Le Groupe Elydan, ETI européenne spécialisée dans la distribution et la gestion des fluides, annonce l’acquisition de trois sociétés dans les domaines du sanitaire chauffage et de la géothermie : Geo Connect Energies en France, Flextra en Finlande et Heat Up en Suède.
Ces acquisitions marquent une étape importante dans la stratégie de développement international du Groupe Elydan, renforcent son engagement en faveur de la décarbonation du secteur de l’énergie en Europe et fortifient les synergies et connections globales en savoir-faire spécifiques.
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L’Europe s’est engagée à décarboner massivement le secteur du chauffage, premier émetteur de gaz à effet de serre. A travers sa branche Énergies nommée Endralis, le Groupe Elydan entend jouer un rôle de premier plan en proposant des solutions innovantes et durables pour les métiers du bâtiment et des travaux publics, répondant aux défis de la transition énergétique.
« Avec ces trois nouvelles acquisitions, le Groupe Elydan poursuit la mise en œuvre de son plan de développement initié il y a cinq ans pour devenir un acteur européen de référence dans le domaine de l’énergie. Notre objectif est d’accroître la présence du groupe à l’international, notamment sur les marchés allemands et nordiques, des régions réputées pour leur maturité en matière de transition énergétique et d’innovation technologique. Ces acquisitions permettent non seulement d’élargir l’offre de produits du groupe mais aussi de densifier notre réseau pour accompagner les acteurs locaux dans leurs projets d’efficacité énergétique » – Marc-Antoine BLIN Président du Groupe Elydan
Trois acquisitions stratégiques pour une croissance durable
Geo Connect Energies (France ) : spécialisée dans la distribution de matériels de forage d’eau et géothermique, Geo Connect Energies permettra au Groupe Elydan d’étendre son offre avec des solutions complètes de captage et de distribution de l’énergie géothermique (sur sondes verticales par exemple). L’intégration de cette activité permettra de dépasser les 5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel sur ce segment.
Flextra (Finlande ) : spécialisée dans les systèmes géothermiques et la distribution d’eau chaude dans les bâtiments par systèmes flexibles pré-isolés, Flextra permettra d’accélérer la présence du Groupe en Finlande et dans les pays baltes, en apportant des gammes de produits complémentaires et adaptées aux exigences des marchés nordiques. Flextra devrait réaliser un chiffre d’affaires de plus de 3 millions d’euros en 2024.
Heat Up (Suède ) : spécialisée dans les systèmes complets de planchers chauffants et la distribution d’eau chaude et froide sanitaire, ainsi que dans la distribution par tubes flexibles pré-isolés, cette société en forte croissance dispose de trois implantations stratégiques en Suède. Heat Up pourra bénéficier du réseau de distribution du Groupe Elydan en Europe pour accélérer son développement tout en introduisant les solutions géothermiques du groupe dans son offre. Avec un chiffre d’affaires de près de 10 millions d’euros, elle disposera des moyens nécessaires pour poursuivre son expansion.
Le groupe Eiffage, spécialisé dans le BTP, les infrastructures et les concessions de transport, a connu une année 2024 dynamique, avec une augmentation de 2,8 % de son bénéfice net (1,04 milliard d'euros) et de 7,3 % de son chiffre d'affaires (23,4 milliards d'euros), principalement grâce à son activité travaux.
À la fin décembre, Eiffage affichait un carnet de commandes en hausse de 11 %, atteignant 28,9 milliards d'euros, mais prévoit une diminution de son bénéfice net pour 2025 en raison d'une hausse de la fiscalité, comme précisé dans un communiqué.
Dans le secteur des travaux, le chiffre d'affaires a progressé de 7,5 %, dépassant ainsi les 19,5 milliards d'euros, tiré notamment par les performances en Europe hors France. La part des travaux réalisés en dehors de l'Hexagone dépasse désormais les 40 %. En revanche, la branche construction a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,6 %, à 3,98 milliards d'euros, particulièrement à l'international, en raison de la baisse des logements neufs. Le chiffre d'affaires dans l'immobilier a chuté de 13 %, pour atteindre 720 millions d'euros.
Le carnet de commandes de la construction s'élevait à 5,4 milliards d'euros au 31 décembre 2024, en hausse de 7 % par rapport à l'année précédente, notamment grâce à la signature d'un important projet tertiaire pour le ministère de l'Intérieur, a précisé Eiffage. Du côté des infrastructures, le chiffre d'affaires a augmenté de 4,6 %, pour atteindre 8,35 milliards d'euros, avec une progression de 1,8 % en France et de 8 % à l'international.
Les réseaux autoroutiers APRR et AREA ont généré un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros (+4,3 %), avec un trafic en hausse de 0,3 %. Enfin, le chiffre d'affaires des concessions aéroportuaires a atteint 194 millions d'euros (+4,5 %), malgré une légère baisse du trafic, notamment à Lille (-3,7 %).
La Fédération Nationale des Travaux Publics s’indigne de la décision du tribunal administratif de Toulouse, qui donne raison à une poignée de militants radicaux contre l’avis de l’Etat et de l’ensemble des collectivités concernées.
Alors que de nombreuses décisions de justice ont été rendues ces derniers mois en faveur de l’A69 , le tribunal administratif a donné raison à l’acharnement idéologique des opposants au projet Toulouse- Castres.
Pour Alain GRIZAUD, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics : Cette décision vient aujourd’hui mettre en péril l’avenir de l’ensemble des projets d’infrastructures en France. Quel acteur économique pourrait raisonnablement s’engager dans un nouveau projet, en sachant que ce dernier peut se retrouver remis en question du jour au lendemain ?
Cette décision est un non-sens démocratique, lorsque la Région Occitanie, le Conseil Départemental du Tarn, la Communauté d’Agglomération Castres-Mazamet et la Communauté de Communes du Sor et de l’Agout soutiennent unanimement le projet.
Cette décision est un non-sens économique, remettant en question les perspectives de développement, d’attractivité et de compétitivité de tout un territoire et de ses habitants. Cette décision est un non-sens territorial, car elle condamne notre pays à l’immobilisme et au statu quo alors même que les déséquilibres territoriaux sont criants et que les infrastructures sont la solution pour l’accès aux services, au savoir et à la santé.
La Fédération Nationale des Travaux Publics salue la décision du Gouvernement de faire appel.
Cependant, dans un contexte d’insécurité juridique chronique pour les porteurs de projets, la Fédération Nationale des Travaux Publics défend la nécessité d’une réforme d’ampleur pour sécuriser juridiquement les projets d’infrastructures.
Depuis octobre dernier, Sète Agglopôle Méditerranée mène un chantier majeur pour renforcer le réseau d’assainissement de Sète en créant une nouvelle conduite d’acheminement des eaux vers la station d’épuration des eaux usées (STEP).
Cette canalisation supplémentaire vise à soulager la chaîne de transfert existante et à limiter les déversements dans le milieu naturel en cas de fortes pluies, notamment au niveau du Quai de Bosc. Cette opération s’inscrit dans la démarche globale menée depuis plusieurs années par l’agglopôle pour préserver la qualité de l’eau de la lagune de Thau, dont dépend notamment la filière conchylicole.
Un forage sous le canal pour accueillir la nouvelle conduite
Pour réaliser cet ouvrage, une technique exceptionnelle a été déployée : le forage dirigé. Deux forages souterrains ont ainsi été mis en œuvre sous l’eau à partir de la route de Cayenne : l’un de 550 mètres jusqu’à l’entrée de la zone SNCF, et l’autre de 650 mètres jusqu’à la rue des Vermoutheries. Cette méthode a permis d’éviter d’ouvrir des tranchées sur la route de Cayenne, le Bassin du Midi et le Quai de Bosc, où les sous-sols sont encombrés de réseaux existants, tout en réduisant les nuisances pour les riverains et la circulation.
Le forage s’effectue dans un sol instable, composé de pierres et de boue jusqu’à 8 mètres de profondeur, ce qui peut engendrer des risques d’effondrement. Pour les éviter, de grandes structures métalliques appelées "casings" — des cylindres d’un mètre de diamètre et d’une longueur de 36 mètres et 18 mètres — ont été installées de chaque côté du forage. Ces protections, dans lesquelles passera la canalisation, permettent de stabiliser l’entrée et la sortie du tunnel pendant les travaux.
Une prouesse technique réalisée en plein cœur de ville
Le chantier, piloté par l’agglopôle et confié au bureau d’études Entech et à l’entreprise Subterra, a franchi une étape décisive ces derniers jours. Les tirs pilote réalisés de part et d’autre des deux rives se sont rejoints sous l’eau à une quinzaine de mètres de profondeur.
L’innovation repose sur la technique du "forage dirigé avec intercept" : les deux tirs pilote partent simultanément, équipés d’outils guidés au gyroscope. Les têtes de forage se rejoignent avec une précision centimétrique sous le canal, permettant la réalisation d’un tunnel de 720 mètres destiné à accueillir la nouvelle conduite de 630 mm de diamètre.
L’intercept combiné au double casing constitue une prouesse technique et l’une des premières réalisations de ce type en France, témoignant du savoir-faire des équipes et de l’ambition de l’agglopôle.
Les prochaines étapes
Agrandissement progressif du forage pour atteindre le diamètre final (une fois et demie celui de la conduite).
Nettoyage du tunnel à l’aide d’un outil cylindrique spécifique.
Tirage de la conduite unique de 720 mètres.
Merci à Sète Agglopôle Méditerranée de nous avoir permis de diffuser cet article.
Les Canalisateurs annoncent le lancement de leur nouveau site internet, conçu pour offrir une navigation plus fluide et intuitive aux professionnels des infrastructures souterraines. Plus ergonomique et enrichi de nouvelles fonctionnalités, ce site modernisé permet un accès simplifié aux actualités, aux métiers et aux enjeux de la filière.
Une navigation optimisée au service des professionnels
Avec une structure repensée et un accès facilité aux informations essentielles, les visiteurs peuvent désormais retrouver rapidement des contenus clés sur les infrastructures souterraines et les engagements de la profession. Ce nouvel espace digital illustre la volonté des Canalisateurs de moderniser leur communication et de valoriser leur expertise.
Une organisation au cœur du secteur
Les Canalisateurs sont une organisation professionnelle membre de la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP). Elle rassemble plus de 340 entreprises de toutes tailles, spécialisées dans la pose et la réhabilitation de canalisations d'eau potable, d'eaux usées, d'irrigation, de gaz et de fluides divers.
Rejoindre Les Canalisateurs, c'est intégrer un réseau engagé dans la défense et la promotion des métiers du secteur. Les entreprises adhérentes bénéficient de nombreux avantages :
Un réseau professionnel dynamique :
Participation à la promotion et à la valorisation des métiers auprès des pouvoirs publics et du grand public.
Contribution à l'évolution de la profession vers des pratiques plus responsables.
Opportunités de rencontres et d'échanges avec des pairs pour partager des expertises et développer son réseau.
Un accès privilégié à des services et outils spécifiques :
Une équipe dédiée pour accompagner les entreprises et répondre à leurs problématiques.
Le Label Canalisateur, gage de qualité et de reconnaissance dans le secteur.
De nombreuses publications, dont des guides techniques et un mensuel sur les actualités économiques.
D'autres services exclusifs comme la commande de médailles de travail, l'organisation de sessions CQP, et l'accès à diverses bases de données.
Avec ce nouveau site internet, Les Canalisateurs renforcent leur mission d'information et de soutien aux entreprises du secteur. Cette plateforme modernisée constitue un outil incontournable pour tous les professionnels souhaitant s'informer, se former et échanger avec leurs pairs.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) a mis en service deux unités pilotes alliant nanofiltration et osmose inverse pour le traitement de l’eau potable. Elles sont implantées dans les usines de Neuilly-sur-Marne et de Choisy-le-Roi.
Engagé pour l’amélioration de la qualité de l’eau du robinet et répondre à la détection croissante de micropolluants (dont les PFAS - polluants éternels, TFA…) dans les ressources en eau, le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) prépare la mise en œuvre d’une étape de filtration complémentaire sur ses usines de production : la filière membranaire haute performance. Préalablement à son déploiement à échelle industrielle, le SEDIF lance une phase « pilote » à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
Cette nouvelle étape de traitement, qui complètera la filtration sur charbon actif en grain déjà existante sur chacune des usines principales, retiendra la plus vaste gamme possible de micropolluants.
Elle combine des membranes de nanofiltration et d’osmose inverse basse pression (pores de 10 000 à 1 million de fois plus petits qu’un cheveu) afin d’optimiser la rétention des micropolluants, tout en gardant une minéralité suffisante (environ 10 °f) pour être directement distribuée aux 4 millions d’usagers.
Un procédé 100 % membranaire, sans reminéralisation
Grace à cette combinaison, l’intégralité de l’eau pourra être traitée sans avoir recours à un procédé de reminéralisation. Les trois usines principales du SEDIF (Choisy-le-Roi, Neuilly-sur-Marne et Méry-sur-Oise) seront équipées à terme de cette technologie.
Un an de phase "pilote"
Les pilotes sont des installations qui visent à reproduire, à échelle réduite (environ 65 m3/h) l’unité de filtration membranaire haute performance qui sera mise en œuvre. L’objectif de cette phase est de pouvoir suivre, sur une durée d’environ 1 an, le comportement et le vieillissement des membranes, la composition des rejets, la qualité de l’eau produite et les consommations énergétiques et de réactifs.
Cette phase permettra également à Franciliane, délégataire du SEDIF, d’effectuer les ajustements opérationnels nécessaires à l’atteinte des performances exigées par le Service public de l’eau.
La construction de ces pilotes a eu lieu de septembre 2024 à février 2025 pour une mise en route prévue début mars 2025, suite à la réception des arrêtés préfectoraux d’exploitation fin janvier pour l’usine de Neuilly-sur-Marne et début février pour l’usine de Choisy-le-Roi.
Le montant des études, travaux et exploitation de ces unités pilotes s’élève à 5,5 M€ HT par site. Pendant cette phase préalable, l’eau produite ne sera pas distribuée aux usagers mais servira à l’analyse de nombreux paramètres qui seront communiqués notamment aux services de l'État.
L’hydrogène, moteur de la transition énergétique : GRDF se prépare dès aujourd’hui à intégrer l’hydrogène dans son réseau, tout en assurant un déploiement sécurisé, fiable et économiquement viable pour tous les utilisateurs.
L’hydrogène (H2) se positionne comme une solution incontournable pour décarboner plusieurs secteurs essentiels de notre économie, notamment l’industrie, la mobilité et le chauffage des bâtiments. En tant que vecteur énergétique propre, l’hydrogène permet de réduire considérablement les émissions de CO2, en particulier dans des domaines difficiles à décarboner, comme les industries lourdes ou le transport à longue distance.
La production d’hydrogène peut se faire de manière locale en exploitant les ressources intermittentes telles que les énergies renouvelables (éolien, solaire), ou de manière plus lointaine, sur des sites offrant des conditions compétitives. Cependant, quel que soit le mode de production, un réseau de distribution efficace et résilient sera essentiel pour garantir la mise à disposition de l’hydrogène à grande échelle. C’est dans cette optique que GRDF (Gaz Réseau Distribution France) se prépare dès aujourd’hui à intégrer l’hydrogène dans son réseau, tout en assurant un déploiement sécurisé, fiable et économiquement viable pour tous les utilisateurs.
Les grands axes pour accompagner le développement de l’hydrogène
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La recherche et le développement (R&D) sont au cœur de la stratégie hydrogène de GRDF. L’entreprise met un accent particulier sur deux axes fondamentaux :
Les aspects réseaux : La compatibilité des infrastructures existantes avec l’hydrogène est primordiale. GRDF travaille à valider l'adaptabilité des matériaux et des équipements du réseau pour pouvoir concevoir les réseaux H2 de demain, en accord avec les standards de sécurité et de performance. Cela implique aussi une révision de la réglementation, pour adapter les règles aux spécificités de l’hydrogène, un gaz dont les propriétés sont distinctes de celles du gaz naturel.
Les aspects avals : Pour préparer les usages de l’hydrogène, GRDF collabore avec les acteurs industriels et les équipementiers afin de garantir des installations sécurisées à chaque étape, depuis l’injection d’hydrogène dans le réseau jusqu’à son utilisation finale par les consommateurs. La coordination avec les pouvoirs publics est essentielle pour encadrer le développement des usages de l’hydrogène tout en assurant leur sécurité.
L’expérimentation : le tremplin pour une réglementation adaptée
Afin de faire face aux défis liés à l’hydrogène, GRDF s’engage dès aujourd’hui dans des projets expérimentaux visant à tester l’intégration de l’hydrogène dans les réseaux. Des réseaux neufs 100 % H2, ainsi que des conversions de réseaux existants, verront le jour à partir de 2026. Ces opérations pilotes permettront de tester des solutions techniques, d’évaluer leur performance et d’identifier les ajustements nécessaires avant un déploiement à plus grande échelle.
Actuellement, l’hydrogène ne dispose pas d’un cadre réglementaire spécifique pour son injection dans les réseaux, contrairement aux gaz de synthèse issus de la biomasse. Ce vide juridique représente un frein au développement de la filière. Toutefois, grâce aux expérimentations menées par GRDF, des propositions de normes et de régulations émergeront, permettant de sécuriser l’injection d’hydrogène et de poser les bases de son intégration dans le marché énergétique.
La formation des acteurs de la filière : un enjeu fondamental
La montée en compétences des acteurs de la filière hydrogène est une priorité pour GRDF. En ce sens, l’inauguration d’une plateforme de formation dédiée aux métiers techniques de l’hydrogène, située sur le campus d'Energy Formation à Saint-Étienne-de-Montluc (44), constitue un atout majeur. Cette plateforme permet aux équipes de GRDF et aux professionnels de la filière de se former en conditions réelles à la conception, à l’installation, à l’exploitation et à la maintenance de futurs réseaux hydrogène. Un tel outil est essentiel pour garantir la sécurité et la fiabilité des infrastructures qui transporteront l’hydrogène dans les années à venir.
Vers un avenir décarboné grâce à l’hydrogène
L’hydrogène est un levier essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation des secteurs industriels, de la mobilité et du chauffage des bâtiments. En développant des réseaux de distribution adaptés, en poursuivant les recherches sur les matériaux et la sécurité, en soutenant des expérimentations concrètes et en formant les acteurs de la filière, GRDF joue un rôle central dans la mise en œuvre de cette transition énergétique. Le développement de l’hydrogène nécessitera une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur, mais aussi un soutien fort de la part des pouvoirs publics pour construire un cadre réglementaire solide et adapté. Ensemble, ces efforts permettront de donner à l’hydrogène toute sa place dans un avenir énergétique plus durable et décarboné.
L’élargissement de la technologie électrique à batteries à de nouvelles applications métiers implique le développement de solutions adaptées. Le transport de béton, nécessitant une charge utile élevée, est directement impacté par le poids des batteries. Pour concilier efficacité opérationnelle, performance économique et impératif de décarbonation, Renault Trucks et le carrossier allemand Schwing Stetter ont mis au point une double innovation : un Renault Trucks E-Tech C à cinq essieux, équipé d’un malaxeur entièrement électrique, qui emporte jusqu’à 10 m3 de béton.
Ce véhicule sera présenté en exclusivité, sur le stand de Schwing Stetter, à l’occasion de la prochaine édition du salon Bauma, du 7 au 13 avril 2025 à Munich.
Le constructeur français Renault Trucks, chef de file des solutions de transport décarbonées avec la gamme électrique la plus large du marché et le carrossier allemand Schwing Stetter, leader mondial des systèmes de transport du béton, ont uni leurs expertises. Ils ont développé conjointement un ensemble 100 % électrique, offrant une alternative sans émission de CO2 à l’usage aux acteurs de la construction.
Renault Trucks E-Tech C 10x4 : maniabilité et charge utile optimisées
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Le transport de béton nécessite une charge utile élevée, tant pour des raisons techniques qu’économiques. À titre d’exemple, un camion thermique équipé d’un malaxeur classique peut transporter jusqu’à 8 m3 de béton dans la plupart des pays européens, selon la réglementation en vigueur. Le passage à l’électrique, en raison du poids des batteries, réduit cette capacité. Pour y remédier, Renault Trucks a conçu un modèle unique à cinq essieux : un Renault Trucks E-Tech C 10x4, capable de transporter jusqu’à 10 m3 de béton. Bien que doté d’un essieu supplémentaire, ce camion conserve une excellente maniabilité, essentielle pour circuler en milieu urbain et pénétrer sur des chantiers à accès restreint. Grâce à une architecture repensée, notamment avec un repositionnement vertical des batteries derrière la cabine, l’espace libéré sur le châssis permet de conserver un empattement court et un rayon de braquage réduit.
Par ailleurs, l’ensemble Renault Trucks E-Tech C 10x4 avec toupie électrique Schwing Stetter a été conçu pour optimiser la répartition de la charge. Il garantit une charge maximale par essieu inférieure ou égale à celles des véhicules avec malaxeur existants, évitant ainsi tout impact supplémentaire sur les infrastructures routières.
Une solution compétitive et décarbonée
Par ailleurs, le carrossier allemand Schwing Stetter a développé une toupie à béton entièrement électrique, directement alimentée par les batteries du camion. Cette solution intégrée permet un fonctionnement sans émission de CO2. Avec une autonomie pouvant atteindre 140 km avec une recharge intermédiaire de 45 minutes (ou 110 km sur une seule charge), ce camion peut assurer quatre trajets quotidiens de 35 km, une distance adaptée aux circuits habituels entre centrales à béton et chantiers. Renault Trucks accompagne ses clients dans le juste choix du nombre de batteries et la stratégie de recharge, évitant ainsi un surdimensionnement qui pourrait pénaliser la charge utile, accroître le coût total d’exploitation et alourdir l’empreinte environnementale. Grâce au bon dimensionnement des batteries, à une capacité de charge accrue et au coût réduit de l'énergie, ce nouveau véhicule électrique garantit un coût de transport du béton compétitif face aux modèles diesel, tout en respectant les réglementations environnementales les plus strictes.
Le Renault Trucks E-Tech C 10x4 sera disponible en Suisse, en Irlande, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Finlande, en Slovaquie, où la réglementation autorise la circulation de camions porteurs à cinq essieux chargés jusqu’à 42 tonnes (selon les législations nationales). Renault Trucks plaide en faveur d’une harmonisation des réglementations européennes, pour accélérer l’adoption de la technologie électrique pour le transport du béton.
Avec cette innovation conjointe, Renault Trucks et Schwing Stetter réaffirment leur engagement en faveur de la décarbonation du transport, tout en répondant aux exigences de productivité et de compétitivité des acteurs de l’industrie du béton.
Le Renault Trucks E-Tech C 10x4 équipé du malaxeur électrique Schwing Stetter sera dévoilé, en exclusivité, sur le stand du carrossier allemand lors de la prochaine édition du salon Bauma, du 7 au 13 avril 2025 à Munich. Espace extérieur Sud : FS. 1005/2
La Société des Grands Projets (SGP) a annoncé, ce mardi 18 février, un nouveau report dans la mise en service de plusieurs lignes du Grand Paris Express. La ligne 15 Sud, initialement prévue pour une mise en service plus tôt, ne sera finalement opérationnelle qu'au quatrième trimestre 2026. Ce retard impacte également les premières sections des lignes 16 et 17, dont la livraison est désormais repoussée au deuxième trimestre 2027.
Dans son communiqué de presse, la SGP justifie ces reports par des difficultés dans la transition entre la phase de travaux de génie civil et d’aménagement, et celle des systèmes de transport et des essais. La mise en place du système d’automatismes de conduite, commun aux lignes 15, 16 et 17, impose un décalage d’environ six mois entre l’ouverture de la ligne 15 Sud et celles des lignes 16 et 17.
Ces nouveaux retards suscitent l’inquiétude des autorités régionales. Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, se dit « choquée de l’ampleur des nouveaux retards ». Elle demande la mise en place d’une mission de contrôle et de coordination technique entre l’État et Île-de-France Mobilités afin de minimiser ces délais supplémentaires et de garantir une transparence totale auprès des membres du conseil de surveillance de la SGP. Selon elle, ces reports viennent contredire les informations communiquées jusqu’ici aux instances concernées.
En 2025, SNCF Réseau poursuit son programme de modernisation du réseau ferré national avec un investissement de 6 milliards d’euros et plus de 1 600 chantiers majeurs programmés. En collaboration avec ses partenaires et les institutions locales, régionales et européennes, l’entreprise met tout en œuvre pour renforcer la fiabilité et la performance des infrastructures ferroviaires sur l’ensemble du territoire.
Parmi les travaux prévus : 🔹 1 044 km de voies seront renouvelés 🔹 317 km de caténaires seront vérifiés ou remplacés 🔹 520 aiguillages seront remplacés ou supprimés
SNCF Réseau met à disposition une carte interactive permettant de consulter l’ensemble des chantiers programmés en 2025. Celle-ci est accessible en ligne et disponible en téléchargement.
Dans un article rédigé par Patrick REAMOT, Directeur Général Délégué de Sète Agglopôle Méditerranée, explique les raisons des travaux engagés pour réduire les flux microbiologiques rejetés dans la lagune de Thau, ainsi que la nature des interventions prévues pour préserver l'activité de la pêche et de la conchyliculture.
Préserver la lagune de Thau et soutenir les conchyliculteurs, est une priorité absolue pour Sète Agglopôle Méditerranée (SAM). Grâce à des investissements ambitieux, SAM mène des actions décisives pour réduire les déversements d’eaux usées dans la lagune, notamment lors de forts épisodes pluvieux.
Des objectifs environnementaux bien plus élevés que la norme nationale
La réglementation nationale impose la conformité des rejets pour une pluie de retour d’un mois (c’est- à-dire une pluie qui statistiquement se produit une fois par mois). SAM, consciente de la sensibilité du bassin de Thau, a fixé un objectif bien plus exigeant : maîtriser les rejets pour une pluie de retour de deux ans, soit un engagement 24 fois supérieur. Cet effort exceptionnel vise à protéger durablement la lagune et à limiter l’impact des rejets sur les activités conchylicoles et de pêche.
Un investissement majeur pour sécuriser le réseau et limiter les déversements
Après un premier « plan Marshall » de 166 millions d’euros pour mettre la lagune de Thau à l’abri par temps sec, SAM a lancé en 2017 un plan de réduction des rejets microbiologiques. Ce projet ambitieux, d’un montant de 28 millions d’euros pour le territoire, s’étendra jusqu’en 2026 pour se conformer aux objectifs fixés par temps de pluie. Les travaux auront pour effet de limiter considérablement les déversements des réseaux unitaires (collecte des eaux domestiques et eaux pluviales dans une même canalisation) pour une pluie de retour de deux ans (qui se produit statistiquement une fois tous les deux ans).
Les orientations stratégiques ont été définies pour répondre aux enjeux suivants :
Préserver les zones sensibles en respectant notamment les objectifs en matière de Flux Admissible Microbiologique (FAM) définis par le SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau). Ceux-ci sont plus ou moins forts selon la distance qui sépare les zones urbaines, des tables conchylicoles.
Supprimer les déversements liés à la surcharge des réseaux unitaires* par temps de pluie
Renforcer et moderniser les infrastructures en tenant en compte les aménagements en cours et à venir
Le programme des travaux récents et à venir
En temps normal, les eaux de pluie s’écoulent vers des exutoires naturels, tandis que les eaux usées sont acheminées vers les stations d’épuration. Sur le bassin de Thau, les communes de Sète et Marseillan disposent de réseaux unitaires*, collectant à la fois les eaux pluviales et les eaux domestiques. Lors de fortes pluies, ce type de réseau peut être rapidement saturé, entrainant des débordements dans le milieu naturel. Pour remédier à ce problème, des travaux de mise en séparatif (séparation des eaux pluviales et des eaux domestiques) sont entrepris dès que les conditions le permettent. Cependant, dans les centres-villes historiques, où les bâtiments sont anciens, les rues étroites et les sous-sols encombrés, il est souvent nécessaire d’envisager des solutions alternatives adaptées.
Dans le cadre de sa transition énergétique, Dinan Agglomération franchit une étape majeure en attribuant la concession de son futur réseau de chaleur urbain à un groupement associant NGE, IGEO et BREIZHENERGIE. Ce partenariat, conclu pour une durée de 25 ans, permettra d'approvisionner en énergie renouvelable les villes de Dinan et de Quévert, en exploitant la chaleur produite par l'Unité de Valorisation Énergétique (UVE) de Taden.
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Soutenu par l'ADEME à travers le Fonds Chaleur, ce réseau constitue un levier essentiel pour le développement durable du territoire. Il desservira divers types de bâtiments, notamment des logements collectifs, des établissements scolaires, des infrastructures sportives, des entreprises et des administrations. D'un coût initial de 22 millions d'euros hors taxes, ce projet s'intègre pleinement dans le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) de Dinan Agglomération.
Pour mener à bien cette initiative, le groupement s'appuie sur le savoir-faire des entreprises locales EVENet LESSARD, garantissant une parfaite maîtrise des aspects techniques et territoriaux. Une fois achevé, le réseau s'étendra sur 15,7 km, comprendra 46 sous-stations et fonctionnera à 91,4 % à partir d'énergies renouvelables.
Avec une puissance totale installée de 15,5 MW, provenant de l'UVE de Taden et d'une chaufferie d'appoint fonctionnant au gaz et au biogaz, ce projet contribuera à la réduction des émissions de CO₂. Sur la durée du contrat, l'économie réalisée s'élèvera à 129 000 tonnes de CO₂, équivalant au retrait de 4 300 véhicules individuels de la circulation.
Les travaux, dirigés par NGE, démarreront au second semestre 2025 pour une mise en service prévue en septembre 2027. Le financement bancaire du projet est assuré par les Caisses d'Épargne de Bretagne Pays de Loire et d'Île-de-France.
Ce projet représente une avancée significative pour la transition énergétique locale et constitue une première pour NGE, qui devient ainsi opérateur d'un réseau de chaleur urbain financé en concession.