04/11/2025
Enedis mène actuellement un important chantier dans le Calvados pour raccorder le futur parc éolien du Pays d’Auge, développé par la société VSB Énergies Nouvelles, au poste source de Vaston, à la sortie de Falaise.
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Le projet prévoit la pose de trois câbles souterrains haute tension (20 000 V) sur près de 16 kilomètres, traversant sept communes : Falaise, Versainville, Damblainville, Morteaux-Coulibœuf, Beaumais, Norrey-en-Auge et Les Moutiers-en-Auge. Parallèlement, le réseau aérien de Damblainville sera enfoui, améliorant à la fois la fiabilité du réseau et son intégration paysagère.
« L’objectif est de raccorder un parc d’éoliennes au poste source de Falaise », explique Antoine Beuzit, chargé de projet chez Enedis. « Ce chantier implique des études de sol, des franchissements de routes et de rivières, ainsi qu’une coordination étroite avec les autres réseaux souterrains. »
Une partie des travaux est réalisée par CTN Réseaux, spécialiste des tranchées mécanisées pour les infrastructures d’énergie et de télécommunications.
Le parc éolien comprendra sept turbines réparties entre Barou-en-Auge et Norrey-en-Auge, pour une puissance totale de près de 40 MW. Il devrait produire environ 70 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 40 000 habitants.
Soucieuse de limiter l’impact environnemental, Enedis met en œuvre des mesures spécifiques : gestion des déblais, protection de la faune et de la flore, et remise en état complète des sites après travaux. Le projet se déroule également en concertation avec les collectivités et les riverains, garantissant sécurité et continuité du service électrique.
Avec ce raccordement, Enedis confirme son rôle clé dans la transition énergétique en France, ayant déjà raccordé plus d’un million d’installations de production décarbonée sur le territoire.
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MECAROUTE & INTERMAS seront présent au salon ENERGAÏA
04/11/2025
Hoffmann Green annonce la signature d’un partenariat clé avec l’opérateur solaire SEE YOU SUN, leader de l’ombrière photovoltaïque et acteur de référence de la mobilité électrique en France. Cet accord consolide le positionnement d’Hoffmann Green sur le marché des énergies renouvelables.
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Fondée en 2016 et basé à Cesson-Sévigné près de Rennes, SEE YOU SUN est un acteur intégré de l’énergie solaire. Présente sur tout le territoire, l’entreprise conçoit, construit, finance et exploite des centrales photovoltaïques en ombrières et en toitures, ainsi que des stations de recharge solaire intelligentes pour vélos et véhicules électriques, au service des collectivités, entreprises, acteurs immobiliers et particuliers. Grâce à la maîtrise complète de la chaîne de valeur – du développement à la gestion de l’énergie –, SEE YOU SUN s’impose comme un acteur de référence de la transition énergétique avec plus de 800 projets solaires en France.
Pour rester fidèle à son engagement pour des infrastructures durables, SEE YOU SUN a choisi d’intégrer les ciments Hoffmann Green 0% clinker pour les fondations de ses structures photovoltaïques et d’électromobilité. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’entreprise de réduire l’empreinte carbone de ses ouvrages, tout en préservant leurs performances techniques et leur longévité. Déjà utilisés sur plusieurs chantiers, notamment à La Membrolle-sur-Longuenée et Coulonge, ces ciments permettent de réduire significativement l’empreinte carbone tout en garantissant la robustesse des installations.
Pour Hoffmann Green, ce partenariat est un jalon majeur. Après l’accélération de son activité dans les fondations d’éoliennes, l’entreprise renforce sa présence dans les énergies renouvelables, en ligne avec sa stratégie de diversification. Le marché du photovoltaïque bénéficie d’un fort potentiel, soutenu par la dynamique réglementaire favorisant la solarisation des parkings à l’échelle nationale.
Cliquez-ici pour lire le communiqué de presse
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04/11/2025
La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (17 communes, 80 000 habitants) teste, via un marché innovant d’une durée de trois ans, l’outil numérique d’aide à la décision Twin mis au point par la start-up Leakmited.
À Béziers Méditerranée, la modernisation du réseau d’eau potable, long de 881 kilomètres, constitue un enjeu budgétaire majeur. Près de 60 % des conduites ont aujourd’hui plus de cinquante ans, tandis que le taux moyen de renouvellement ne dépasse pas 0,35 % par an. Malgré cela, le rendement du réseau reste satisfaisant à 82,4 %.
Dans ce contexte, chaque chantier isolé engendre des millions d’euros de surcoûts et des perturbations prolongées pour les habitants. Sur un territoire urbain dense, la coordination entre services devient donc essentielle pour planifier les interventions et mutualiser les investissements.
Avant l’adoption de TWIN, la planification des travaux reposait sur des modèles de casse et de nombreux fichiers Excel, difficiles à maintenir à jour. Les données SIG (systèmes d’information géographique) étaient peu accessibles, et chaque nouvelle analyse nécessitait des heures de manipulation manuelle.
Le service technique ne disposait pas d’un outil permettant de croiser les données du réseau d’eau avec celles des programmations de voirie ou des autres réseaux (électricité, gaz, fibre). Cette absence de coordination limitait la capacité à identifier les synergies entre chantiers, augmentant les coûts et les nuisances.
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Avec TWIN, la collectivité a franchi un cap dans sa gestion patrimoniale. L’outil permet désormais de croiser automatiquement les données techniques du réseau (âge, matériau, casses, zones à risque) avec les plannings de travaux des différents services.
Cette approche intelligente identifie les fenêtres de tir optimales pour regrouper les interventions et éviter de “creuser deux fois la même rue”. TWIN classe également les tronçons à risque selon une notation de A à D, et génère des cartes et statistiques dynamiques pour tester divers scénarios de rénovation.
“TWIN nous permet d’isoler pour chaque scénario les 6 % du linéaire les plus critiques, avec une note de A à D, et de construire un PPI partagé”, explique Olivier Bouvier, technicien Eau et Assainissement à Béziers Méditerranée.
Ces analyses chiffrées alimentent désormais un plan pluriannuel d’investissement (PPI) partagé entre les communes, garantissant des décisions transparentes, concertées et argumentées.
Grâce à cette nouvelle approche, les coûts de rénovation sont optimisés et les nuisances pour les habitants réduites. Les élus disposent d’une vision globale, chiffrée et partagée, facilitant les arbitrages et renforçant la confiance entre les services.
La transformation numérique du service d’eau potable de Béziers Méditerranée illustre ainsi la manière dont la donnée devient un levier stratégique pour concilier performance technique, maîtrise budgétaire et qualité du service public.
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03/11/2025
Après avoir remporté en 2023 le lot 1 du projet de dépollution de la Baie de Hann, SADE, filiale du groupe NGE spécialisée dans le cycle de l’eau, s’est à nouveau vu confier par l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) la réalisation du lot 7. Ce nouveau contrat vient clôturer la première opération de dépollution industrielle d’envergure en Afrique de l’Ouest, marquant une étape décisive pour la protection de l’environnement et la qualité de vie des habitants de la région de Dakar.
S’étendant sur près de 20 kilomètres, de Dakar à Rufisque, la Baie de Hann fut longtemps considérée comme l’une des plus belles baies du monde. Mais son environnement s’est fortement dégradé sous l’effet du développement industriel et urbain. La pollution du littoral a aujourd’hui des conséquences écologiques, sanitaires et sociales qui touchent directement plus de 500 000 personnes.
Pour répondre à cet enjeu, le Gouvernement du Sénégal a confié à l’ONAS la maîtrise d’ouvrage d’un vaste projet de dépollution. Il vise à créer des infrastructures de collecte, de traitement et de rejet en mer des effluents industriels et domestiques locaux. Après la construction de l’intercepteur principal (lot 1) achevée par SADE en 2023, le lot 7, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la China Development Bank (CDB), représente la dernière phase de ce programme stratégique.
Sur une durée de 20 mois, les équipes de NGE réaliseront :
Pour optimiser la performance opérationnelle et limiter l’empreinte du chantier, une partie des ouvrages en béton sera préfabriquée sur site. Le projet mobilisera jusqu’à 80 collaborateurs au pic d’activité.
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« Clore ce projet que nous avons démarré avec le lot 1 illustre la continuité de notre engagement aux côtés de l’ONAS et la complémentarité des expertises de SADE et du Groupe NGE. À travers ce chantier, nous réaffirmons notre volonté d’agir concrètement pour l’aménagement du territoire et pour la préservation de la ressource en eau », déclare Frédéric Bernadet, Directeur Général de SADE.
Présent au Sénégal depuis 2017, le Groupe NGE a d’abord participé à la reconstruction de la voie ferrée du TER de Dakar via sa filiale ferroviaire TSO. Depuis, le groupe a élargi son champ d’action avec une offre Multimétiers, au service du développement des infrastructures publiques et de la préservation des ressources naturelles.
Parmi ses principales réalisations au Sénégal :
L’acquisition de SADE en 2024, présente dans le pays depuis 1978, a renforcé la position du Groupe dans les métiers du cycle de l’eau et de la préservation de l’environnement. Aujourd’hui, NGE Sénégal compte près de 200 collaborateurs, soutient l’emploi local et investit dans la formation à des métiers durables. Une démarche qui illustre pleinement la volonté du Groupe d’accompagner la transition environnementale et le développement du territoire sénégalais.
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03/11/2025
En Haute-Provence, à Mallefougasse, les équipes du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ont relevé un défi technique inédit pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : remplacer un pylône de 225 000 volts… sans interrompre l’alimentation électrique. Une prouesse d’ingénierie qui marque une étape importante dans le vaste programme de modernisation du réseau national.
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Si ce type d’intervention sous tension est déjà maîtrisé sur la façade atlantique, c’est une première pour le sud-est du pays. « C’est une opération que nous réalisons régulièrement sur des lignes plus classiques, mais c’est inédit pour un pylône de cette envergure », souligne Damien Jubely, directeur de la région Provence pour RTE.
Le pylône concerné, installé dans les années 1970, assurait une fonction essentielle : transporter l’électricité de la vallée de la Durance vers Manosque, Oraison et Sainte-Tulle. Son remplacement ne pouvait donc pas s’accompagner d’une coupure de courant. RTE a choisi de recourir à une méthode de travail sous tension (TST), permettant de maintenir la circulation de l’électricité tout en sécurisant l’intervention.
Sur le terrain, la préparation a été méticuleuse. Des pistes d’accès ont été aménagées pour acheminer les engins lourds. Deux grues ont été mobilisées : l’une pour soutenir les conducteurs électriques, l’autre pour démonter puis installer la nouvelle structure. Le pylône d’origine, en acier noir, laissait place à un modèle en acier galvanisé, bien plus résistant à la corrosion et mieux adapté aux contraintes climatiques locales.
« Travailler sous tension impose un protocole extrêmement rigoureux », précise Damien Jubely. « Le remplacement en lui-même ne dure qu’une journée, mais la préparation nécessite plusieurs semaines d’études et de coordination. » Le jour J, entre huit et dix techniciens spécialisés se sont relayés pour garantir la sécurité des opérations et la continuité du service électrique.
Cette intervention s’inscrit dans un programme national ambitieux : près de 5 000 pylônes devront être remplacés de manière similaire dans les prochaines années. Objectif : renforcer la fiabilité du réseau tout en limitant les coupures pour les usagers.
Avec ce type de chantier, RTE démontre sa capacité à allier innovation technique et performance opérationnelle, au service de la transition énergétique et de la sécurité d’alimentation du territoire.
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03/11/2025
Sur le secteur de Tarridon, à Casteljaloux, le Syndicat Départemental EAU47 mène un chantier majeur de réhabilitation du réseau d’assainissement collectif et de renouvellement du réseau d’eau potable. Pour assurer la qualité et la sécurité des travaux, les équipes utilisent une technique innovante de rabattement de la nappe phréatique par pointes filtrantes.
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Travailler hors d’eau grâce à une méthode innovante
Cette approche permet d’abaisser temporairement le niveau de la nappe phréatique, garantissant ainsi que les fouilles restent hors d’eau pendant les opérations de terrassement. Autour de la zone de travaux, des pointes filtrantes sont installées jusqu’à 4 mètres de profondeur.
Une pompe à vide crée une dépression qui aspire l’eau, permettant de rabattre la nappe jusqu’à environ 4 mètres sous le terrain naturel. L’eau extraite est ensuite rejetée en toute sécurité dans le cours d’eau de l’Avance, conformément à l’autorisation délivrée par la DDT du Lot-et-Garonne.
Le projet, conduit sous la maîtrise d’ouvrage d’EAU47, s’appuie sur l’expertise de TPF Ingénierie en tant que maître d’œuvre et sur le savoir-faire des entreprises Sogea Environnement et Cousin Pradère pour la réalisation des travaux.
À travers cette opération, EAU47 démontre sa volonté de moderniser les infrastructures d’eau et d’assainissement tout en intégrant des solutions respectueuses de l’environnement.
Un chantier exemplaire qui illustre l’engagement du syndicat pour un service public de l’eau durable et responsable.
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02/11/2025
Le 30 octobre 2025, le site de Bretenoux‑Biars, dans le Lot, accueillait l’inauguration d’une nouvelle unité industrielle dédiée à la fabrication de traverses en bois traitées à l’huile cuivrée. Ce lancement marque une étape majeure dans la transition écologique du ferroviaire : l’huile cuivrée remplace désormais la créosote, un ancien standard controversé, offrant une alternative moins polluante et plus résiliente.
La créosote, longtemps utilisée pour ses propriétés antiseptiques et insecticides, est désormais très critiquée pour ses effets toxiques. En optant pour l’huile cuivrée, SNCF Réseau anticipe d’environ quatre ans une réglementation européenne attendue visant à restreindre, voire interdire, l’usage de la créosote dans les traitements du bois — un pari audacieux sur le plan réglementaire et environnemental.
Cette innovation ne se limite pas à un signal fort : elle s’appuie sur un procédé industriel viable. Les traverses traitées à l’huile cuivrée combinent durabilité, résistance, et un meilleur bilan environnemental.
L’installation de cette unité assure la pérennité du site industriel de Bretenoux‑Biars. En redynamisant l’activité locale, SNCF Réseau renforce son engagement envers la filière bois française. Ce type d’investissement industriel est aussi une réponse aux enjeux territoriaux : conserver des emplois, préserver un savoir-faire et valoriser les ressources naturelles locales.
À travers cette inauguration, SNCF Réseau envoie deux messages forts :
Cliquez-ici pour consulter le communiqué
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02/11/2025
Entrée en service en 1974, la canalisation reliant Villariès (Haute-Garonne) à Albi (Tarn) constitue l’un des axes structurants du réseau de transport de gaz dans le Sud-Ouest. Plus de cinquante ans après sa mise en exploitation, cet ouvrage fait aujourd’hui l’objet d’un vaste programme de renouvellement conduit par Teréga, acteur majeur du transport et du stockage de gaz dans la région.
L’objectif de cette opération est double : mettre l’infrastructure aux normes actuelles de sécurité et de performance, et assurer sa pérennité pour les décennies à venir, dans un contexte de transition énergétique et de mutation profonde des usages du gaz. Une modernisation inscrite dans une démarche proactive
Cette intervention s’inscrit dans la stratégie de maintenance proactive menée par Teréga depuis plusieurs années. L’entreprise investit régulièrement dans la modernisation de ses réseaux afin de garantir un haut niveau de fiabilité tout en accompagnant l’évolution du mix énergétique, notamment avec l’intégration progressive des gaz renouvelables (biométhane, hydrogène…).
En renouvelant les sections les plus anciennes de son réseau, Teréga vise à renforcer la sécurité des ouvrages, limiter leur impact environnemental et améliorer la résilience du système gazier régional. Cette approche préventive permet d’anticiper les besoins futurs et de prolonger la durée de vie des infrastructures stratégiques.
Sur le terrain, le projet s’étend sur 72 kilomètres de canalisations, dont 56 kilomètres situés dans le département du Tarn. Les travaux consistent à remplacer l’ancienne conduite par une canalisation neuve en acier, répondant aux dernières exigences techniques et réglementaires en matière de transport de gaz à haute pression.
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Certaines zones ont nécessité des interventions particulières : sur une portion de 650 mètres, les équipes ont recours à la technique du forage dirigé, une méthode de pose sans tranchée permettant de traverser routes, autoroutes, rivières ou voies ferrées sans interrompre la circulation ni dégrader les milieux naturels. Cette approche illustre la volonté de Teréga de limiter les nuisances pour les riverains et de préserver l’environnement tout au long du chantier.
Le chantier, planifié sur plusieurs mois, se déroule conformément au calendrier établi. La coordination entre les équipes de maîtrise d’ouvrage, les entreprises de travaux et les services techniques permet de maintenir un rythme soutenu et sécurisé. Les opérations de soudage, de contrôle non destructif et d’enfouissement sont réalisées selon des protocoles stricts, garantissant la conformité de l’ouvrage aux standards les plus exigeants du secteur.
À l’issue des travaux, les nouvelles canalisations, aujourd’hui visibles le long des routes, seront enterrées à une profondeur d’environ 1,20 mètre, assurant à la fois leur protection mécanique et leur intégration discrète dans le paysage.
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02/11/2025
Sur le chantier du futur réseau de chaleur urbain de Thaon-les-Vosges, un obstacle majeur s’est présenté : le franchissement d’une voie ferrée, tout en maintenant la circulation ferroviaire. Un défi technique et organisationnel que les équipes de CPMAT, bureau d’études spécialisé en forages dirigés et travaux sans tranchée, ont su relever grâce à une préparation rigoureuse et à une expertise éprouvée dans les interventions sous infrastructures existantes.
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Pour mener à bien cette opération délicate, plusieurs étapes clés ont été nécessaires. Les équipes ont d’abord défini avec précision les besoins techniques du projet, avant d’analyser la géologie du terrain afin d’anticiper les contraintes liées aux caractéristiques du sous-sol. Les contraintes environnementales du site et du voisinage immédiat des voies ont également été intégrées à cette phase préparatoire.
Une comparaison approfondie des différentes méthodes de franchissement — forage dirigé, fonçage, tarière, microtunnelier — a ensuite été réalisée. L’objectif était d’identifier la solution la plus sûre et la plus adaptée au contexte. Le choix s’est finalement porté sur un microtunnelier, capable de creuser sous la voie ferrée sans interrompre la circulation des trains, garantissant ainsi la sécurité des infrastructures et la continuité du service ferroviaire.
La conception du dossier de réalisation a constitué une autre étape déterminante. Ce dossier devait répondre aux exigences strictes de la SNCF, tout en respectant les prescriptions du client et les contraintes techniques liées à l’usage du microtunnelier. Les plans d’exécution et le dimensionnement de l’ouvrage ont été élaborés avec un haut niveau de précision, puis suivis et ajustés en concertation avec l’ensemble des interlocuteurs du projet, assurant ainsi le respect des délais et la qualité des travaux.
Ce chantier illustre la complexité des travaux enterrés sous infrastructures existantes et souligne l’importance d’une méthodologie rigoureuse pour garantir sécurité, efficacité et pérennité des ouvrages. Grâce à cette réalisation, le futur réseau de chaleur de Thaon-les-Vosges pourra prochainement remplacer le gaz fossile et alimenter durablement plusieurs quartiers de la ville, contribuant ainsi à la transition énergétique du territoire.
Pour surmonter ce type de défi, l’équipe de CPMAT a mis à profit son expertise en travaux sous voie ferrée et su proposer la solution technique la plus pertinente, alliant innovation, précision et respect des contraintes ferroviaires.
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30/10/2025
Les 5 et 6 novembre 2025, le Polydome de Clermont-Ferrand accueillera une nouvelle édition du salon Cycl’Eau, événement de référence pour les acteurs de la gestion de l’eau. Organisé en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Clermont Auvergne Métropole et Vichy Communauté, ce rendez-vous rassemblera l’ensemble des acteurs publics, institutionnels et privés de la filière.
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Pendant deux jours, près de 60 exposants présenteront leurs solutions et innovations à travers un programme de conférences, tables rondes et ateliers thématiques.
Les échanges porteront sur la gestion des eaux pluviales, les PGSSE, la protection de la ressource, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) ou encore la planification territoriale de l’eau.
Le salon s’articulera autour de plusieurs espaces dédiés :
La région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une diversité climatique marquée, désormais impactée par des épisodes de chaleur plus fréquents et intenses. Si les volumes annuels de précipitations restent stables, leur répartition devient plus irrégulière, concentrée sur des périodes plus courtes, avec des épisodes pluvieux plus violents. Ces évolutions modifient profondément le cycle de l’eau et interrogent sa disponibilité future.
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Bien que globalement bien dotée en eau, la région voit ses déséquilibres territoriaux se renforcer :
Les projections climatiques annoncent une hausse continue des températures et une réduction du manteau neigeux, accentuant la pression sur la ressource et la dégradation potentielle de la qualité des eaux.
Selon les Agences de l’eau, les affluents du Rhône (Saône, Loue, Ognon...) pourraient voir leur débit diminuer de 20 à 50 % d’ici 2050, et jusqu’à 75 % pour l’Isère ou la Durance.
Cette situation renforce la nécessité d’une surveillance rigoureuse des eaux superficielles et souterraines afin d’adapter les politiques de gestion à long terme.
La préservation, la qualité et le partage équitable de la ressource doivent devenir des priorités partagées.
Face à ces enjeux, la mobilisation collective s’impose pour économiser, protéger et mieux répartir l’eau, ressource essentielle à la résilience et au développement durable des territoires.
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30/10/2025
Avec un investissement de 250 millions d’euros, Enedis lance le projet « Réseau Marseille » pour faire entrer la deuxième ville de France dans le XXIᵉ siècle. Objectif : sécuriser un réseau électrique fragilisé par les aléas climatiques et l’adapter aux nouveaux usages énergétiques liés à la transition écologique.
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Enedis ambitionne de diviser par deux les temps de coupure d’ici cinq ans. Pour y parvenir, l’entreprise remplace les anciens câbles papier imprégné (CPI), installés il y a plus de 50 ans, par des câbles synthétiques plus robustes et mieux isolés.
« L’huile isolante des anciens câbles perd son efficacité avec le temps, explique Arnaud Biche, responsable du projet. Lors des fortes chaleurs, ils surchauffent et provoquent des incidents. Les nouveaux câbles permettent de réduire par trente le nombre de pannes. »
Sur les 500 km de réseau enterré, 160 km restent à renouveler d’ici 2030. Le temps de coupure moyen devrait alors passer à 40 minutes par an, contre près du double aujourd’hui.
En parallèle, Enedis prépare Marseille à la hausse de la demande électrique : véhicules électriques, tramway, data centers, intelligence artificielle… La métropole représente déjà 40 % de la consommation d’électricité de la région PACA.
Parmi les chantiers les plus marquants, celui du Grand Port Maritime de Marseille-Fos (GPMM) se distingue. Pour l’électrification des navires à quai, Enedis a doublé la puissance disponible grâce à la pose de nouveaux câbles sous le Vieux-Port, dans une galerie de 400 mètres construite en 1964.
« Ce passage sous-marin nous a évité un kilomètre et demi d’excavation, précise Jacques Nicoli, directeur régional d’Enedis. Les câbles moyenne tension alimentent désormais directement le GPMM. »
Cette installation permet de fournir jusqu’à 20 MW de puissance, suffisante pour raccorder les navires à quai et éteindre leurs moteurs diesel. Déjà huit postes à quai sont électrifiés, un neuvième le sera d’ici la fin de l’année, et quatre supplémentaires en 2026, notamment pour le terminal croisières. À terme, 30 postes à quai seront opérationnels, marquant une étape clé vers un port plus propre et une ville moins polluée.
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30/10/2025
Spécialiste reconnu de l’excavation par aspiration, TAB (Technique d’Aspiration Belge) franchit une nouvelle étape dans son développement. L’entreprise se lance désormais dans le soufflage de matériaux secs et l’aspiration industrielle, soutenue par l’acquisition d’un camion VORTEX Amphitec by RSP, symbole de sa volonté d’innovation et de diversification.
Installée à Mouscron, en Belgique, TAB s’est imposée depuis plus de vingt ans comme un acteur incontournable des travaux d’aspiration. Fondée en 2003, l’entreprise a bâti sa réputation sur son expertise dans les excavatrices aspiratrices, proposées aussi bien en prestation qu’en location.
Au fil du temps, TAB a su conjuguer innovation technologique et savoir-faire humain. En investissant régulièrement dans des équipements de dernière génération et dans la formation continue de ses équipes, la société garantit un haut niveau de performance et de sécurité sur l’ensemble de ses chantiers.
Sous la direction de Fédérique Delhem, TAB amorce aujourd’hui un nouveau tournant stratégique. L’entreprise élargit en effet son champ d’activités en se lançant dans le soufflage de matériaux secs et l’aspiration industrielle, deux segments parfaitement complémentaires à son cœur de métier.
Julien Van Damme, directeur commercial de TAB, souligne : « Cette évolution est le fruit d’une vision partagée et d’un engagement collectif. Chez TAB, nous plaçons la confiance, la proximité et la qualité du service au cœur de notre démarche. Le lancement de ces nouvelles activités traduit notre volonté d’accompagner nos clients dans la durée, avec des solutions toujours plus performantes et respectueuses des exigences du terrain. C’est une étape importante qui renforce notre position de partenaire de référence dans le secteur. »
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Pour accompagner cette expansion, TAB vient d’acquérir un camion VORTEX signé Amphitec by RSP. Ce véhicule polyvalent, équipé d’une pompe à vide de 9 000 m³/h, permet aussi bien l’aspiration que le refoulement de produits secs. Certifié ATEX, il est particulièrement adapté au transfert de céréales et de matériaux pulvérulents en toute sécurité.
Avec cette nouvelle acquisition, TAB confirme son ambition : rester à la pointe de la technologie tout en diversifiant ses solutions pour répondre aux besoins d’un marché en constante évolution. Une stratégie qui illustre la volonté de l’entreprise de continuer à conjuguer performance, innovation et sécurité — trois valeurs qui font sa force depuis plus de deux décennies.
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