14/05/2025
Alors que la phase 1 du projet « Bretagne Très Haut Débit » touche à sa fin, le syndicat mixte Mégalis Bretagne, maître d’ouvrage du programme, se retrouve au cœur d’un bras de fer judiciaire. Le groupement d’entreprises chargé du déploiement de la fibre dans les Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine a déposé plus d’une centaine de recours devant le tribunal administratif de Rennes, réclamant plus de 30 millions d’euros d’indemnisation.
Le projet Bretagne Très Haut Débit, piloté par Mégalis Bretagne, entre ainsi dans une phase délicate. Alors que la première étape du chantier arrive à son terme, un contentieux majeur oppose le maître d’ouvrage aux entreprises intervenues sur le terrain.
Sogetrel, Circet, Cegelec Ouest, Imoptel, Bage Groupe et Allez ont en effet engagé plus d’une centaine de recours, estimant devoir être indemnisées pour les retards et surcoûts accumulés. Elles réclament plus de 30 millions d’euros pour la tranche concernée, qui représente 80 000 prises réparties sur 70 zones, pour un montant total de 100 millions d’euros.
Mégalis conteste fermement ces demandes. « Ces entreprises ont été défaillantes. Elles n’ont pas mobilisé les moyens nécessaires, ni en compétences, ni en organisation », affirme Patrick Malfait, directeur général. Il dénonce notamment un recours excessif à la sous-traitance en cascade, qu’il juge responsable de lourdes dérives. Prévue initialement pour 2018, la livraison complète de cette tranche n’a été achevée qu’en 2024, avec jusqu’à cinq ans de retard dans certaines zones, comme Dinan ou Dinard.
Au-delà de l’aspect judiciaire, ce différend pourrait peser lourdement sur les finances du syndicat. « Les collectivités ne paieront pas un centime de plus. Mais si nous devons verser ces 30 millions d’euros, ce sera au détriment des investissements dans la résilience du réseau », avertit Patrick Malfait.
Malgré ces difficultés, le plan numérique breton se poursuit. Les phases 2 et 3, qui prévoient un million de prises supplémentaires, sont menées selon un nouveau modèle, avec un pilotage renforcé et un nombre d’intervenants réduit.
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14/05/2025
Yoan Mechkouri, Responsable de l’agence Aspirtec Méditerranée, et son équipe ont le plaisir d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle aspiratrice-excavatrice RSP de dernière génération, dotée de toutes les options du constructeur. Cette machine innovante vient enrichir un parc déjà reconnu pour sa performance et sa technicité.
Cette nouvelle unité sera positionnée stratégiquement dans le secteur toulousain, afin de renforcer la capacité d’intervention de l’agence, notamment dans le département de la Haute-Garonne (31). Ce déploiement s’inscrit dans une volonté affirmée de répondre de manière plus rapide, plus sûre et plus efficace aux besoins croissants des chantiers dans la région.
Machine de haute performance, cette aspiratrice-excavatrice RSP contribuera à améliorer la réactivité des équipes sur le terrain, tout en garantissant un niveau élevé de sécurité et de satisfaction client. Elle permettra également d’optimiser la logistique des interventions et de s’adapter aux exigences techniques et opérationnelles des partenaires locaux.
Depuis plus de 15 ans, Aspirtec s’impose comme un acteur majeur des travaux par aspiration, avec des interventions couvrant un large spectre de secteurs : travaux publics, bâtiment, paysage, énergie ou encore industrie. Forte d’une flotte de plus de 70 véhicules à la pointe de la technologie, l’entreprise est en mesure d’intervenir sur des sites complexes, qu’il s’agisse de grandes profondeurs, d’accès restreints ou de zones sensibles à proximité des réseaux.
L’expertise des opérateurs constitue un autre pilier de cette réussite. Tous bénéficient d’une formation continue et détiennent les habilitations indispensables à leurs missions : AIPR, HOBO, Passeport Gaz, RC1, SCN1, travaux en hauteur, etc.
Grâce à cette combinaison de compétences humaines et de moyens techniques performants, Aspirtec confirme son positionnement d’acteur incontournable du secteur de l’aspiration-excavation en France.
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13/05/2025
Le 16 avril 2025, le gouvernement a dévoilé la deuxième version de la stratégie nationale de l’hydrogène décarboné, cinq ans après le lancement de la première. Cette révision marque une étape clé dans le développement de l’hydrogène bas-carbone en France, avec des objectifs ajustés à la réalité technico-économique actuelle.
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Lancée initialement en 2020, cette stratégie visait à renforcer la souveraineté énergétique et industrielle de la France en favorisant le développement de l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, sans utilisation de combustibles fossiles. Cependant, les évolutions récentes de la chaîne de valeur, notamment dans les secteurs industriels et les transports, ont conduit à réviser certaines ambitions.
Ainsi, la production d’hydrogène « vert » atteindra un objectif révisé de 4,5 gigawatts (GW) installés d'ici 2030, contre les 6,5 GW prévus initialement. En 2035, l’objectif est réduit à un plafond de 8 GW, contre 10 GW dans la stratégie précédente, en raison d'une maturation technico-économique jugée plus longue que prévu.
Cinq ans après le lancement de cette stratégie, l'État a soutenu plus de 150 projets dans le secteur de l’hydrogène, avec un fort soutien via France 2030. Ces projets permettront la création de 8 000 emplois directs d’ici 2030, selon le ministère de l’Économie, en charge de l’Industrie et de l’Énergie.
Parmi les actions phares, l’appel à projets « écosystèmes territoriaux », lancé en octobre 2020, a permis de soutenir 46 projets d’écosystèmes, principalement axés sur la mobilité hydrogène, incluant la production, la distribution et les véhicules consommateurs d’hydrogène.
Parallèlement, le programme « projets importants d’intérêt européen commun » (PIIEC) soutient le déploiement de six projets majeurs de production d’hydrogène pour des usages industriels (chimie, raffinage, ammoniac), installés dans des zones industrielles clés comme Fos-sur-Mer, Le Havre-Estuaire de la Seine, ou la « Vallée de la Chimie » à Lyon. Ces projets représentent des pôles de consommation majeurs d’hydrogène pour l’avenir de l’industrie française.
Avec cette nouvelle stratégie, la France continue de se positionner comme un acteur de premier plan dans la transition énergétique européenne, en mettant l’accent sur l’innovation, la création d'emplois et la décarbonation des industries lourdes.
13/05/2025
SADE, filiale de NGE, poursuit son développement au Cap-Vert et annonce avoir remporté un marché pour la mise en place d’infrastructures d’assainissement sur l’île de Santo Antão. Attribué par l’Agência Nacional de Águas e Saneamento (ANAS) et financépar la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), ce projet permettra d’équiper l’île des installations nécessaires au traitement des eaux usées, contribuant ainsi à la préservation de son environnement terrestre et marin.
L’archipel du Cap-Vert est confronté à des défis majeurs en matière d’assainissement, avec des conséquences importantes sur la santé publique, la protection de l’environnement et le développement économique. À Santo Antão, les ressources en eau douce sont particulièrement rares, et leur qualité se dégrade progressivement en raison de la surexploitation des nappes phréatiques et de l’infiltration d’eau salée.
Dans le cadre de ce marché, octroyé par l’ANAS, SADE réalisera une station d’épuration d’une capacité de 400 m³/jour, deux stations de pompage, ainsi que 20 km de réseaux d’eaux usées. L’eau traitée sera stockée dans des lagunes d’environ 1 500 m², également construites par SADE, pour être ensuite réutilisée à des fins d’irrigation ou de nettoyage des voiries. Ce projet vise un double objectif : mettre fin aux rejets d’eaux non traitées dans la nature et encourager leur réutilisation.
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13/05/2025
Confrontée à un aléa géotechnique imprévu, la SADE a su adapter sa stratégie en mobilisant une solution sans tranchée pour assurer la continuité d’un chantier hydraulique d’envergure, mené pour le compte de la Communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise.
Ce projet stratégique visait la création d’une prise d’eau en tuyau PRV de 1 200 mm de diamètre sur 230 mètres, destinée à alimenter un bassin de rétention enterré de 3 500 m³. Située dans un secteur en pleine urbanisation, cette infrastructure joue un rôle clé dans la gestion des eaux pluviales et la prévention des inondations.
Le marché initial prévoyait une pose traditionnelle en tranchée ouverte sur 260 mètres linéaires, à environ 6 mètres de profondeur. Mais dès les premiers terrassements, les équipes ont été confrontées à une nappe phréatique beaucoup plus active qu’anticipé. Les venues d’eau ont rapidement rendu la méthode ouverte inopérante, mettant en péril le planning du chantier.
Réactive, la SADE a alors proposé une variante technique basée sur une solution sans tranchée par microtunnelier, immédiatement validée par la maîtrise d’ouvrage. La machine de forage baptisée Suzanne a ainsi été mobilisée pour exécuter un percement précis en terrain saturé. Cette technique a permis de maîtriser les risques liés aux venues d’eau tout en assurant la sécurité des opérations.
Des injections de fond ont également été réalisées dans les puits afin de stabiliser les sols et garantir des conditions de travail optimales pour les équipes. Ce changement de méthode a permis non seulement de respecter les délais, mais aussi de limiter l’impact environnemental et urbain du chantier, en évitant une excavation lourde.
Ce projet illustre parfaitement la capacité d’adaptation des équipes face aux imprévus du sous-sol. Il démontre l’efficacité des techniques sans tranchée dans des environnements contraints, combinant performance, sécurité et respect de l’environnement.
12/05/2025
La Société du Canal Seine-Nord Europe continue de lancer les grandes consultations en vue de l’attribution des principaux marchés de travaux. Elle a publié courant avril 2025 l’avis d’appel public à la concurrence concernant les travaux principaux et les prestations associées nécessaires à la réalisation des trois écluses de Catigny (Oise), d’Allaines (Somme) et de jonction avec le canal du Nord également à Allaines.
Cette étape permet aux opérateurs économiques de se porter candidats d’ici le 14 mai 2025 sur la base du dossier de consultation des entreprises spécifique à la phase « candidatures » joint à l’avis de marché. La notification de ce marché est prévue pour l’automne 2026, et le début des travaux pour le second semestre 2027.
3 écluses à grand gabarit
L’écluse de Catigny est la troisième écluse du Canal Seine-Nord Europe située dans l’Oise, après celles de Montmacq et de Noyon. Avec une hauteur de chute d’eau de 14 mètres, l’écluse de Catigny donne accès au plus long bief du Canal Seine-Nord Europe, 39,2 km jusqu’à l’écluse d’Allaines.
L’écluse d’Allaines et l’écluse de jonction avec le canal du Nord sont les deux écluses situées dans la Somme. L’écluse d’Allaines sera ouverte au public et visitable. Avec une hauteur de chute d’eau de 13,10 mètres, elle sera située à 1 km au nord de l’écluse de jonction.
L’écluse de jonction quant à elle sera de même gabarit que les écluses actuelles du canal du Nord (sas de 91 x 6 mètres) mais environ deux fois plus haute avec une hauteur de chute d’eau de 11,27 mètres. Elle connectera le canal du Nord au Canal Seine-Nord Europe. Un port de plaisance sera installé de part et d’autre de cette écluse de jonction.
Comme pour toutes les écluses du Canal Seine-Nord Europe, le sas des écluses de Catigny et Allaines mesurera 195 mètres de long et 12,5 mètres de large.
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12/05/2025
EvoQuip, spécialiste reconnu des équipements mobiles de concassage et de criblage, annonce le lancement de l’Osprey 616, premier modèle de sa nouvelle gamme de cribles rotatifs. Conçu pour répondre aux besoins des petites et moyennes structures, ce crible compact combine performance, fiabilité et polyvalence, tout en s’adaptant aux contraintes d’espace sur les chantiers.
L’Osprey 616 est capable de traiter une large gamme de matériaux, notamment le compost, la biomasse, la terre, le gravier ou encore les déchets. Malgré son format compact, il offre un débit élevé et garantit une qualité de criblage constante, même dans des environnements exigeants.
Au cœur des atouts de l’Osprey 616 se trouve son convoyeur de fines orientable à 180 degrés, conçu pour maximiser la capacité de stockage. Grâce à une hauteur de déchargement pouvant atteindre 4,7 mètres (15’4”), il permet la constitution de stocks importants, tout en optimisant l’organisation du chantier.
Autre avantage notable : ce convoyeur pivotant peut être commandé à distance pendant le fonctionnement de la machine, ce qui réduit les interruptions et contribue à maximiser la productivité.
L’arrivée de l’Osprey 616 marque une étape importante pour EvoQuip, qui renforce ainsi sa présence sur le marché du criblage. Compact, puissant et facile à utiliser, ce nouveau crible s’adresse à tous les professionnels cherchant une solution efficace, flexible et adaptée aux contraintes terrain.
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12/05/2025
A Chalon-sur-Saône, GRDF teste sur un chantier urbain une technologie encore peu répandue : l’enrubannage de canalisations en polyéthylène. Une première en Saône-et-Loire, qui allie rapidité de pose, sécurité renforcée et réduction significative de l’impactenvironnemental.
Le chantier de la rue des Champs Roussots, d’un montant de 142 000 €, ne compte peut-être pas parmi les plus emblématiques de l’année pour la ville, ni pour GRDF ou son prestataire SNCTP. Pourtant, il marque une avancée technologique majeure pour la distribution de gaz dans le département.
Sur place, Éric Passetti, Directeur Territorial Régional Bourgogne-Franche-Comté, est venu saluer cette opération technique inédite, menée par les équipes mobilisées sur le terrain. « La réduction de l’impact environnemental est au cœur de nos décisions », souligne-t-il.
L’opération phare du chantier : la pose, en quelques minutes seulement, d’une canalisation de 120 mètres en polyéthylène, préalablement enrubannée dans une gaine géotextile. Ce procédé innovant permet non seulement de gagner un temps précieux, mais surtout de réduire considérablement l’empreinte carbone. « On évite ainsi l’utilisation de 350 tonnes de sable par kilomètre de réseau, soit l’équivalent de 8 tonnes de CO₂ en moins », précise Éric Passetti.
Autre atout technique : la gaine géotextile intègre un fil traceur, permettant un géoréférencement précis de la canalisation, renforçant ainsi la sécurité et la traçabilité du réseau.
Si cette technologie présente de nombreux avantages, elle requiert en amont une étude approfondie du sol, notamment pour calibrer correctement les gravats et les remblais. Le chantier, découpé en trois phases, a été conçu pour réduire au maximum les nuisances pour les riverains. Une organisation rigoureuse qui permet de limiter les impacts tout en garantissant un haut niveau de performance.
Ce chantier expérimental s’inscrit pleinement dans la stratégie de décarbonation de GRDF, qui vise à réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Une démarche accompagnée par le développement du gaz vert : en Saône-et-Loire, 4,3 % du gaz distribué provient déjà de sources locales et renouvelables.
Le chantier des Champs Roussots, entamé il y a quelques semaines, s’achèvera à la mi-juin après dix semaines de travaux. Un projet discret par sa taille, mais porteur d’un signal fort pour la transition énergétique locale.
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10/05/2025
Implantée à Brenthonne, en Haute-Savoie, l’entreprise CSP Environnement poursuit son développement avec une vision claire : s’appuyer sur des partenaires de confiance et des équipements de haute performance. Dernière illustration en date : l’intégration dans son parc d’une nouvelle aspiratrice-excavatrice DINO12, montée sur châssis VOLVO, fournie par le constructeur MTS.
Ce nouvel investissement marque une étape supplémentaire dans la relation durable tissée entre CSP Environnement et MTS. Pour Gilles Bauer, dirigeant de MTS France, cette acquisition reflète « la confiance renouvelée » d’un client exigeant et fidèle, fondée sur la qualité et la fiabilité des matériels proposés.
Le partenariat ne s’arrête pas à la fourniture des équipements : il repose également sur un accompagnement sur mesure, assuré par JLB Formation, partenaire de MTS. Cette démarche garantit une prise en main optimale de la machine par les équipes CSP, et incarne une volonté commune : offrir des solutions efficaces, sûres et adaptées aux réalités du terrain.
Grâce à sa réactivité et son offre personnalisée, CSP Environnement s’impose aujourd’hui comme un partenaire de confiance pour les collectivités, les entreprises et les particuliers, notamment dans les domaines suivants :
Terrassement par aspiration
Dégagement de réseaux enterrés et branchements
Terrassement de vide sanitaire
Nettoyage et pompage par aspiration
Réalisation de fosses pour arbres
Aspiration et nettoyage de bassins pouzzolane, toits-terrasses, silos (sciures, pellets)
Aspiration de gravats issus de démolition
La location d’aspiratrices-excavatrices avec chauffeur, en Haute-Savoie ou en Suisse romande, permet ainsi de gagner en rapidité, sécurité et confort d’exécution.
Depuis 1978, CSP Environnement met son expérience et son savoir-faire au service de ses clients dans les domaines de l’environnement et de la propreté urbaine. L’entreprise propose une large gamme de prestations :
Collecte des ordures ménagères et industrielles
Location de bennes et gestion des déchets
Balayage de routes, autoroutes, rues, parkings
Balayage très haute pression
Lavage de conteneurs et systèmes enterrés Molok®
Camions hydrocureurs
Location d’aspiratrices-excavatrices
Location de caissons thermocalorifugés
Expertise et location de pelles de démolition
Cette nouvelle acquisition témoigne d’une volonté constante d’innover et de s’adapter aux défis techniques et environnementaux d’aujourd’hui, pour mieux accompagner les projets de demain.
10/05/2025
RTE engage un chantier d’envergure dans le centre de la France : le doublement de la ligne électrique 400 000 volts entre Éguzon (36) et Marmagne (Cher). Un projet stratégique, à la fois pour accompagner la croissance des besoins industriels et pour soutenir la transition énergétique nationale.
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Face à l’augmentation de la consommation électrique, notamment portée par l’implantation ou le développement d’industries locales, le réseau actuel ne suffit plus. Le doublement de cette ligne à très haute tension vise à renforcer la sécurité d’alimentation et à répondre aux nouveaux enjeux de décarbonation fixés par la France, qui ambitionne de doubler la part de l’électricité dans son mix énergétique.
Actuellement, RTE mène une vaste phase de concertation dans l’Indre et le Cher. L’objectif : définir une zone de passage pour la future ligne, en tenant compte des enjeux environnementaux, agricoles, industriels et humains. Plusieurs tracés seront étudiés, dont l’un suivant le couloir de l’ancienne ligne 225 000 volts, construite dans les années 1930 et aujourd’hui obsolète.
Le tracé définitif sera arrêté d’ici fin 2026, après consultation des élus, des services de l’État, des acteurs socio-économiques et des citoyens, puis à l’issue des enquêtes publiques.
Les travaux débuteront après cette phase réglementaire et devraient durer un peu plus de deux ans. Environ une centaine d’ouvriers seront mobilisés sur le chantier. L’investissement global atteint 300 millions d’euros.
Outre la modernisation du réseau, ce projet générera des retombées économiques importantes pour les territoires traversés : entre 15 et 20 millions d’euros seront versés dans le cadre du plan d’accompagnement des projets d’intérêt public, et environ 1,2 million d’euros par an seront redistribués aux communes accueillant des pylônes.
À l’horizon 2032, cette nouvelle ligne renforcera l’infrastructure énergétique du Berry, tout en contribuant aux grands objectifs nationaux de souveraineté et de transition énergétique.
10/05/2025
Sur tout chantier impliquant une ouverture de tranchée, les pompes de chantier figurent parmi les équipements incontournables. Leur rôle ? Assurer l’évacuation rapide et efficace des eaux, qu’il s’agisse d’eaux de pluie, d’eaux de ruissellement ou, plus délicat encore, d’eaux souterraines. Pourtant, malgré leur usage courant, le choix d’une pompe adaptée n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.
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Dès que le sol est ouvert, l’eau s’y infiltre. Cela peut ralentir les travaux, compromettre la stabilité des parois et présenter un risque pour la sécurité des intervenants. Le pompage est donc essentiel pour maintenir un environnement de travail sec, stable et sécurisé.
Il existe différents types de pompes de chantier, chacune adaptée à un usage précis :
Pompes centrifuges : idéales pour les eaux claires ou peu chargées ;
Pompes à membranes : efficaces pour les eaux très chargées ou boueuses ;
Pompes submersibles : conçues pour fonctionner immergées, parfaites pour les puisards ou les fonds de tranchées ;
Pompes auto-amorçantes : pratiques pour les démarrages fréquents, sans intervention manuelle.
La présence d’eaux souterraines complique sérieusement la donne. Ces eaux peuvent exercer une pression constante et s’infiltrer en continu dans la tranchée. Le choix de la pompe doit alors tenir compte :
Du débit nécessaire pour maintenir la tranchée au sec ;
De la profondeur de pompage, parfois importante ;
Du type de sol, qui influe sur le niveau de turbidité et donc sur le type de pompe à privilégier ;
De la durabilité du matériel, car les eaux souterraines peuvent contenir des particules abrasives.
Un mauvais dimensionnement de la pompe peut entraîner une surconsommation d’énergie, des pannes prématurées ou un pompage insuffisant. Il est donc crucial de s’appuyer sur une étude préalable du terrain, souvent réalisée par un géotechnicien, pour choisir une pompe en adéquation avec les contraintes du site.
Outil de gestion de l’eau souvent sous-estimé, la pompe de chantier joue pourtant un rôle central dans la réussite des travaux de tranchée. Face aux eaux souterraines, son choix requiert rigueur, expertise et anticipation. Investir dans une solution adaptée, c’est garantir la sécurité du chantier, optimiser les délais d’exécution et préserver la qualité des ouvrages.
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09/05/2025
La CNATP (Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics et du Paysage) vous propose un webinaire exclusif pour découvrir DICTservices : la solution qui vous simplifie la gestion de vos DT/DICT… et vous fait gagner du temps et de l’argent !
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Pourquoi réaliser une DT (Déclaration de Travaux) ou une DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) ?
Vous intervenez à proximité de réseaux enterrés ou aériens ? Ces démarches sont obligatoires pour garantir la sécurité de vos chantiers et prévenir tout risque d’endommagement de réseaux.
La formation AIPR (Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux) est-elle obligatoire ?
Oui, pour les personnels intervenant à proximité des réseaux, cette autorisation est indispensable. Elle permet de s'assurer que chacun connaît les bons réflexes à adopter pour travailler en sécurité.
🎯 Découvrez un outil simple et efficace avec DICTservices
La CNATP vous propose une session d'information exclusive pour découvrir DICTservices, la solution qui vous facilite la vie dans la gestion de vos DT/DICT… et qui peut vous faire économiser du temps et de l’argent !
📅 Dates à retenir :
13 mai – Travaux Publics : de 13h à 14h ou de 18h30 à 19h30
21 mai – Paysagistes : de 13h à 14h ou de 18h30 à 19h30
🖊️ Inscrivez-vous dès maintenant et choisissez l’horaire qui vous convient le mieux !
Ne manquez pas cette opportunité d’optimiser vos démarches réglementaires et de renforcer la sécurité de vos interventions.
La CNATP – Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics et du Paysage – est l’organisation professionnelle représentative des entreprises artisanales de ces deux secteurs depuis sa création en 1993.
Les artisans des travaux publics et les paysagistes jouent un rôle essentiel dans l’aménagement du territoire, l’amélioration du cadre de vie et la préservation de l’environnement. Ils interviennent auprès de maîtres d’ouvrage publics et privés, en garantissant la qualité des prestations et le respect des normes en vigueur.
Implantée sur l’ensemble du territoire national, en métropole comme en outre-mer, la CNATP œuvre pour le soutien, la défense et la valorisation de ses adhérents, en s’appuyant sur un maillage actif de syndicats départementaux, interdépartementaux et régionaux.
DICTservices, développé par la société SIG-IMAGE, fondée en 1993, constitue une solution numérique de référence au service des professionnels des travaux publics et des réseaux extérieurs.
Conçus pour répondre aux exigences opérationnelles des entreprises, des bureaux d’études et des collectivités, ses logiciels intuitifs et interconnectés facilitent la gestion réglementaire et technique des chantiers. L’entreprise dispose également d’un centre de formation certifié QUALIOPI et habilité AIPR Concepteur, qui dispense des formations spécialisées en réglementation anti-endommagement. Celles-ci sont éligibles à un financement par les OPCO compétents.
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