04/11/2025
La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (17 communes, 80 000 habitants) teste, via un marché innovant d’une durée de trois ans, l’outil numérique d’aide à la décision Twin mis au point par la start-up Leakmited.
À Béziers Méditerranée, la modernisation du réseau d’eau potable, long de 881 kilomètres, constitue un enjeu budgétaire majeur. Près de 60 % des conduites ont aujourd’hui plus de cinquante ans, tandis que le taux moyen de renouvellement ne dépasse pas 0,35 % par an. Malgré cela, le rendement du réseau reste satisfaisant à 82,4 %.
Dans ce contexte, chaque chantier isolé engendre des millions d’euros de surcoûts et des perturbations prolongées pour les habitants. Sur un territoire urbain dense, la coordination entre services devient donc essentielle pour planifier les interventions et mutualiser les investissements.
Avant l’adoption de TWIN, la planification des travaux reposait sur des modèles de casse et de nombreux fichiers Excel, difficiles à maintenir à jour. Les données SIG (systèmes d’information géographique) étaient peu accessibles, et chaque nouvelle analyse nécessitait des heures de manipulation manuelle.
Le service technique ne disposait pas d’un outil permettant de croiser les données du réseau d’eau avec celles des programmations de voirie ou des autres réseaux (électricité, gaz, fibre). Cette absence de coordination limitait la capacité à identifier les synergies entre chantiers, augmentant les coûts et les nuisances.
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Avec TWIN, la collectivité a franchi un cap dans sa gestion patrimoniale. L’outil permet désormais de croiser automatiquement les données techniques du réseau (âge, matériau, casses, zones à risque) avec les plannings de travaux des différents services.
Cette approche intelligente identifie les fenêtres de tir optimales pour regrouper les interventions et éviter de “creuser deux fois la même rue”. TWIN classe également les tronçons à risque selon une notation de A à D, et génère des cartes et statistiques dynamiques pour tester divers scénarios de rénovation.
“TWIN nous permet d’isoler pour chaque scénario les 6 % du linéaire les plus critiques, avec une note de A à D, et de construire un PPI partagé”, explique Olivier Bouvier, technicien Eau et Assainissement à Béziers Méditerranée.
Ces analyses chiffrées alimentent désormais un plan pluriannuel d’investissement (PPI) partagé entre les communes, garantissant des décisions transparentes, concertées et argumentées.
Grâce à cette nouvelle approche, les coûts de rénovation sont optimisés et les nuisances pour les habitants réduites. Les élus disposent d’une vision globale, chiffrée et partagée, facilitant les arbitrages et renforçant la confiance entre les services.
La transformation numérique du service d’eau potable de Béziers Méditerranée illustre ainsi la manière dont la donnée devient un levier stratégique pour concilier performance technique, maîtrise budgétaire et qualité du service public.
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03/11/2025
Après avoir remporté en 2023 le lot 1 du projet de dépollution de la Baie de Hann, SADE, filiale du groupe NGE spécialisée dans le cycle de l’eau, s’est à nouveau vu confier par l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) la réalisation du lot 7. Ce nouveau contrat vient clôturer la première opération de dépollution industrielle d’envergure en Afrique de l’Ouest, marquant une étape décisive pour la protection de l’environnement et la qualité de vie des habitants de la région de Dakar.
S’étendant sur près de 20 kilomètres, de Dakar à Rufisque, la Baie de Hann fut longtemps considérée comme l’une des plus belles baies du monde. Mais son environnement s’est fortement dégradé sous l’effet du développement industriel et urbain. La pollution du littoral a aujourd’hui des conséquences écologiques, sanitaires et sociales qui touchent directement plus de 500 000 personnes.
Pour répondre à cet enjeu, le Gouvernement du Sénégal a confié à l’ONAS la maîtrise d’ouvrage d’un vaste projet de dépollution. Il vise à créer des infrastructures de collecte, de traitement et de rejet en mer des effluents industriels et domestiques locaux. Après la construction de l’intercepteur principal (lot 1) achevée par SADE en 2023, le lot 7, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la China Development Bank (CDB), représente la dernière phase de ce programme stratégique.
Sur une durée de 20 mois, les équipes de NGE réaliseront :
Pour optimiser la performance opérationnelle et limiter l’empreinte du chantier, une partie des ouvrages en béton sera préfabriquée sur site. Le projet mobilisera jusqu’à 80 collaborateurs au pic d’activité.
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« Clore ce projet que nous avons démarré avec le lot 1 illustre la continuité de notre engagement aux côtés de l’ONAS et la complémentarité des expertises de SADE et du Groupe NGE. À travers ce chantier, nous réaffirmons notre volonté d’agir concrètement pour l’aménagement du territoire et pour la préservation de la ressource en eau », déclare Frédéric Bernadet, Directeur Général de SADE.
Présent au Sénégal depuis 2017, le Groupe NGE a d’abord participé à la reconstruction de la voie ferrée du TER de Dakar via sa filiale ferroviaire TSO. Depuis, le groupe a élargi son champ d’action avec une offre Multimétiers, au service du développement des infrastructures publiques et de la préservation des ressources naturelles.
Parmi ses principales réalisations au Sénégal :
L’acquisition de SADE en 2024, présente dans le pays depuis 1978, a renforcé la position du Groupe dans les métiers du cycle de l’eau et de la préservation de l’environnement. Aujourd’hui, NGE Sénégal compte près de 200 collaborateurs, soutient l’emploi local et investit dans la formation à des métiers durables. Une démarche qui illustre pleinement la volonté du Groupe d’accompagner la transition environnementale et le développement du territoire sénégalais.
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03/11/2025
Le 30 octobre 2025, le site de Bretenoux‑Biars, dans le Lot, accueillait l’inauguration d’une nouvelle unité industrielle dédiée à la fabrication de traverses en bois traitées à l’huile cuivrée. Ce lancement marque une étape majeure dans la transition écologique du ferroviaire : l’huile cuivrée remplace désormais la créosote, un ancien standard controversé, offrant une alternative moins polluante et plus résiliente.
La créosote, longtemps utilisée pour ses propriétés antiseptiques et insecticides, est désormais très critiquée pour ses effets toxiques. En optant pour l’huile cuivrée, SNCF Réseau anticipe d’environ quatre ans une réglementation européenne attendue visant à restreindre, voire interdire, l’usage de la créosote dans les traitements du bois — un pari audacieux sur le plan réglementaire et environnemental.
Cette innovation ne se limite pas à un signal fort : elle s’appuie sur un procédé industriel viable. Les traverses traitées à l’huile cuivrée combinent durabilité, résistance, et un meilleur bilan environnemental.
L’installation de cette unité assure la pérennité du site industriel de Bretenoux‑Biars. En redynamisant l’activité locale, SNCF Réseau renforce son engagement envers la filière bois française. Ce type d’investissement industriel est aussi une réponse aux enjeux territoriaux : conserver des emplois, préserver un savoir-faire et valoriser les ressources naturelles locales.
À travers cette inauguration, SNCF Réseau envoie deux messages forts :
Cliquez-ici pour consulter le communiqué
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03/11/2025
Sur le secteur de Tarridon, à Casteljaloux, le Syndicat Départemental EAU47 mène un chantier majeur de réhabilitation du réseau d’assainissement collectif et de renouvellement du réseau d’eau potable. Pour assurer la qualité et la sécurité des travaux, les équipes utilisent une technique innovante de rabattement de la nappe phréatique par pointes filtrantes.
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Travailler hors d’eau grâce à une méthode innovante
Cette approche permet d’abaisser temporairement le niveau de la nappe phréatique, garantissant ainsi que les fouilles restent hors d’eau pendant les opérations de terrassement. Autour de la zone de travaux, des pointes filtrantes sont installées jusqu’à 4 mètres de profondeur.
Une pompe à vide crée une dépression qui aspire l’eau, permettant de rabattre la nappe jusqu’à environ 4 mètres sous le terrain naturel. L’eau extraite est ensuite rejetée en toute sécurité dans le cours d’eau de l’Avance, conformément à l’autorisation délivrée par la DDT du Lot-et-Garonne.
Le projet, conduit sous la maîtrise d’ouvrage d’EAU47, s’appuie sur l’expertise de TPF Ingénierie en tant que maître d’œuvre et sur le savoir-faire des entreprises Sogea Environnement et Cousin Pradère pour la réalisation des travaux.
À travers cette opération, EAU47 démontre sa volonté de moderniser les infrastructures d’eau et d’assainissement tout en intégrant des solutions respectueuses de l’environnement.
Un chantier exemplaire qui illustre l’engagement du syndicat pour un service public de l’eau durable et responsable.
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02/11/2025
Entrée en service en 1974, la canalisation reliant Villariès (Haute-Garonne) à Albi (Tarn) constitue l’un des axes structurants du réseau de transport de gaz dans le Sud-Ouest. Plus de cinquante ans après sa mise en exploitation, cet ouvrage fait aujourd’hui l’objet d’un vaste programme de renouvellement conduit par Teréga, acteur majeur du transport et du stockage de gaz dans la région.
L’objectif de cette opération est double : mettre l’infrastructure aux normes actuelles de sécurité et de performance, et assurer sa pérennité pour les décennies à venir, dans un contexte de transition énergétique et de mutation profonde des usages du gaz. Une modernisation inscrite dans une démarche proactive
Cette intervention s’inscrit dans la stratégie de maintenance proactive menée par Teréga depuis plusieurs années. L’entreprise investit régulièrement dans la modernisation de ses réseaux afin de garantir un haut niveau de fiabilité tout en accompagnant l’évolution du mix énergétique, notamment avec l’intégration progressive des gaz renouvelables (biométhane, hydrogène…).
En renouvelant les sections les plus anciennes de son réseau, Teréga vise à renforcer la sécurité des ouvrages, limiter leur impact environnemental et améliorer la résilience du système gazier régional. Cette approche préventive permet d’anticiper les besoins futurs et de prolonger la durée de vie des infrastructures stratégiques.
Sur le terrain, le projet s’étend sur 72 kilomètres de canalisations, dont 56 kilomètres situés dans le département du Tarn. Les travaux consistent à remplacer l’ancienne conduite par une canalisation neuve en acier, répondant aux dernières exigences techniques et réglementaires en matière de transport de gaz à haute pression.
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Certaines zones ont nécessité des interventions particulières : sur une portion de 650 mètres, les équipes ont recours à la technique du forage dirigé, une méthode de pose sans tranchée permettant de traverser routes, autoroutes, rivières ou voies ferrées sans interrompre la circulation ni dégrader les milieux naturels. Cette approche illustre la volonté de Teréga de limiter les nuisances pour les riverains et de préserver l’environnement tout au long du chantier.
Le chantier, planifié sur plusieurs mois, se déroule conformément au calendrier établi. La coordination entre les équipes de maîtrise d’ouvrage, les entreprises de travaux et les services techniques permet de maintenir un rythme soutenu et sécurisé. Les opérations de soudage, de contrôle non destructif et d’enfouissement sont réalisées selon des protocoles stricts, garantissant la conformité de l’ouvrage aux standards les plus exigeants du secteur.
À l’issue des travaux, les nouvelles canalisations, aujourd’hui visibles le long des routes, seront enterrées à une profondeur d’environ 1,20 mètre, assurant à la fois leur protection mécanique et leur intégration discrète dans le paysage.
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02/11/2025
Les 5 et 6 novembre 2025, le Polydome de Clermont-Ferrand accueillera une nouvelle édition du salon Cycl’Eau, événement de référence pour les acteurs de la gestion de l’eau. Organisé en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Clermont Auvergne Métropole et Vichy Communauté, ce rendez-vous rassemblera l’ensemble des acteurs publics, institutionnels et privés de la filière.
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Pendant deux jours, près de 60 exposants présenteront leurs solutions et innovations à travers un programme de conférences, tables rondes et ateliers thématiques.
Les échanges porteront sur la gestion des eaux pluviales, les PGSSE, la protection de la ressource, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) ou encore la planification territoriale de l’eau.
Le salon s’articulera autour de plusieurs espaces dédiés :
La région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une diversité climatique marquée, désormais impactée par des épisodes de chaleur plus fréquents et intenses. Si les volumes annuels de précipitations restent stables, leur répartition devient plus irrégulière, concentrée sur des périodes plus courtes, avec des épisodes pluvieux plus violents. Ces évolutions modifient profondément le cycle de l’eau et interrogent sa disponibilité future.
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Bien que globalement bien dotée en eau, la région voit ses déséquilibres territoriaux se renforcer :
Les projections climatiques annoncent une hausse continue des températures et une réduction du manteau neigeux, accentuant la pression sur la ressource et la dégradation potentielle de la qualité des eaux.
Selon les Agences de l’eau, les affluents du Rhône (Saône, Loue, Ognon...) pourraient voir leur débit diminuer de 20 à 50 % d’ici 2050, et jusqu’à 75 % pour l’Isère ou la Durance.
Cette situation renforce la nécessité d’une surveillance rigoureuse des eaux superficielles et souterraines afin d’adapter les politiques de gestion à long terme.
La préservation, la qualité et le partage équitable de la ressource doivent devenir des priorités partagées.
Face à ces enjeux, la mobilisation collective s’impose pour économiser, protéger et mieux répartir l’eau, ressource essentielle à la résilience et au développement durable des territoires.
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02/11/2025
Sur le chantier du futur réseau de chaleur urbain de Thaon-les-Vosges, un obstacle majeur s’est présenté : le franchissement d’une voie ferrée, tout en maintenant la circulation ferroviaire. Un défi technique et organisationnel que les équipes de CPMAT, bureau d’études spécialisé en forages dirigés et travaux sans tranchée, ont su relever grâce à une préparation rigoureuse et à une expertise éprouvée dans les interventions sous infrastructures existantes.
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Pour mener à bien cette opération délicate, plusieurs étapes clés ont été nécessaires. Les équipes ont d’abord défini avec précision les besoins techniques du projet, avant d’analyser la géologie du terrain afin d’anticiper les contraintes liées aux caractéristiques du sous-sol. Les contraintes environnementales du site et du voisinage immédiat des voies ont également été intégrées à cette phase préparatoire.
Une comparaison approfondie des différentes méthodes de franchissement — forage dirigé, fonçage, tarière, microtunnelier — a ensuite été réalisée. L’objectif était d’identifier la solution la plus sûre et la plus adaptée au contexte. Le choix s’est finalement porté sur un microtunnelier, capable de creuser sous la voie ferrée sans interrompre la circulation des trains, garantissant ainsi la sécurité des infrastructures et la continuité du service ferroviaire.
La conception du dossier de réalisation a constitué une autre étape déterminante. Ce dossier devait répondre aux exigences strictes de la SNCF, tout en respectant les prescriptions du client et les contraintes techniques liées à l’usage du microtunnelier. Les plans d’exécution et le dimensionnement de l’ouvrage ont été élaborés avec un haut niveau de précision, puis suivis et ajustés en concertation avec l’ensemble des interlocuteurs du projet, assurant ainsi le respect des délais et la qualité des travaux.
Ce chantier illustre la complexité des travaux enterrés sous infrastructures existantes et souligne l’importance d’une méthodologie rigoureuse pour garantir sécurité, efficacité et pérennité des ouvrages. Grâce à cette réalisation, le futur réseau de chaleur de Thaon-les-Vosges pourra prochainement remplacer le gaz fossile et alimenter durablement plusieurs quartiers de la ville, contribuant ainsi à la transition énergétique du territoire.
Pour surmonter ce type de défi, l’équipe de CPMAT a mis à profit son expertise en travaux sous voie ferrée et su proposer la solution technique la plus pertinente, alliant innovation, précision et respect des contraintes ferroviaires.
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30/10/2025
Spécialiste reconnu de l’excavation par aspiration, TAB (Technique d’Aspiration Belge) franchit une nouvelle étape dans son développement. L’entreprise se lance désormais dans le soufflage de matériaux secs et l’aspiration industrielle, soutenue par l’acquisition d’un camion VORTEX Amphitec by RSP, symbole de sa volonté d’innovation et de diversification.
Installée à Mouscron, en Belgique, TAB s’est imposée depuis plus de vingt ans comme un acteur incontournable des travaux d’aspiration. Fondée en 2003, l’entreprise a bâti sa réputation sur son expertise dans les excavatrices aspiratrices, proposées aussi bien en prestation qu’en location.
Au fil du temps, TAB a su conjuguer innovation technologique et savoir-faire humain. En investissant régulièrement dans des équipements de dernière génération et dans la formation continue de ses équipes, la société garantit un haut niveau de performance et de sécurité sur l’ensemble de ses chantiers.
Sous la direction de Frédéric Delhem, TAB amorce aujourd’hui un nouveau tournant stratégique. L’entreprise élargit en effet son champ d’activités en se lançant dans le soufflage de matériaux secs et l’aspiration industrielle, deux segments parfaitement complémentaires à son cœur de métier.
Julien Van Damme, directeur commercial de TAB, souligne : « Cette évolution est le fruit d’une vision partagée et d’un engagement collectif. Chez TAB, nous plaçons la confiance, la proximité et la qualité du service au cœur de notre démarche. Le lancement de ces nouvelles activités traduit notre volonté d’accompagner nos clients dans la durée, avec des solutions toujours plus performantes et respectueuses des exigences du terrain. C’est une étape importante qui renforce notre position de partenaire de référence dans le secteur. »
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Pour accompagner cette expansion, TAB vient d’acquérir un camion VORTEX signé Amphitec by RSP. Ce véhicule polyvalent, équipé d’une pompe à vide de 9 000 m³/h, permet aussi bien l’aspiration que le refoulement de produits secs. Certifié ATEX, il est particulièrement adapté au transfert de céréales et de matériaux pulvérulents en toute sécurité.
Avec cette nouvelle acquisition, TAB confirme son ambition : rester à la pointe de la technologie tout en diversifiant ses solutions pour répondre aux besoins d’un marché en constante évolution. Une stratégie qui illustre la volonté de l’entreprise de continuer à conjuguer performance, innovation et sécurité — trois valeurs qui font sa force depuis plus de deux décennies.
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30/10/2025
Avec un investissement de 250 millions d’euros, Enedis lance le projet « Réseau Marseille » pour faire entrer la deuxième ville de France dans le XXIᵉ siècle. Objectif : sécuriser un réseau électrique fragilisé par les aléas climatiques et l’adapter aux nouveaux usages énergétiques liés à la transition écologique.
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Enedis ambitionne de diviser par deux les temps de coupure d’ici cinq ans. Pour y parvenir, l’entreprise remplace les anciens câbles papier imprégné (CPI), installés il y a plus de 50 ans, par des câbles synthétiques plus robustes et mieux isolés.
« L’huile isolante des anciens câbles perd son efficacité avec le temps, explique Arnaud Biche, responsable du projet. Lors des fortes chaleurs, ils surchauffent et provoquent des incidents. Les nouveaux câbles permettent de réduire par trente le nombre de pannes. »
Sur les 500 km de réseau enterré, 160 km restent à renouveler d’ici 2030. Le temps de coupure moyen devrait alors passer à 40 minutes par an, contre près du double aujourd’hui.
En parallèle, Enedis prépare Marseille à la hausse de la demande électrique : véhicules électriques, tramway, data centers, intelligence artificielle… La métropole représente déjà 40 % de la consommation d’électricité de la région PACA.
Parmi les chantiers les plus marquants, celui du Grand Port Maritime de Marseille-Fos (GPMM) se distingue. Pour l’électrification des navires à quai, Enedis a doublé la puissance disponible grâce à la pose de nouveaux câbles sous le Vieux-Port, dans une galerie de 400 mètres construite en 1964.
« Ce passage sous-marin nous a évité un kilomètre et demi d’excavation, précise Jacques Nicoli, directeur régional d’Enedis. Les câbles moyenne tension alimentent désormais directement le GPMM. »
Cette installation permet de fournir jusqu’à 20 MW de puissance, suffisante pour raccorder les navires à quai et éteindre leurs moteurs diesel. Déjà huit postes à quai sont électrifiés, un neuvième le sera d’ici la fin de l’année, et quatre supplémentaires en 2026, notamment pour le terminal croisières. À terme, 30 postes à quai seront opérationnels, marquant une étape clé vers un port plus propre et une ville moins polluée.
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29/10/2025
InfraNum, la fédération engagée pour le développement des infrastructures numériques et partenaire de la connectivité des territoires, annonce la nomination de Jean-Marie Boutin au poste de Délégué Général, effective depuis le 1er octobre 2025.
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« Je suis ravi et honoré de prendre mes fonctions de Délégué Général d’InfraNum. Les infrastructures numériques – réseaux, datacenters, objets connectés – constituent plus que jamais le socle sécurisé et optimisé de la transformation numérique, au service de la transition écologique et des mutations territoriales. »
À ce poste, Jean-Marie Boutin aura pour mission de déployer les orientations stratégiques arrêtées par le Conseil d’Administration en début d’année. Ces priorités reflètent les enjeux majeurs du secteur et guideront les actions de la fédération pour soutenir ses adhérents et accompagner les territoires dans leur transformation numérique.
Il sera également chargé d’assurer la continuité du fonctionnement et le développement d’InfraNum, tout en représentant la fédération auprès des partenaires institutionnels et au sein d’instances de référence telles que le Comité Stratégique de Filière (CSF) Infrastructures numériques.
« Ma mission première sera d’être à l’écoute de nos adhérents, de comprendre leurs enjeux business et de soutenir leurs projets. »
Cette nomination symbolise une nouvelle dynamique pour InfraNum, qui réaffirme ainsi son rôle moteur dans la structuration et la promotion de la filière des infrastructures numériques.
Toute la fédération souhaite la bienvenue à Jean-Marie Boutin, dont la vision et l’engagement seront des atouts précieux pour poursuivre le développement d’un numérique durable, souverain et au service des territoires.
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29/10/2025
Dans un contexte de tension croissante sur la ressource en eau, les collectivités multiplient les initiatives pour améliorer la performance de leurs réseaux d’eau potable. Parmi les technologies les plus prometteuses, la détection acoustique des fuites s’impose aujourd’hui comme un outil à la fois efficace, rapide et durable pour lutter contre les pertes d’eau sur les réseaux urbains.
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En France, près d’un litre d’eau sur cinq disparaît avant d’arriver au robinet. Ces fuites invisibles représentent un coût financier important pour les exploitants et un gaspillage énergétique pour le pompage et le traitement de l’eau potable. Face à ces enjeux, la surveillance accrue des réseaux devient une priorité stratégique pour les gestionnaires publics comme privés.
Lorsqu’une fuite se produit, l’eau sous pression génère un bruit caractéristique, transmis le long des canalisations. Des capteurs acoustiques, installés sur les vannes, compteurs ou bornes incendie, enregistrent ces vibrations et les transmettent à un logiciel d’analyse. Par corrélation acoustique, le système compare les signaux captés à différents points du réseau et localise la fuite avec une précision de quelques mètres seulement. Cette approche permet d’intervenir plus tôt, avant qu’une petite fuite ne devienne un sinistre coûteux.
Les dernières générations de capteurs s’intègrent dans les réseaux IoT (LoRaWAN, Sigfox, 4G/5G) et transmettent les données en continu vers une plateforme d’analyse centralisée. Grâce à l’intelligence artificielle, ces systèmes distinguent les véritables fuites des bruits parasites (trafic routier, chantiers, variations de pression). Les équipes d’exploitation reçoivent des alertes géolocalisées et peuvent planifier des interventions ciblées, réduisant ainsi les pertes et les coûts de maintenance.
Plusieurs collectivités françaises – dont Lyon, Toulouse et Montpellier – ont déjà déployé ces solutions sur tout ou partie de leur réseau.
Les bénéfices observés sont significatifs :
Ces retours d’expérience confirment que la détection acoustique constitue aujourd’hui une brique essentielle des politiques de “smart water”, aux côtés de la sectorisation hydraulique et des jumeaux numériques.
Une technologie au service des territoires durables
En facilitant une gestion proactive des réseaux, la détection acoustique permet d’anticiper les défaillances et d’allonger la durée de vie des infrastructures. ,n C’est une solution à la fois écologique, économique et opérationnelle, parfaitement alignée avec les objectifs de transition énergétique et de sobriété hydrique des villes.
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29/10/2025
Pendant les vacances de la Toussaint, Enedis réalise à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais), en collaboration avec les entreprises Ramery et Coquart, un important chantier de modernisation du réseau électrique moyenne tension (20 kV).
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L’objectif de cette opération est de remplacer plus d’un kilomètre de câbles par des conducteurs plus performants et plus résistants face aux effets du réchauffement climatique. Les travaux se concentrent rue de Béthune, sur près de 900 mètres d’un axe très fréquenté.
Le choix d’intervenir pendant les vacances scolaires permet de réduire la gêne pour les riverains et les usagers de la route, tout en maintenant l’accès aux habitations et aux services de secours. La fin du chantier est prévue pour le 3 novembre.
Le forage dirigé : rapidité, efficacité et respect de l’environnement
Sous la direction de Laurent Goigoux, chef de projet, Enedis a retenu la technique du forage dirigé, qui permet de poser les câbles sans ouvrir de longues tranchées. Alors qu’un chantier classique aurait nécessité près d’un mois de travaux, cette méthode réduit la durée à deux semaines seulement. Employée sur sept zones de forage, elle permet également de limiter les nuisances sonores, la production de déblais et les émissions de CO₂.
D’un montant de 149 000 €, ce chantier s’inscrit dans le plan d’investissement de 235 millions d’euros qu’Enedis consacre en 2024 à la modernisation des réseaux du Nord et du Pas-de-Calais.
Le raccordement du nouveau tronçon interviendra début décembre, sans aucune coupure pour les 441 clients concernés.
Allier innovation et service public : Ce projet illustre la volonté d’Enedis de déployer des techniques innovantes et sobres, conciliant performance technique, respect de l’environnement et continuité du service public.
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