01/03/2024
Toujours à la pointe de l'innovation, la STE Armor (Groupe VINCI Energies) mène actuellement une expérimentation novatrice dans le cadre d'un projet visant à effacer les réseaux téléphoniques et électriques. Cette initiative consiste en la réutilisation sur site des déblais de tranchées après leur tri, rendu possible grâce à un scalpeur installé sur la base vie.
STE Armor intervient à Saint Juvat pour le compte du SDE22 (Syndicat départemental d'énergie des Côtes-d'Armor) dans le cadre d'un chantier d'effacement des réseaux téléphoniques et électriques. Sur la base vie du chantier, elle met en œuvre un scalpeur permettant de revaloriser le matériau extrait lors de la réalisation des tranchées.
Cette approche novatrice présente plusieurs avantages. Elle permet de réduire les désagréments pour les riverains en limitant le passage des camions nécessaires à l'évacuation et à l'approvisionnement en matériaux. De plus, elle contribue de manière significative à la diminution des émissions de CO2.
La STE Armor envisage de mettre prochainement à l'épreuve cette technique de revalorisation des matériaux extraits sur trois autres chantiers, d'une longueur respective de 325 mètres, 380 mètres et 700 mètres, dans un avenir proche.
Dirigée par Eric POCHET, la STE Armor, basée à TADEN dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, est spécialisée dans les réseaux aériens et souterrains dans le domaine de la distribution d’énergies HT et BT, de la conception à la réalisation. Ses compétences incluent le génie civil de la fibre optique, l’éclairage public, l’adduction d’eau potable et la desserte en gaz.
01/03/2024
Le treuil cabestan électrique "E-Winch" de 3 tonnes sur châssis-remorque, conçu par le fabricant PLUMETT pour la pose de câbles souterrains de télécommunication ou d'énergie dans des tubes préinstallés, des tranchées ouvertes, ainsi que pour du sous-tubage, est commercialisé en France par CEV.
Le treuil "E-Winch" est alimenté par deux batteries à forte puissance, offrant une autonomie de travail de plus de quatre heures sans interruption. Il peut être rechargé sur secteur, à l'aide d'une génératrice, ou sur les bornes de recharge automobile, assurant ainsi une continuité dans vos opérations de pose de câbles.
Son design compact et léger permet une utilisation dans des espaces restreints, tandis que son système à doublecabestan garantit une traction constante en termes de vitesse et de force. La motorisation électrique permet une utilisation sécurisée dans des environnements fermés, éliminant la nécessité de mettre en place des conduits pour dévier les gaz d'échappement, et offrant un niveau desilence sans égal, permettant le travail de nuit ou en milieu urbain.
Sur tous les modèles de treuil de PLUMETT, l'enroulement et l'emmagasinage automatique du câble sont assurés par une chape pivotante en un point fixe. Cette conception permet un enroulement à basse tension, indépendant de la force de traction, assurant un travail stable et constant sur le câble tout en augmentant sa durabilité. Pendant la traction, le limiteur ajustable garantit l'arrêt automatique en cas de surcharge, et la marche arrière facilite le déroulement sûr et pratique du câble.
Les remorques sont équipées d'un essieu à suspension, d'un capot amovible en polyester ou d'une bâche de protection avec un avant-toit, en fonction du modèle choisi. De plus, les treuils cabestan de PLUMETT, grâce au produit additionnel "assistant électronique MP 50", offrent la possibilité de visualiser et d'enregistrer les différents paramètres de pose, ainsi que de superviser la force de tirage.
PLUMETT propose ces treuils en 9 versions.
29/02/2024
Après le succès marquant de l'édition CYCL’EAU en 2022, cet événement d'importance majeure annonce son retour les 27 et 28 mars 2024 au MEETT de Toulouse, renforçant ainsi son influence sur le territoire du Bassin Adour-Garonne. Cet événement phare est destiné à réunir un large éventail de professionnels autour des enjeux cruciaux liés à la gestion de l'eau.
Cette édition accueillera acteurs publics et privés de l'eau, avec une participation remarquable de plus de 120 exposants, comprenant 75 % d'entreprises et d'industriels nationaux, et 25 % d'acteurs locaux, allant des grandes entreprises aux start-ups.
Le salon CYCL’EAU 2024 abordera diverses problématiques, mettant en avant des sujets essentiels tels que la Réutilisation des eaux usées traitées (REUT) et la Réutilisation des eaux usées (REUSE). La France, confrontée à un certain retard dans ce domaine, cherche activement des solutions pour combler cet écart avec de nombreux pays déjà en avance.
Le salon prendra également à bras le corps des défis cruciaux tels que la sécheresse, la gestion des nappes phréatiques, la consommation chez les industriels, les agriculteurs et les particuliers. L'objectif principal de cette rencontre sera de démontrer des approches novatrices pour "mieux gérer son eau".
Les 27 et 28 mars 2024 promettent ainsi d'être une occasion incontournable pour les professionnels du secteur de l'eau, offrant un espace propice à l'échange, à l'innovation et à la découverte de solutions concrètes face aux enjeux actuels de gestion de l'eau.
Ils sponsorisent cette Ness
29/02/2024
Le groupement ELYOT, comprenant Eiffage Génie Civil, Spie batignolles, GHELLA COGEIS S.P.A., vient de réceptionner, à l’usine Herrenknecht AG de Schwanau en Allemagne, son deuxième et dernier tunnelier à gripper, qui interviendra dans le cadre de la réalisation du lot CO5 de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin !
Par son type, son diamètre de 10,43 m et sa longueur de 334 m, cette machine est une première en France !
Ce choix de tunnelier à gripper s’explique par la géologie susceptible d’être rencontrée : relativement compacte, homogène et stable ; il est aussi motivé par la grande profondeur des travaux à réaliser (2 200 m de couverture) et les phénomènes géotechniques associées.
Sous 2 200 m de couverture, les deux tunneliers roche dure à gripper excaveront 2x18 km des deux tubes du tunnel de base. Depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget/Modane, ils franchiront la frontière italienne !
En savoir plus sur un tunnelier à “gripper”
Le tunnelier à “gripper” s’appuie directement sur les parois du tunnel avec ses deux patins et se pousse en avant tandis que sa tête, équipée de 62 molettes, tourne en creusant la roche. Les matériaux excavés sont évacués sur un tapis roulant situé au centre du tunnelier.
Pendant le creusement, des équipements spécifiques du tunnelier permettent de soutenir l’excavation, en appliquant du béton projeté sur les parois, ou en installant des boulons et des cintres. Derrière lui, avance une autre machine appelée “Würm”, longue de 650 m, qui réalise le revêtement définitif en béton du tunnel.
Le choix de ce type de tunnelier est dû à plusieurs facteurs : la géologie des zones de creusement, caractérisée par des formations relativement compactes, homogènes et stables ; la grande profondeur des galeries à creuser, avec plus de 2 200 mètres de recouvrement, enfin les phénomènes géotechniques associés, tels que les décrochements ou “coups de montagne”, ou encore les convergences, c’est-à-dire le fait que la montagne tende à se renfermer sous la grande pression de la roche à de fortes profondeurs. Sans oublier les hautes températures “naturelles” présentes à ces profondeurs, mises en évidence avec le tunnel de reconnaissance de la Maddalena à Chiomonte qui a permis de dimensionner ce nouveau tunnelier.
C’est pourquoi ce type de tunnelier permet, si besoin, de mettre en place la fois des cintres coulissants capables d’accompagner et de bloquer les mouvements potentiels du terrain. Il est également équipé de foreuses qui effectuent des sondages à l’avancement afin de connaître la typologie du terrain rencontré.
29/02/2024
(Communiqué) Une nouvelle année excellente pour le Groupe Eiffage. 2023 s'inscrit sous le signe d'une nouvelle année de croissance soutenue de l'activité, des résultats et de la génération du cash-flow qui permet au Groupe de renforcer encore sa structure financière.
Cette année a été marquée par une croissance soutenue du chiffre d'affaires Travaux, notamment par notre expansion en Europe et par une prise de commandes exceptionnelle qui assure une visibilité sans précédent à moyen et long terme. Cette croissance s'est également traduite par une amélioration significative des résultats en travaux et en concessions.
Lire les résultats et le communiqué de presse
Perspectives 2024
Le carnet de commandes des Travaux atteint 26,0 milliards d’euros, en augmentation de 7,5 milliards d’euros sur un an (+ 40 %). L’essentiel de cette croissance porte sur des travaux à réaliser au-delà de 2025, grâce à la signature de contrats majeurs qui confèrent au Groupe une visibilité sans précédent à moyen et long terme. La part du carnet à réaliser à court terme reste en augmentation (+ 3 %) et n’inclut pas les travaux à réaliser dans le cadre de contrats significatifs pluriannuels phasés, notamment Nové.
Le Groupe anticipe ainsi pour 2024 :
- Dans les Travaux, une nouvelle augmentation de son activité, moins soutenue dans sa dynamique organique qu’en 2023, dans une démarche toujours sélective de prise d’affaires.
- Dans les Concessions, un chiffre d’affaires également en hausse grâce à la robustesse du trafic autoroutier, à une nouvelle augmentation du trafic aéroportuaire et à la consolidation d’Adelac (A41) par intégration globale.
Dans ce contexte, le Groupe prévoit un résultat opérationnel courant en hausse dans les Travaux, porté notamment par une nouvelle progression de la marge opérationnelle d’Eiffage Énergie Systèmes. Dans les Concessions, la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport longue distance viendra impacter significativement les résultats.
Au global, le résultat net part du Groupe pourrait être du même ordre qu’en 2023.
28/02/2024
Après une phase intense de concertation puis une enquête publique qui s’est déroulée du 4 septembre au 3 octobre 2023, le projet de la ligne de tramway T9 de la métropole de Lyon, franchit une étape majeure avec la déclaration d’utilité publique du projet (DUP), actée le 26 février par la Préfecture du Rhône.
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de SYTRAL Mobilités se réjouit « de cette nouvelle étape déterminante dans le déroulement du projet. C’est aussi une grande satisfaction pour toutes les équipes investies sur ce projet et à terme pour l’ensemble des habitants à qui l’on va pouvoir offrir de nouvelles solutions de mobilités ».
La Déclaration d'Utilité Publique confirme l'intérêt du projet et réaffirme les objectifs de la ligne de tramway T9 :
Avant de débuter les travaux d’infrastructures de la ligne programmés mi-2024, des travaux préparatoires sont réalisés afin de déplacer, rénover ou remettre en conformité les réseaux souterrains d’assainissement des eaux usées, d’eau potable, de gaz, électricité, de chauffage urbain, etc. Ils sont réalisés pour la plupart sous la responsabilité de chaque concessionnaire.
SYTRAL Mobilités sera particulièrement attentif à la sécurité du chantier et à l’impact sur les commerçants et riverains. Les accès riverains sont ainsi maintenus pendant toute la durée du chantier y compris à l’aide de dispositifs provisoires en cas d’intervention au droit des entrées individuelles.
Un important dispositif d'information riverains et de communication chantier
Durant toute la phase travaux réalisés sous maitrise d’ouvrage de SYTRAL Mobilités, une attention particulière sera portée pour trouver les meilleures solutions d’accompagnement des riverains et des activités économiques concernés par les travaux. SYTRAL Mobilités a déployé à cet effet un important dispositif d’information sur le déroulement des travaux :
- Deux agents dédiés aux relations avec les riverains et commerçants, jusqu’à la mise en service du T9. Maillon essentiel de la réussite du projet, ces agents de proximité ont déjà rencontré les commerçants et riverains du tracé pour leur présenter le projet et répondre à leurs questions ;
- Une communication papier : une lettre du projet sera diffusée à l’ensemble des riverains situés le long du chantier à chaque étape majeure du projet. Un dispositif complémentaire de courriers riverains est mis en place pour relayer des informations ciblées et ponctuelles ;
- Une communication en ligne, à travers une page dédiée, le magazine numérique mensuel « Mobiles » et les réseaux sociaux de SYTRAL Mobilités ainsi que des informations en temps réel ;
- Une communication sur le réseau, pour informer en temps réel les usagers sur l’évolution du chantier et les adaptations du réseau TCL en lien avec ceux-ci (annonces sonores, écrans iTCL etc.) ;
- Des outils signalétiques seront également déployés sur le terrain pour informer du maintien de l’accès aux commerces ou des plans de circulation.
Le projet en chiffres : 11,3 kilomètres de ligne, dont 8,8 km d'infrastructure à créer - 12 nouvelles stations - 38 000 voyageurs par jour en 2030 -1 rames toutes les 10 minutes en heure de pointe à la mise en service - 290 millions d'euros
28/02/2024
L'avantage majeur pour les entreprises, les collectivités, etc., de faire appel à une agence de proximité du Groupe DETECT Réseaux pour la détection et le géoréférencement des réseaux est d'avoir la garantie de travailler avec des professionnels compétents qui ont accès à une base de connaissances étendue et à une expérience accumulée au sein de Détect Réseaux.
Ci-dessous, nous vous présentons trois exemples de chantiers spécifiques réalisés par trois agences différentes. Ces projets pourraient, par exemple, bénéficier de l'expérience accumulée par l'ensemble des agences du Groupe Detect Réseaux.
Pour le client TECHNIP ENERGIES, l'agence Detect Réseaux de Meurthe-et-Moselle a réalisé avec succès la détection et le géoréférencement des réseaux sur une superficie d'environ 40 000 m², dans le cadre du projet CARBIOS, la première unité mondiale de bio-recyclage de polyéthylène téréphtalate (PET).
La première étape a utilisé des méthodes électromagnétiques et de géoradar sur 12 000 m², identifiant et localisant précisément les réseaux existants.
La deuxième étape a utilisé la technologie de radiographie au 3D radar sur 28 000 m², permettant de mettre en évidence les objets enterrés en seulement trois heures.
Bien que la mission ait été couronnée de succès, elle n’a pas été sans défis. La nature du sol, composé de mâchefers, a présenté des difficultés supplémentaires pour les analyses radar. DR 54 a dû faire preuve de compétence et d’expertise pour surmonter ces obstacles et interpréter les résultats obtenus avec précision.
C’est une mission pour le moins originale qui a été assurée par l’agence Detect Réseaux 21 pour l’entreprise CIRCET. L’équipe de la Côte d’Or a été sollicitée afin de rechercher un fourreau de fibre optique sous la Saône.
Deux spécificités à cette mission : Une demande de détection sous-marine qui a nécessité l’aide d’une équipe de plongeurs professionnels avec mise en œuvre d’une antenne de détection submersible afin de détecter le réseau au fond du fleuve.
Le passage d’un fil métallique détectable dans le fourreau par soufflage préalablement à la détection, sur une longueur exceptionnelle de 750m. Grâce à ce dispositif, les experts Detect Réseaux ont pu détecter le fil depuis les berges de la Saône de manière classique. Les informations du plongeur étaient visibles sur le détecteur de l’équipe à terre. Grâce à l’intervention de DR21, ce réseau de télécommunication sensible a été géoréférencé en classe A, même sous l’eau !
La société Mauro BTP a sollicité l’équipe de Detect Réseaux 38 – Isère pour une mission de géoréférencement de câbles d’alimentation de conduite forcée d’une centrale hydroélectrique.
La particularité de cette mission : sa localisation à La Chapelle du Bard, un petit village de montagne de 500 habitants. Pour effectuer la mission de géoréférencement des réseaux enterrés, le chemin à suivre était complètement inaccessible en véhicule de chantier traditionnel. Il a donc fallu faire preuve d’adaptabilité. C’est donc à pied que l’équipe Detect Réseaux s’est rendue sur le site pour son intervention le long de la piste forestière.
Sur place, les experts Detect Réseaux ont effectué des marquages appuyés et une levée topographique par drone pour collecter des données sur le terrain, accompagnés par le prestataire spécialisé VR3D.
28/02/2024
Les sociétés ACB+ basée dans le Rhône et le Loiret, et ACB Pume située dans l'Allier, spécialisées dans la fabrication d'attaches rapides et d'outils pour engins de travaux publics, ont conjointement décidé de mettre un terme à leur relation capitalistique qui perdurait depuis 2008.
En 2019, les frères Jandard, propriétaires d'ACB+, avaient déjà amorcé un retrait partiel du capital d'ACB Pume, exprimant ainsi leur volonté de séparation.
Cependant, c'est en février 2024 que le retrait total a été finalisé avec la cession des derniers titres. Cette démarche a entraîné la dissolution du GIE PARTENAIRES EQUIPEMENTIERS qui existait entre ACB+ (90%) et ACB Pume (10%).
Didier Cinquin, devenu Président d'ACB Pume en 2019, a désormais le contrôle total de la société. Malgré cette séparation, les deux entreprises seront présentes à Intermat 2024, mais de manière distincte. ACB+ et ACB Pume ont choisi de faire chacune leur stand, marquant ainsi une nouvelle étape dans leur parcours industriel.
Didier Cinquin est en pleine phase de réorganisation et nous annonce prochainement une nouveauté ! À voir bientôt sur Intertas.
Cette décision stratégique souligne les évolutions importantes dans le paysage des équipements TP, avec chaque entité désormais prête à poursuivre son chemin de manière indépendante et innovante.
27/02/2024
Le groupe Suez persiste dans sa contestation du marché de l'eau d'Île-de-France, actuellement détenu par Veolia en engageant un nouveau recours, Suez cherche à remettre en question la procédure d'appel d'offres qui a conduit à la victoire de son concurrent.
Cette démarche fait suite à un précédent pourvoi en cassation devant le Conseil d'État en février, qui n'a pas abouti, mais a ouvert la voie à la découverte de nouvelles failles par le plaignant.
Le tribunal administratif de Paris examinera cette nouvelle initiative. A rappeler que Veolia a remporté le contrat de gestion de la distribution de l'eau en Île-de-France jusqu'en 2036, avec un montant estimé à 4,3 milliards d'euros.
Suez avait déjà contesté les conditions de poursuite de l'appel d'offres devant le tribunal administratif, sans succès. Le tribunal avait alors jugé que la décision du syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) de poursuivre la procédure sans exclure Veolia n'était "pas entachée d'erreur d'appréciation". Le pourvoi en cassation de cette décision devant le Conseil d'État avait également été infructueux en février.
Malgré ces revers judiciaires, la persévérance de Suez a permis d'identifier de nouvelles irrégularités qui ne concernent pas les points ayant conduit aux décisions précédentes. Une source proche du dossier a confirmé que cette procédure a révélé d'autres aspects problématiques, selon une information de L'Informé relayée par l'AFP.
27/02/2024
La Générosité au Cœur de l'Engagement : Une fois de plus, Isabelle Beuzit, Karine Beuzit-Meesseman et leurs associés, à travers les 15 entités du Réseau BREMAT, ont tenu à apporter leur soutien significatif, à la recherche médicale et aux projets développés au CHU de Brest.
« Soutenir Innoveo depuis son lancement a été pour nous une évidence. Contribuer à l'excellence de la pointe Finistère et œuvrer à faire progresser la recherche pour venir en aide à l'ensemble de la population est essentiel pour nous, car nous sommes tous concernés. Il est important pour nous de laisser l'équipe orienter les fonds vers les projets qui en ont le plus besoin. » - Isabelle Beuzit et Karine Beuzit-Meesseman
Innoveo est un organisme d'intérêt général à but non lucratif, visant à promouvoir, développer et soutenir la recherche en santé ainsi que l'innovation médicale en Bretagne occidentale. Cliquez-ici pour en savoir plus sur Innoveo
Cliquez-ici pour visiter leur site Internet
27/02/2024
Depuis le lundi 27 février 2024, la ville de Montauban (82) entreprend d'importants travaux sous le lit du Tarn afin de créer un nouveau siphon par forage dirigé, destiné à remplacer celui de la Mandoune qui a montré des signes d'usure avancée depuis la fin de l'année dernière.
En fin 2023, la collectivité a constaté la "défectuosité avérée du siphon de la Mandoune" datant des années 30. En réponse, une solution d'urgence a été mise en place, consistant en l'installation d'une canalisation aérienne d'environ un kilomètre le long du Tarn, entre le quai Montmurat et le quai de Verdun (cours Foucault). Cette mesure temporaire a réussi à éviter le déversement des eaux usées dans la rivière.
Simultanément, des études ont été lancées, et une solution permanente a été identifiée. Celle-ci implique la création d'un nouveau siphon qui sera installé par l'entreprise Subterra sous le lit du Tarn, à une profondeur de 10 mètres, sur une distance de 350 mètres, correspondant à celle entre le parking du Montmurat et le parc du Treil, le site de l'ancienne station d'épuration.
Le raccordement du nouveau siphon aux réseaux amont et aval sera effectué courant mai. Le coût total de l'opération s'élève à 1,6 million d'euros.
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26/02/2024
La fédération Infranum s’inquiète : le plan France Très Haut Débit se trouve menacé par des coupes budgétaires sans précédent. Les 96 millions de crédit d’engagement sont amputés de quasiment 38 millions, soit environ 40% de ce qui était prévu. Pire encore, 117 millions de crédits de paiement se retrouvent annulés.
La filière, qui n’a pas été concertée, manifeste son indignation et son incompréhension face à la restriction drastique du budget alloué au numérique : plus de 20% des crédits qui étaient dus aux collectivités locales cette année ne seront finalement pas versés avant 2025 au mieux.
L'État, cofinanceur des projets de réseaux d'initiative publique, place ainsi les collectivités locales maîtres d'ouvrage, leurs opérateurs délégataires de service public et toutes les entreprises intervenant sur les chantiers face à une équation insoluble : quel projet bénéficiera des fonds promis ? quelle entreprise sera payée ? sur quelles trésoreries cette décision pèsera-t-elle ? est-il sérieux de prendre une telle décision pour l'année en cours alors que ces projets sont planifiés sur plusieurs années ?
Elle avance l’irresponsabilité d’une décision unilatérale qui remet en cause les principes fondateurs du plan France Très Haut Débit, gage de son succès depuis 10 ans : balayer d’un coup de crayon la concertation entre l’Etat, les collectivités et les industriels n’est pas une méthode acceptable ; le risque d'exclure du Très Haut Débit des centaines de milliers de foyers, soit des millions de français, infirme toutes les promesses prises et répétées depuis 10 ans par le gouvernement.
Or, au-delà des crédits promis il y a 10 ans, de grands défis demeurent, pour parachever le plan France Très Haut Débit :
Comme une double peine, le numérique va également subir les effets de la coupe drastique du fonds vert, politique la plus touchée avec 400 millions supprimés par rapport à l’augmentation de 500 millions d’euros initialement votée dans le projet de loi de finances 2024. Or, ce fonds est identifié comme l’un de ceux permettant, au plus de près du terrain, de soutenir les projets de territoires connectés et durables. Par ailleurs, la diminution des aides dédiées aux centres de formation, en particulier concernant l’alternance, impactera également notre filière et interroge alors que, en dépit d’une volonté forte de renforcer l’attractivité de nos entreprises, les besoins en personnel restent élevés et devraient s’accroitre dans les prochaines années jusqu’à atteindre + 33 000 ETP d’ici 2030.
« Les impératifs économiques auxquels la France fait face ne justifient nullement d’amputer aussi brutalement et sans la moindre concertation la stratégie nationale partagée entre tous les acteurs. Face à cette méthode inadmissible, nous avons pris bonne note avec satisfaction de la volonté de notre secrétaire d’État, Marina Ferrari, de trouver les meilleures solutions pour que cette décision ne sonne pas comme un renoncement à notre ambition collective » décrie Philippe Le Grand, Président d’InfraNum.
Créée fin 2012 pour accompagner le Plan France Très Haut Débit, la fédération InfraNum regroupe plus de 200 entreprises représentatives de l’ensemble des métiers de la filière des Infrastructures du numérique (bureaux d’études, opérateurs, intégrateurs, équipementiers, fournisseurs de services, etc.). InfraNum est membre fondateur du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques » signé par le gouvernement en décembre 2019.
Partenaire industriel de tous les territoires connectés ou à connecter, la fédération soutient l’aménagement numérique et le développement des usages sur les territoires à travers l’utilisation d’une infrastructure neutre, ouverte et mutualisée. Ses thèmes d’actions prioritaires, au-delà du déploiement du THD : les smart territoires et la gouvernance de la donnée ; l’emploi et la promotion des métiers liés à la fibre ; la valorisation et la promotion à l’étranger du modèle des réseaux à la française.
Interlocuteur privilégié du gouvernement, des principaux organes de décision français dédiés au numérique (ANCT, ARCEP, CSNP), ainsi que des collectivités et de leurs associations, elle favorise les partenariats entre acteurs publics et privés, comme avec l’ensemble des acteurs institutionnels et techniques.