Les exemples choisis concernent des ancrages équipés de barres, de torons, ainsi que des clous, des ancrages passifs et des micropieux. Des essais sur des goujons précontraints sont décrits, ainsi qu’un essai sur une barre d’armature liée à la construction d’un château du début du XVIe siècle. Il est rappelé que ces essais permettent de déterminer la longueur totale du tirant, la longueur libre, le diamètre du tirant — c’est-à-dire l’armature avec son coulis de ciment — et enfin la force de tension au moment de l’essai.
Ces données sont essentielles pour évaluer la stabilité des murs de soutènement stabilisés par des tirants. Il convient de rappeler que les essais statiques, difficiles à réaliser en hauteur, ne fournissent aucune information sur les longueurs et présentent un risque de rupture des tirants anciens. Tous les essais réalisés permettent d’élaborer une méthode d’essai à adopter, en tenant compte du retour d’expérience acquis sur des milliers d’essais statiques.
Pour les ouvrages de soutènement et les tirants en particulier, l’accès à la tête des tirants doit être conservé afin de :
réaliser des essais d’inspection,
retendre les tirants si nécessaire,
tout en les protégeant contre la corrosion.
Le respect de ces conditions permet de mettre en œuvre une maintenance durable des ouvrages. Cette méthode d’essai constitue un outil de diagnostic des ancrages au sol, utilisé par les gestionnaires d’ouvrages de soutènement pour concevoir des projets de maintenance.
L’objectif final est d’accroître la durabilité des structures de soutènement. Les essais proposés sont expliqués à l’aide de nombreux exemples, avec pour but de proposer une méthodologie de réalisation des essais d’analyse vibratoire sur les ancrages au sol, ainsi qu’un cadre pour leur interprétation.
18/05/2025
En déplacement le 16 mai 2025 à L’Haÿ-les-Roses (94), Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, ont salué le déploiement réussi des bornes de recharge pour véhicules électriques en France, avec près de 2,5 millions de points de recharge sur l’ensemble du territoire, dont plus de 160 000 accessibles librement au public.
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Face à la nécessité de réduire notre dépendance aux énergies fossiles pour des raisons stratégiques et climatiques, les ministres ont réaffirmé l’engagement de la France à opérer une transition vers les véhicules électriques. Pour garantir le succès de cette transition, le déploiement d’un réseau de bornes de recharge adapté aux besoins des usagers constitue une priorité.
À l’occasion de ce déplacement, les ministres ont annoncé plusieurs mesures, visant notamment à :
Accélérer le développement du réseau de bornes de recharge publiques et en entreprise, avec un objectif de 7 millions de bornes d’ici 2030, dont 400 000 en libre accès au grand public ;
Améliorer l’expérience et l’information des usagers des bornes de recharge publiques ;
Mieux synchroniser les moments de recharge avec la disponibilité de l’électricité sur le réseau.
Pour en savoir plus, consulter le dossier :
Véhicules électriques et bornes de recharge en France : où en sommes-nous ?
Le déploiement des véhicules électriques et hybrides rechargeables poursuit sa forte dynamique depuis plus de deux ans
Des expériences utilisateurs en constante amélioration
Un déploiement rapide et inédit des points de recharge, à maintenir dans la durée
Une recharge facile et de proximité, pour tous, à tout moment
Une information fiable et en temps réel sur la disponibilité et les tarifs des bornes
La recharge du quotidien à domicile
Une boîte à outils d’aides individuelles
Adapter la recharge aux capacités du réseau et proposer une tarification plus économique
Le développement de la recharge bidirectionnelle
La recharge du quotidien sur le lieu de travail
La recharge hors domicile : hebdomadaire ou pendant les vacances
Un soutien de l’État aux opérateurs de recharge grâce à l’attribution de crédits valorisables
Un engagement fort du gouvernement
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18/05/2025
Après deux années à la tête de la direction du SERCE, qui représente les entreprises de la transition énergétique et numérique, Yannick Saint Roch a quitté ses fonctions le 28 avril 2025. Michel Gioria a été désigné pour lui succéder.
Le SERCE évolue dans un secteur en pleine transformation. La montée en puissance des enjeux liés à la décarbonation soutient la croissance de l’activité des entreprises membres, quels que soient leurs domaines d’intervention : optimisation énergétique du parc immobilier et des procédés industriels, développement des réseaux et infrastructures électriques, renouvellement du parc nucléaire, essor des énergies renouvelables et de l’autoconsommation, ou encore mobilité électrique.
Dans ce contexte, et afin de renforcer son action tant sur le terrain que dans le débat public, le SERCE a engagé une réorganisation de ses priorités autour de deux axes majeurs :
Maintenir un dialogue structuré avec les grands donneurs d’ordres et les territoires, en particulier sur les enjeux liés aux réseaux et infrastructures ;
Renforcer la visibilité de la profession dans les secteurs tertiaire et industriel, notamment autour des sujets d’électrification, de digitalisation et d’efficacité énergétique.
Dans cette dynamique, plusieurs commissions thématiques ont été créées : « Smart grids et production EnR », « Mobilités durables et IRVE », « Data, cybersécurité et IA ». L’équipe permanente du SERCE a également été renforcée pour mieux accompagner les adhérents et soutenir les transformations à l’œuvre dans la filière.
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C’est dans ce cadre que Michel Gioria prend aujourd’hui la direction du SERCE, avec pour mission de porter les ambitions du secteur et de contribuer activement à la réussite de la transition énergétique.
« C’est avec une grande détermination que je prends mes fonctions de Directeur général du SERCE. Dans un contexte de transition énergétique et numérique accélérée, les entreprises du SERCE jouent un rôle essentiel. Leur contribution à l’électrification des usages, à la modernisation des réseaux et infrastructures, ainsi qu’au développement de solutions d’efficacité énergétique est au cœur des défis que nous devons relever collectivement.
J’ai pleinement conscience que ces défis ne pourront être surmontés sans une meilleure reconnaissance et attractivité des métiers, ni sans un partenariat renforcé entre les acteurs. Je mettrai toute mon expérience au service de nos adhérents, au bénéfice d’une économie décarbonée, compétitive et ancrée dans les territoires, au service de la réindustrialisation et de la souveraineté énergétique. »
Michel Gioria est titulaire d’un master en économie de l’environnement, de l’énergie et des ressources naturelles de l’Université de Toulouse. Il débute sa carrière en 2002 comme économiste à l’Agence Poitou-Charentes Énergie Déchets Eau (APCEDE), devenue aujourd’hui l’Agence Régionale d’Évaluation Environnement et Climat (AREC) Nouvelle-Aquitaine.
Il rejoint l’ADEME en 2006, d’abord en tant qu’économiste, puis devient chef de service adjoint au sein du service “Recherche et technologies avancées” à partir de 2010. En 2012, il est nommé directeur régional adjoint de l’ADEME Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant de prendre la tête du service “Recherche et technologies avancées” en 2015.
De 2017 à 2021, il occupe le poste de directeur régional Île-de-France de l’ADEME.
En 2021, il est nommé délégué général de France Énergie Éolienne, devenue France Renouvelables en septembre 2023.
Entre janvier 2022 et mars 2025, il préside la commission “Énergies renouvelables et territoires” de l’Union Française de l’Électricité (UFE).
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16/05/2025
Face à l’urgence climatique, le groupe NGE franchit une nouvelle étape dans son engagement environnemental avec la création de NGE Transitions, sa première société à mission. Sa raison d’être : « Construire des aménagements cohérents avec la transition écologique en accélérant la décarbonation des pratiques des travaux publics ».
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Objectif affiché : 275 kg de CO₂e pour 1 000 € de chiffre d’affaires.
Un indicateur ambitieux, soutenu par une approche globale qui agit à toutes les étapes du projet – de la conception à la réalisation – autour de quatre axes structurants :
Réalisation de chantiers exemplaires, à impact environnemental et sociétal positif,
Déploiement d’une méthodologie de comptabilité environnementale innovante, basée sur 12 critères d’analyse,
Transmission de nouveaux savoir-faire aux équipes et partenaires,
Expérimentation de solutions bas carbone à chaque étape.
Véritable laboratoire d’innovation durable, NGE Transitions est pilotée par un comité de mission indépendant.
Premier chantier emblématique : à Rillieux-la-Pape, aux abords de la Halle du Réemploi pour le groupe GEIM, les résultats sont concrets :
Émissions de CO₂ divisées par 3,
72 % de matériaux réemployés,
Utilisation de matériels électriques, biocarburants, béton et enrobés bas carbone,
Bilan carbone neutre.
Cette réalisation a été rendue possible grâce à des partenaires engagés comme Kiloutou, Cemex, Mecalac et Dynapac.
« Avec NGE Transitions, nous voulons construire autrement, au service des territoires et de la transition écologique », déclare Jean Bernadet, président de NGE.
Une nouvelle ère s’ouvre pour les travaux publics chez NGE : plus sobres, plus responsables, et résolument tournés vers l’avenir.
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16/05/2025
A l’occasion de ses 120 ans, l’ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement) convie l’ensemble des acteurs du secteur à son 104e congrès annuel, qui se tiendra à Toulouse du 2 au 5 juin 2025. Ce rendez-vous incontournable
rassemblera plus de 650 participants – élus, décideurs, scientifiques, chercheurs, ingénieurs et techniciens – autour d’un objectif commun : accélérer la transition écologique dans les villes et les territoires.
Lieu d’échange et de réflexion collective, le congrès s’inscrit dans un contexte d’urgence climatique, souligné par les dernières projections du GIEC et le franchissement des limites planétaires. Il entend mettre en lumière le rôle central des territoires dans cette transition indispensable.
Toulouse Métropole, territoire d’accueil de cette édition, illustre pleinement cette dynamique. Confrontée à des défis environnementaux majeurs, la métropole met en œuvre une politique volontariste dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et des déchets pour s’adapter aux effets du changement climatique. Capitale européenne du Spatial et de l’Aéronautique, Toulouse offre également un terreau fertile à l’émergence de partenariats scientifiques et techniques durables entre les secteurs de l’environnement et des hautes technologies.
Un congrès placé sous le signe de l’innovation, du dialogue interdisciplinaire et de l’engagement collectif au service de la transition écologique.
Cliquez-ici pour en savoir plus : Programme - Dossier partenariat - Dossier intervenant - Dossier de présentation - Brochure - Appel à communications
L’Astee est l’association des professionnels de l’eau et des déchets. Créée en 1905, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1918.
À la fois historique et résolument tournée vers l’avenir, l’Astee est un acteur technique et scientifique de référence dans les domaines de l’eau et des déchets en France. De dimension nationale, mais également ancrée dans les territoires grâce à ses 12 sections locales, l’association regroupe plus de 4 000 membres — personnes morales et physiques — issus des secteurs de l’eau (eau potable, assainissement, gestion écologique des ressources en eau et des milieux aquatiques), des déchets (ordures ménagères résiduelles) et de la propreté urbaine.
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16/05/2025
Le Baromètre Coyote Business Services 2025 dresse un constat sans appel : les vols dans le secteur du BTP poursuivent leur inquiétante progression. Véritable fléau pour les entreprises, cette criminalité pèse lourdement sur l’activité des professionnels du Bâtiment, de la Construction et des Travaux Publics, déjà fragilisés par un contexte économique incertain.
Publié par Coyote Business Secure, ce baromètre s’appuie sur les données collectées par son service de récupération Coyote Secure, enrichies cette année par une enquête menée avec l’institut YouGov. Réalisée en février 2025 auprès de 411 professionnels en charge des achats ou de la gestion de parc matériel, cette étude confirme l’ampleur croissante du phénomène.
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Alors qu’en 2022, 50 % des sondés déclaraient avoir été directement ou indirectement victimes de vols, ils sont aujourd’hui 68 %, soit une hausse de 40 % en trois ans. Une tendance préoccupante qui témoigne de la banalisation du risque sur les chantiers comme dans les parcs de matériel.
Et les cas ne sont pas isolés : 45 % des répondants déclarent avoir subi au moins trois vols, et un sur cinq en a subi plus de six. Le vol devient ainsi une réalité quasi quotidienne pour de nombreuses entreprises.
Le Baromètre révèle également un risque de vol cinq fois plus élevé pour les engins et matériels de chantier que pour les véhicules particuliers. Les petites et moyennes entreprises, disposant de flottes de plus de trois engins ou de vingt véhicules utilitaires, sont particulièrement vulnérables.
Au-delà du préjudice matériel, les conséquences d’un vol sont nombreuses et durables :
Démarches administratives chronophages
Retards sur les chantiers
Stress et insécurité pour les équipes
Coûts liés à la gestion de crise
Perturbation globale de l’activité
Face à cette réalité, la sécurisation des équipements et l’anticipation des risques deviennent des priorités absolues pour les entreprises du BTP. Coyote Business Secure, à travers ce baromètre, alerte et propose des solutions concrètes pour limiter les impacts de ce phénomène en constante évolution.
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15/05/2025
Ditch Witch Benelux et Welvreugd ont développé, en collaboration avec Gasunie, TenneT et Deltares, un nouveau système de forage breveté : le Blowout Prevention Drilling. Cette méthode innovante permet de réduire à presque zéro le risque de blow out, rendant possible la pose de câbles et de conduites à faible profondeur, avec moins de nuisances pour l’environnement et les riverains.
Une première application réussie a eu lieu lors d’un forage de 400 mètres pour Gasunie à Emmen.
Nous avons traduit ci dessous l'article complet en Français - Cliquez-ici pour lire l'article original
Pour plus d'informations, contactez : Ditch Witch Benelux
Article traduit en Français :
Dans les années à venir, de nombreux kilomètres de câbles et de conduites devront encore être posés dans le sol néerlandais. La demande de forage dirigé à faible profondeur augmente dans ce contexte. Pour les gestionnaires de réseau, le refroidissement des câbles électriques est en effet très important, ce qui est plus facile à faible profondeur. D'autres donneurs d'ordre souhaitent que leurs conduites soient facilement accessibles en cas d'incident. Le forage à faible profondeur n'est donc plus une demande exceptionnelle.
Cela pose toutefois un problème direct : le fluide de forage, de la bentonite injectée sous pression, cherche en effet le chemin de la moindre résistance. Et lors d’un forage peu profond, avec une couverture limitée ou des zones de sol fragiles, le risque de blow out (éruption de boue en surface) augmente. Welvreugd, spécialiste du forage dirigé, et Ditch Witch Benelux, fournisseur de machines de forage horizontal, ont donc développé ensemble une solution : le forage avec prévention des blow out (Blow Out Preventing drilling).
Il a été décidé conjointement de développer un concept totalement nouveau. Pour cela, Welvreugd a acquis chez Ditch Witch Benelux une AT120 (une foreuse All Terrain de 280 chevaux). Lors d’un forage dirigé, un forage pilote est d’abord effectué depuis le point d’entrée jusqu’au point de sortie. Celui-ci est ensuite élargi par un outil appelé « aléseur », qui agrandit le diamètre du trou de forage. Pendant cette opération, un fluide de forage est injecté pour maintenir le trou ouvert. Une pression trop élevée peut alors provoquer un blow out (éruption de fluide en surface).
Pour éviter cela, le nouveau concept prévoit que la tête de l’aléseur soit équipée d’une pompe à vis intégrée. L’avantage de cette pompe intégrée est que sa vitesse de rotation peut être contrôlée via la tige intérieure de la foreuse AT. Cela permet de réguler précisément le pompage du
fluide de forage, ainsi que l’évacuation des déblais (cuttings) issus du sol. Le fluide de forage est ensuite renvoyé à travers l’intérieur du tube de production, permettant à des objets comme des graviers allant jusqu’à environ 7 cm de diamètre de passer sans obstacle. La bentonite récupérée est ensuite renvoyée au point d’entrée pour être réutilisée.
Le premier forage réalisé avec la technique Blow Out Preventing drilling a été effectué pour Gasunie à Emmen, sur une distance de 400 mètres. Prochainement, un forage sera effectué pour une conduite de chaleur sur une distance encore plus grande. Pour cela, un système dit “single pipe” sera utilisé, permettant d’atteindre un diamètre plus important.
Les avantages du forage avec prévention de blow out sont significatifs : bien que la bentonite ne soit pas directement polluante pour l’environnement, elle peut néanmoins endommager les cultures, les couches archéologiques souterraines et les zones bâties. De plus, en cas de blow out, les travaux doivent être immédiatement interrompus et la bentonite retirée, ce qui entraîne souvent des retards importants, sans parler des coûts élevés liés au terrassement et à la remise en état.
Dans un contexte où les exigences en matière de permis sont de plus en plus strictes, où les agriculteurs sont attentifs à la protection de leurs cultures, et où les zones urbanisées ne doivent pas être perturbées, le forage BOP constitue une solution idéale. Il est plus
rapide et génère beaucoup moins de nuisances.
La technique Blow Out Preventing drilling a été développée conjointement par Welvreugd et Ditch Witch Benelux. Les deux partenaires ont investi beaucoup de temps et d’argent dans ce projet, tout en poursuivant leurs activités habituelles.
Pour Vreugdenhil, il est essentiel de rester à la pointe du marché :
« Nous avons maintenant développé quelque chose que les autres ne peuvent pas proposer. Notre méthode de travail, avec une faible empreinte carbone, nous donne déjà un avantage lors des appels d’offres, et cette nouvelle méthode de forage y ajoute une dimension importante. Mais nous voulons continuer à garder une longueur d’avance, et pour cela, nous continuerons à investir. »
Ditch Witch Benelux commercialisera ce nouveau système en exclusivité.
« Le développement de nouveaux systèmes fait partie de notre ADN. Nous concevons régulièrement de nouvelles machines et accessoires. Aujourd’hui, nous avons à nouveau un produit innovant, qui trouvera des applications à l’échelle mondiale. »
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15/05/2025
Le Conseil d’administration de Bouygues s’est réuni le 13 mai 2025, sous la présidence de Martin Bouygues, et a arrêté les comptes du premier trimestre 2025. Les perspectives 2025 du Groupe sont confirmées, malgré un environnement macro-économique et géopolitique très incertain.
Chiffre d’affaires du Groupe : 12,6 milliards d’euros, en progression de 2,2 % sur un an.
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Résultat opérationnel courant des activités (ROCA) : 69 millions d’euros, en hausse de 43 millions d’euros par rapport au premier trimestre 2024.
Equans : amélioration notable du ROCA et de la marge des activités, qui atteignent respectivement 177 millions d’euros et 3,8 %, témoignant de la bonne exécution du plan stratégique Perform.
Activités de construction : carnet de commandes à un nouveau niveau record de 34,2 milliards d’euros à fin mars 2025, assurant une bonne visibilité pour les mois à venir.
Résultat net part du Groupe (hors contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises en France) : -123 millions d’euros, en amélioration de 23 millions d’euros sur un an.
Impact estimé des nouvelles mesures fiscales (loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale 2025) : confirmé à environ 100 millions d’euros sur l’année, dont environ 40 millions d’euros comptabilisés au premier trimestre.
Résultat net part du Groupe : -156 millions d’euros. Ce résultat n’est donc pas comparable à celui du premier trimestre 2024, en raison des effets exceptionnels.
Structure financière solide :
Liquidité élevée : 14,8 milliards d’euros
Endettement financier net : 7,1 milliards d’euros, en forte amélioration sur un an, malgré des acquisitions nettes de près de 1,2 milliard d’euros.
👉 Cliquez ici pour lire la suite du communiqué
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15/05/2025
Le chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse, suspendu depuis plusieurs semaines et au cœur d’une intense polémique environnementale, vient de franchir une nouvelle étape politique. Jeudi 15 mai, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à relancer les travaux. Reste à savoir si cette initiative suffira à surmonter les obstacles juridiques et l'opposition persistante.
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Portée par des parlementaires tarnais, la proposition de loi a été adoptée par 252 voix contre 33. Elle entend donner une assise législative au projet d’autoroute, en reconnaissant qu’il répond à une "raison impérative d’intérêt public majeur" (RIIPM). Cette qualification est essentielle pour justifier, devant la justice, les atteintes portées à l’environnement par le chantier.
Le texte a été examiné dans un climat tendu. Dès l’ouverture des débats, le sénateur écologiste Ronan Dantec a tenté d’en bloquer l’examen avec une motion d’irrecevabilité, arguant d’une tentative de contournement des procédures judiciaires. En face, le rapporteur de la commission de l’aménagement du territoire, Franck Dhersin, a défendu la légitimité de la démarche : « C’est notre rôle de légiférer ! » La motion a été rejetée par 244 voix contre 32.
Les échanges ont révélé des clivages profonds. « Tout cela est le résultat de la faillite des élus locaux, qui n’ont pas su obtenir de l’État le financement d’une route nationale », a lancé Ronan Dantec. Des propos qui ont fait réagir vivement Philippe Folliot, sénateur du Tarn : « Vous méprisez ceux qui se battent pour ce territoire. C’est inacceptable ! »
Malgré ce vote favorable au Sénat, le texte n’a pas encore force de loi. Il doit encore être examiné à l’Assemblée nationale, où il est inscrit à l’ordre du jour du 2 juin. En parallèle, les recours judiciaires se poursuivent. La cour administrative d’appel de Toulouse tiendra audience le 21 mai pour examiner une demande de sursis à exécution du jugement ayant suspendu les travaux. Ce recours pourrait à nouveau freiner, voire bloquer, la relance du chantier.
De leur côté, les sénateurs écologistes ont annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel. L’issue de ce bras de fer juridique et politique reste donc incertaine, alors que le projet d’A69 continue de cristalliser les tensions entre développement des infrastructures et protection de l’environnement.
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